Chapitre 9. Caresses et menaces.

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### Thalia ###

Il faisait chaud au soleil, Iona profitait pour bronzer, moi je voulus parler à Marc car j’avais reçu un mail bizarre d’un avocat qui se présentait comme défendant les intérêts de Luke. Ne voyant pas Marc sur le pont, je descendis au niveau du carré, où je ne vis personne.

Ce n’est qu’en ouvrant la porte de sa cabine, que je compris ma bêtise. Marc était couché sur son lit, Olympe le surplombait, je ne pus voir ce qu’ils faisaient mais de toute évidence ce n’était pas innocent. Je bredouillai une excuse du style que je voulais faire une sieste.

Marc, lui ne perdit pas son flegme et m’invita à les rejoindre. Comme je m’approchai, je vis clairement qu’Olympe masturbait le sexe de Marc entre ses seins. Il saisit ma main pour me tirer vers eux, et il prit ma bouche pour un baiser profond. Pour ne pas perdre mon équilibre, je plaçai ma main libre sur le dos d’Olympe, ce qui augmenta la pression de l’étreinte des amants.

Je me trouvai dans une situation embarrassante, Mes seins nus à quelques centimètres du sillon dans lequel le chibre de Marc était coincé. Olympe se redressa un peu découvrant sa poitrine aux tétons dressés. Aucun des deux ne semblait irrité de mon intrusion, Olympe prit le sexe de Marc pour titiller mes seins. Je voulus me dégager mais en vain. Chaque mouvement que je fis, me plaça dans une position encore plus excitante.

– Oh, Thalia tu es brûlante ! dit Marc, tu cherches de la fraîcheur ?

– Non, pardon Marc, je crus que tu étais seul.

– Ce n’est grave, dit-il en glissant une main sur mes fesses, reste bien là, à trois ce sera bien plus amusant !

Les doigts de Marc s’insinuèrent entre mes fesses pour toucher mon anus, involontairement, je gémis et tout mon corps fut pris de tremblements. Olympe continua à caresser mes seins avec le gland gonflé et je fus impliquée sans le vouloir dans ce jeu de sexe. J’essayai de dégager ma poitrine mais Marc et Olympe se lièrent ensemble pour me troubler encore plus. Olympe dégagea le slip de mon maillot et glissa ses doigts dans mon intimité.

C’était de trop ! Sans le vouloir vraiment je me retrouvai avec le pénis de Marc en main et mes mouvements ressemblaient plus à de la masturbation. Marc, soupira mais enleva ma main et me tourna sur le lit pour me trouver entre les deux partenaires. Je fus prise d’un accès de désir, Olympe m’emprisonna et glissa sa langue entre mes lèvres intimes. Je n’eus pas d’autre choix que de bloquer sa tête contre mon ventre en fermant l’espace de mes cuisses.

Je ne compris plus ce qui m’arriva mais en quelques instants je me retrouvai avec le sexe de Marc en bouche. Nos mouvements désordonnés firent que Marc éjacula et je reçus tout son fluide dans ma bouche.

Marc s’interrompt aussitôt pour se coucher sur le dos en respirant bruyamment. Olympe me prit doucement en main pour diminuer ma pression sur le torse de Marc. Je me tournai inquiète vers Marc, mais Olympe me rassura du regard. Je mis ma main sur son torse et je sentis le cœur de Marc battre à tout rompre.

– Ne t’inquiète pas Thalia, Marc respire bien, dans quelques minutes cela ira mieux.

– Tu veux que j’appelle Iona ? demandai-je.

– Oui, elle pourra l’examiner, répondit-elle.

Je remontai sur le pont en mettant un paréo et demandai à Iona de descendre dans la cabine. Elle comprit que Marc avait eu un orgasme mais qu’il n’y avait pas d’urgence. Iona prit son stéthoscope et tensiomètre qui se trouvaient à l’entrée du carré sur la table à cartes. Elle écouta le cœur de son patient et pris sa tension.

– Sacré Marc ! en fait tu fais des progrès ! Reste encore un peu au calme, ta tension revient à la normale et ton cœur a bien réagi.

– Je préfère ça, dis-je, je serais fort gênée de devoir expliquer à mon père que tu avais un malaise !

– Non Thalia, le temps qu’on parle tous les paramètres sont à nouveau dans la normalité. Marc est resté conscient, je répète, il fait des progrès. Demain soir je recommanderai un nouvel exercice.

– Merci, Iona dit Marc, à vous trois alors ?

– Oui, grand vicieux, dit Iona. On te fera grimper au mât !

– Merci dit Marc.

Je restai à ses côtés pendant que les médecins sortirent en riant. J’attendis encore un peu, puis j’expliquai la raison réelle de ma venue.

– Marc, désolé encore mais j’ai reçu un message d’un avocat qui dit défendre les intérêts de Luke.

– Montre-moi ce message, si tu veux bien. As-tu prix des renseignements sur cet homme ?

– Non, Marc, je voulais ton avis. Je ne voulais pas en parler avec Papa.

Marc transmit immédiatement le message à la firme d’investigation. Le texte du message était étrange. Il me menaçait de poursuites pour déclaration mensongère ! En quoi aurais-je fait une déclaration mensongère ?

Comme nous étions toujours seuls dans la cabine, il me demanda de reprendre tout ce que j’avais déclaré à Papa et aux policiers. Marc était convaincu que rien dans mes déclarations pouvait être mal interprété. En désespoir, je mis ma tête sur son épaule et ma main effleura sa cuisse. Marc comprit mon émoi et il m’embrassa sur la joue.

J’allai répondre à son baiser, lorsque son téléphone sonna.

– Oui, j’écoute.

Marc mit le haut-parleur et je pus suivre la conversation avec le bureau de recherches.

– Marc, cet avocat est une crapule, il a déjà à plusieurs reprises failli être incarcéré pour influence de témoins et de détournement de fonds. Il semble avoir des liaisons avec la mafia italienne. Ne prenez pas de contact direct avec lui. Je transmets le message à la police.

– D’accord dit Marc. Je dois donc avertir le père de Thalia, pour le cas où il le contacterait.

– Oui, Marc c’est une bonne idée, disait le détective. Nous continuons nos investigations, et transmettrons toute information à vous et à Ryan.

– Entendu, une dernière info, à partir de demain nous ne serons peut-être pas joignables par le réseau GSM, contacte-moi sur le téléphone satellite si nécessaire. J’ai fait installer une antenne extérieure sur le bateau, ça devrait fonctionner.

Marc termina la conversation et raccrocha.

– Marc, j’ai peur, dis-je.

– Thalia, je me demande si depuis le début Luke ne visait pas la Fondation. Dieu sait qui voulait s’approprier des fonds ?

– Marc, ne m’abandonne pas, suppliai-je. Tout ça me dépasse.

Je me blottis dans ses bras, mais je constatai que le paréo que j’avais enroulé autour de mon corps se défit et Marc ne se rendit pas compte qu’il toucha mon sein dénudé. Au départ je ne voulus rien faire mais mon corps vibra tellement fort dû à ce contact que Marc découvrit l’origine de mes pulsations. Il changea la place de son bras pour empaumer mon sein découvert.

– Oh, Marc, non, arrête, tu dois rester calme d’après la cardiologue.

– Oui, mais rien ne m’empêche de te caresser et de te détendre. Laisse-toi faire.

Marc écarta le tissu et me couvrit de baisers, je n’eus plus le courage ou la force mentale de refuser son contact. Lorsque sa bouche approcha de mon ventre je sus que j’étais perdue. Il écarta mes cuisses et plongea sa tête dans l’espace. Mes mains se mirent sur sa tête, mon idée première était de l’écarter de mon intimité, mais je fis l’inverse. Je poussai sa tête contre mon sexe et je me rendis à son désir. Pendant de longues minutes, il lapa ma cyprine qui s’écoulait sur mes cuisses et ensuite enfonça sa langue aussi loin que possible dans mon vagin. Ce faisant il changea sa position et je vis son sexe à quelques centimètres de ma bouche en pleine érection. Je parvins à le mettre dans ma bouche, repoussant son prépuce, sans le pomper. Mais Marc continua son cunni et je devais reconnaître qu’il me fit grimper dans des sommets que je n’avais encore jamais atteints. Je ne pouvais plus le caresser avec ma gorge, ayant trop peur des contractions de ma bouche et de le blesser avec mes dents.

J’eus un orgasme comme un feu d’artifice, je pris un coussin du lit pour étouffer mes cris. Je coinçai la tête de Marc entre mes cuisses, mais il continua pendant que j’expulsai les fluides de mon vagin.

Il finit par reculer sa tête mais je gardai son visage contre mon ventre, il ne bougea pas, ne dit rien jusqu’au moment où ma respiration se calma. Je caressai ses joues et ses cheveux, enfin je parvins à lui dire « merci ». Il changea sa position pour ramener sa tête près de la mienne et glissant ses lèvres sur mes seins provoquant de nouveau spasmes. J’étais totalement sonnée et je m’endormis après avoir reçu un baiser.

### Marc ###

Thalia, tomba endormie comme une masse, une fois de plus je pus admirer son corps dont la beauté pouvait rivaliser avec une sculpture d’Aphrodite. Je la couvris d’un drap, mis mon short et sortis de la cabine. Je souris en pensant que je devais me procurer un écriteau « dont disturb/clean my room » comme on trouvait dans les hôtels.

En remontant sur le pont, je pus voir que Panos avait viré de bord et faisait course vers le Pirée. Oui, beaucoup de temps s’était écoulé depuis que j’étais descendu avec Olympe. Les deux filles bavardaient avec les skippers et me firent une place entre elles.

Iona eut un sourire ironique, elle devait avoir deviné que mon entrevue avec Thalia avait connu un moment particulier. Elle mit sa main sur mon torse et tâta mon pouls à mon cou.

– Tout va bien ?

– Oui, je n’ai pas de problèmes.

Thalia refit surface à l’approche de la marina sans doute dû au démarrage du moteur. Les filles avaient remis leur haut et aidèrent à l’accostage.

Nous étions à peine accostés que je reçus un appel sur mon GSM ; c’était l’avocat véreux. Comment avait-il mon numéro ?

– Monsieur, dit-il. Je vous donne vingt-quatre heures pour retirer la plainte de la femme de Luke.

– Sinon ? dis-je.

– Sinon je ferai couler votre joli bateau avec tous ses occupants.

Le bonhomme était donc bien informé !

– ­Quelle garantie aurai-je ?

– Je vous laisserai tranquille dès que mon client sera libéré.

– Il me faudra plus de temps, la police demandera des détails du changement d’attitude de Thalia, sur quelle base voulez-vous qu’on change subitement notre position.

– Je vous recontacte, ajoutai-je.

J’avais son numéro d’appel et contactai immédiatement notre bureau d’enquêteurs.

À peine dix minutes plus tard, je reçus un appel de la police.

– Monsieur, vos enquêteurs ont fait du bon travail. Nous avons arrêté l’avocat de Luke. Il se trouvait à une dizaine de mètres de vous ! Avec un complice, il s’apprêtait à installer une bombe à bord de votre voilier. Votre présence à bord a retardé sa mise en place. Le complice s’était fait engager il y a quelques jours comme manœuvre à la marina. Les deux personnes ont été mises au secret. Nous soupçonnons d’autres personnes impliquées dans ces menaces. Ils ne pourront pas contacter l’extérieur. Restez prudents.

Je ne voulais pas créer de panique à bord et je me contentai de prévenir Panos, qui était très solide mentalement. Puis je me souvins que Panos était membre de la sécurité nationale grecque. Je lui racontai en quelques mots toute l’histoire.

Il s’isola quelques minutes et lorsqu’il revint, il me rassura d’un regard.

– Je t’expliquerai tout à l’heure, dit-il. On prend l’affaire en main en haut lieu.

NDA : L’étau se resserre autour de Luke et ses complices. Mais Marc pense que la croisière vers le parc marin ne doit pas être changée.

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