J’AI UNE INCROYABLE IMAGINATION POUR CHOISIR UN NOM DE MERDE POUR MES CHAPITRES

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9h15

Quartier des affaires de Cristal Capital

Dans leur voiture noire, le shérif Johnson et son adjointe Shepard roulaient à vive allure dans les rues de la capitale. En effet, ils devaient voir le père de Christina au plus vite, afin de lui poser des questions sur son présumer meurtre.

En arrivant près de l'endroit où habite le père, ils remarquèrent que le quartier était plutôt malfamé. Sur les trottoirs se dandiner des cailloux-prostituées. Celles-ci échangeaient généralement un service contre des cristaux bleus, drogue à laquelle les pierres - en particulier les galets - étaient très friandes. Ici et là, on pouvait voir des accros au crack et, alors que les deux policiers s'approchaient d'un immeuble, un gravillon roula aussi vite qu'il put alerter les dealers d'arrêter ce qu'ils faisaient.

Johnson se tourna vers Shepard :

  • C'est quoi cet endroit ?
  • On dirait que le père est un drogué, ou un dealer...
  • Ce sera peut-être dur de le faire parler, ces gens-là sont généralement des têtes de pierre...
  • Oui... essayons de faire de notre mieux, au pire, on n'aura qu'à l'arrêter pour possession de drogue.
  • J'aime bien ta façon de voir les choses, Shepard. Allez, sortons d'ici et allons le voir.

Alors que tous deux sortirent au ralentit pour avoir l'air cool, deux silex complètement défoncés sautèrent l'un contre l'autre, créant ainsi une immense étincelle. Celle-ci était si puissante que les deux malheureux, imbibés d'alcool, prirent feu et roulèrent en direction d'une fontaine dans un parc non loin. En roulant dans l'herbe, celle-ci prit feu et un énorme incendie se déclencha, brûlant une bonne partie du quartier (3m pour être précis). Le shérif appela les pompiers et au bout d'une demi-heure, la situation put revenir à la normale.

Alors qu'ils s'apprêtaient enfin à aller voir le père de Christina, un caillou s'approcha d'eux :

  • Vous deux... dit la pierre en les scrutant du regard. Je croyais que vous aviez été payés ce mois-ci.
  • Nous ne sommes pas là pour cela, rétorqua Shepard. Nous sommes de la Criminelle, nous cherchons un certain Gravier Escuella.
  • C'est moi... mais que me vaut votre visite ? demanda-t-il alors, interloqué.
  • Nous avons une nouvelle concernant Christina, annonça Johnson.
  • Ma fille ? Qu'a-t-elle fait ? Elle vit chez sa mère parce que d'après le juge, mes « activités » sont mauvaises pour son développement. Personne n'a jamais rien pu prouver alors jusqu'à preuve du contraire, je suis innocent !
  • Nous ne sommes pas là pour vos affaires, sauf s'il y a un mort. Notre boulot est déjà assez chiant comme ça sans que l'on ait à s'occuper de tous les petits cailloux dealers de crack.
  • Certainement, renchérit Shepard, c'est comme la dernière fois, on a dû s'occuper du vol de la couronne d'un roi étranger venu spécialement dans la capitale et ce con se l'était fait chouré ! On a dû la chercher tout un week-end plutôt que de partir dans les îles comme on l'avait prévu...
  • M'en parles pas, le vol nous a coûté un bras en plus, désormais je ne jurerais que par le low-cost !
  • Putain, rien que d'y penser, ça m'énerve... et tout ça, c'est à cause des gens comme toi, Gravier. Alors non, on ne vient pas t'arrêter mais juste te dire que ta fille est morte.
  • Ma... ma fille ? Non... cela ne se peut... comment ?
  • Aucune idée, on n'a pas encore eu le rapport d'autopsie.
  • Bon, du coup, questions habituelles, où étais-tu la nuit dernière ?
  • J'étais avec un client, il ne pourra par contre pas témoigner, c'est le genre de gars muet, muet comme une tombe, si vous voyez ce que je veux dire. Mais je ne comprends pas, vous avez quoi comme indice actuellement ?
  • Rien de rien, mais tu m'as quand même l'air d'être sacrément coupable... On l'arrête ? demanda Shepard.
  • Ma foi, ce sera une enquête de plus menée avec brio, il n'a aucun réel alibi. Je suis d'accord, on l’inculpe.
  • Quoi ?! Mais non, vous ne pouvez pas faire ça ! Pourquoi j'aurais tué ma propre fille ?! Quel serait mon mobile ?
  • je dirais, l'envie de ne plus payer de pension alimentaire, peut-être ? Si c'est la mère qui a la garde, je suppose que tu en payes une et pas des moindres...
  • Attendez ! Je viens de penser à quelque chose, dit Gravier le teint blanc. Christy... elle... elle a prit une assurance vie à notre fille avant que l'on divorce.
  • Et alors ?
  • Elle devait atteindre trois million de joyaux pour ses dix-sept ans et elle les a eu le mois dernier ! Le voilà, le mobile…
  • Je ne comprends pas… dit Shepard
  • Je suis sûr que vous pourrez le prouver en questionnant l'organisme où elle a contracté cette assurance, qui ne pourra pas refuser de vous donner l'info si vous le présentez comme faisant partie d'une enquête pour savoir si Christy peut réellement ou non usé de son droit sur le contrat.
  • J'ai rien compris.
  • La même... renchérit Johnson. Mais il a l'air de savoir ce qu'il fait. Eh, Escuella, ça te dit d'être l'adjoint de mon adjointe le temps de l'enquête ?
  • Hein ? Moi ? Travailler avec les flics ? Je ne sais pas trop... en plus, j'ai dis ça comme ça, vous auriez tout intérêt à suivre Christy, qui sait où ça pourrait mener ?
  • Allez, tu as l'air d'avoir de bonnes idées et j'aimerais ne pas rentrer trop tard ce soir...
  • Moi aussi, j'ai plein de lessive à faire, soupira Shepard. C'est que tu en as des affaires sales ! dit-elle en se tournant vers le shérif.
  • Désolé ma belle, mais il faut bien que je sois présentable devant les délinquants... bon, c'est décidé, on t'engage Gravier !

Sans plus attendre, les deux flics et leur nouvel adjoint retournèrent à la voiture et partirent en direction de la maison de Christy. Après une longue attente, celle-ci se décida enfin de sortir de chez elle avec une habilité à faire fuir un éléphant. Shepard suivit la voiture de la mère de Christina. Après plusieurs minutes de route, elle s'arrêta dans un café, éclatant la façade et les tables de la terrasse. Elle sortit de la voiture et s’installa à une table ayant résisté. Un caillou arriva alors et se posa juste derrière elle. Tous deux restèrent là, à parler sans se regarder, pendant que les trois les observaient depuis leur voiture. Après plusieurs minutes, l'inconnu donna une enveloppe à Christy et s'en alla. Celle-ci reprit alors sa voiture et partit.

  • Merde, on suit qui ? demanda Shepard au commande de la voiture.
  • Je ne sais pas... avoua son chef.
  • Le gars ! Suivez cet inconnu ! Je ne le sens pas...

C'est ainsi que la voiture démarra et...

C'est la fin de notre chapitre ! Mais que va-t-il se passer ? Qui est ce caillou inconnu ? Le propriétaire du café sera-t-il remboursé pour sa façade ? (la réponse est non, il était au toilette quand cela s'est produit et n'aura donc pas l'occasion de traîner en justice Christy... pas de chance, surtout quand on sait qu'un caillou n'a, en soit, aucune raison d'aller aux toilettes !).

Prochain chapitre...

UNE (EN)QUÊTE INCROYABLEMENT LONGUE

  • Honnêtement, je ne suis pas sûr de ton histoire... le mec, c'est un dealer de drogue et il est meilleur flic que les deux flics?!

Oui Timmy. Mais tu sais, cette histoire est une fiction, toute ressemblance avec une personne réelle serait purement fortuite.

  • C'est peut-être un peu tard pour signaler cela... d’autant que ta parodie ne parodie personne ce sont juste tes personnages qui sont vraiment trop cons pour comprendre quoique ce soit !

Ils ne sont pas cons... mais… euh... mais qu'est ce que je fais moi ? Je discute vraiment avec un personnage imaginaire ?! Tout cela n'a aucun sens ! Bref, la suite au prochain chapitre !

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