Prologue

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La lumière pâle des phares entrèrent en contact de la surface bleuté. L’immense véhicule sous-marin bien minuscule comparé au mur glaciale dont on ne peut voir les extrimité ni la profondeur.

L'équipage entier du HMS Discovery huitième génération retient son souffle face à cette incroyable découverte. Le capitaine du Discovery se pencha en avant, une main sur sa bouche, les yeux brillant des richesse qu’il s’aprête à emporter.

Assis sur son fauteuil, le regard rivé sur les grandes vitres à l'avant du sous-marin, il voit déjà la gloire que lui apportera cette mission. Il ne pensait pas trouver une grotte faite de glace au fond de l'océan occidental. À plus de douze milles mètres de profondeur.

- On va devenir riche ! s'exclame Enry, l’un des explorateur.

James, son coéquipier et technitien, lance un regard sidéré à son ami. Étant l'un des plus anciens ingénieurs sur ce sous-marin, c'est bien la première fois en vingt ans d'expérience qu'il voit un truc pareille.

Autour de lui, il entend les voix éxité des autres explorateurs.

Pourtant, son regard remplie de méfiance étudie les écran et les capteur en face de lui. Vérifiant qu’aucun téras n’approche. Car à cette profondeur ne vivent que de grand et d’ancien prédateur. Certains font même plus de vingt cinq mètre de long.

Une voix s'élève dans les airs. Leur capitaine décide de lancer ordres. La mission commence à la grande satisfaction des explorateurs.

- À tout l'équipage, je veux que tous les explorateurs mettent leur équipements de plongée et entrent dans cette grotte, ordonne l’homme aux cheveux rasé court, sa voix tremblant d’exitation.

James et Enry, ainsi que tout le reste de l'équipage partirent en direction de la soute, détachant difficilement leur regard de la grande baie vitrée à l'avant de l'appareil.

Eux, ainsi que la quinzaine d'ingénieurs et d'explorateurs qui forme chacun un duo, partirent en direction de l’étage inférieur du Discovery, en utilisant plusieurs escalier en colimaçon.

- J'ai hâte de découvrir ce qu'il y a là dedans, s'enthousiasme Enry en avançant vers son matériel.

James lui sourit avant de passer en revus tout son matériel. Il l'aide à mettre sa combinaison faite de néoprène amélioré, le protégeant du froid de l'eau de la tête au pied. Puis il lui met son exosquelette, englobant totalement sa tête, ses mains et ses pieds en passant par sa colonne vértébrale et le long de ses jambes. James prend sa tablette, appuie sur plusieurs touches pour actionner l'oxygène contenue dans une fiole de dix centimètres sur le devant du casque ainsi que les réacteurs chauffant au niveau des articulations, de la nuque et de la moelle. Il met en marche les petites fusées à la plante des chaussures ainsi que les touches sensorielles des gants.

- C'est bon, tout est OK, informe James après avoir fait divers vérification.

Enry hoche la tête, appuie deux doigts derrière son oreille pour faire apparaître son casque grâce à une rune de sous espace, puis se dirige avec les autres explorateurs sur la plate forme de lancement.

James lance un dernier regard aux explorateur, un mauvais présentement lui serre la gorge et dresse même ses écaille sur le front et les mains. Il décide de l’ignorer et rejoints les autres ingénieur alors qu'une porte métallique s'abaisse derrière eux, les séparant de leur coéquipier.

James rejoint son poste, enfile un casque et se concentrant sur ses écrans, l’informant des données vitale de Enry via son exosquelette.

James baisse ses yeux d’un bleu profond sur l’écran qui renvoie l’image de la caméra frontale de son binôme. Ce dernier effectue, avec les autres, les mouvement d’échauffement et de vérification de leur combinaison.

Le Capitaine, ayant la confirmation de l’officier de détection sous-marine qu’il n’y aucune présence d’un Téras, donne l'ordre d'ouvrir la plate forme, laissant l'eau s'engouffrer dans la partie inférieure de la soute contenant les explorateurs.

Enry sent l'eau s'écraser avec force sur son corps. Les explorateur se maintienne uniquement grâce à leur chaussure aimanté, qui ne les envoie pas s’écraser contre les murs.

Chacun actionne leur lampe frontale, éclairant l’obscurité des profondeur océanique.

Encore plus sombre que la plus sombre des nuits sur TRAPPIST-1 e, dit aussi la naine obscure, pensa James en regardant l’écran de la caméra.

L’excitation chauffant son sang dans ses veines. Enry ignore ses compagnons et actionne les propulseurs de ses chaussures. Penché en avant, il est le premier à se diriger vers cet immense mur de glace, vite suivi par les autres explorateurs.

Tel un feu d’artifice, la quinzaine d'explorateurs se sépare, quadrillant l’immense mur à la recherche d’une entrée naturelle.

Frôlant l’immense mur, Enry la survole sur sa longueur. S’arrêtant, il lance un regard dans les profondeurs insondables, le mur disparaissant dans l’obscurité de l’eau.

Du bout des doigts, il frotte la surface glaciale. La légère lumière bleue qu’elle dégage s’intensifie à son contact.

- Tu a raison James, il conclut en se souvenant de ce qu’a dit son coéquipier à la découverte du mur, quoi qu’il y a à l'intérieur, cela génère sa propre source d’énergie.

Car aucune lumière ne pénètre les ténèbres des fonds des océans, encore moins à douze mille kilomètres, qui est une profondeur grotesque en y pensant.

Jetant un dernier regard autour de lui, Enry discerne ses coéquipiers s’éloigner de plus en plus, ne décelant aucune entrée naturelle.

Quand un son aigu fait écho dans l’eau opaque. Enry sent ses os trembler.

- Le Typhon ? Demande l‘explorateur, les yeux tremblants de peur.

- Non, nous somme à l’autre bout du monde, répond James en étudiant les sonars du Discovery, je… je crois que c’est un Ahuizotl.

- Quoi ? Mais enfin, on est trop profond pour cette créature, contre dit Enry qui cesse de taper sur l’écran de son avant bras.

- Certe, mais il y a une tempête actuellement à la surface. Dévastatrice. De plus, les Ahuizotl sont reconnus pour être les gardiens des lacs. Ce ne serait donc pas étonnant car on se trouve au fond d’un lac.

- Seulement pour y protéger la faune, pas une calotte glacière coincé dans les profondeur, rétorque Enry alors qu’il active un laser sur son index.

D’un mouvement lent et circulaire, l'explorateur crée sa propre entrée sur la plus fine couche de glace qu’il a trouvé. Il ajoute à son camarade.

- Et je te rappelle que ce lac n’en est pas réellement un. D’après les archives et les recherches, ce lac à été formé suite à une immense explosion. Un mélange d’énergie magique, électrique et même radioactive. Ça a fait un grand trou sur le continent.

- Cela la détruit, rectifie James. Sah’mcha était un continent plat. Une immense plaine sur plusieurs dizaines de milliers de kilomètres avec quelques terres montagneuses et forestières. Plusieurs lacs et rivières, comptés par millier, déformé sa surface. Mais lors du Cataclysme, le Fléau, cette bataille provoque une explosion si intense qu’elle détruit tout Sah’mcha. Lui donnant l’apparence d'un immense archipel.

- Oui oui tout le monde connaît la légende, s’agace Enry, et nous voilà aujourd’hui, au creux même de cette bataille qui causa la mort d’un nombre incalculable de vie. Causant même la disparition de plusieurs espèces de féa.

- On estime les victimes à quatre vingt trois millions. Juste pour les soldats. Celle des civiles monte jusqu’à cent douze millions.

Enry ne rajoute rien, tirant sur le morceau de glace qu’il a coupé. La pierre froide et bleue s’éteint lentement alors qu’elle tombe dans les profondeurs. Enry jette un regard à l’intérieur, remarquant les multiples tunnels qui sillonnent les entrailles du mur de glace. Comme si le mur les invitait à entrer dans son antre.

- Cette guerre causa plus de morts chez les civils innocents que lors de ces batailles sanglantes, souffle James.

- Et c’est pour ça qu'on est là, exposait Enry en s’enfonçant dans les tunnels, pour explorer le champ de bataille du Cataclysme, coincé dans la glace depuis trois mille ans.

James observe les tunnels que lui envoie la caméra de son coéquipier. C’est avec surprise qu’il remarque que ces tunnels ne sont pas naturels. Bien trop net et lisse. Pas un animal. Aucune trace de griffure. Non, c’est comme…

- Comme si les flux d’énergie eux-mêmes avaient causé ses tunnels, souffle James en se passant une main sur son front écailleux.

Tout cet endroit est étrange. On entend le cri d’un Typhon, on trouve la présence de Ahuizotl. Il y a même un ouragan à la surface alors que ce n’est pas la saison. Une immense grotte de glace juste en dessous du tropique du cancer. De la glace qui brille à douze mille kilomètres de profondeur océanique.

- Comment nos clients ont pu trouver cet endroit ? se demande James.

Mais la sirène sort de ses pensées quand enfin, son coéquipier trouve la surface.

La main tendue, Enry traverse la surface de l’eau glaciale. D’abord heureux d’être le premier, l’explorateur pense à sa prime quand enfin, il regarde l’étrange lieux autour de lui.

Les deux camarades ne purent retenir une exclamation de surprise.

Extirpant son corps, Enry analyse la qualité de l’air grâce à l’écran sur son casque. Ne détectant aucun danger, il appuie sur le bouton à l’arrière de son oreille, rétractant son casque sous le sous espace. La bouche grande ouverte, Enry fait un tour sur lui-même, stupéfait de ce qu’il voit.

Un immense dôme. Une immense grotte de glace sur des centaines de kilomètres.

L’explorateur déglutit difficilement. Quand enfin, il comprend ce qu’il y a de coincé sous ses pieds. Sous des couches de glace tout autour de lui.

- James, informe le capitaine que je suis actuellement en train de marcher sur le plus grand champ de bataille que tout Ruh’témia n’est jamais porté.

Mais James ne fit rien, figé de la vue des cadavres, des monstres décrit que dans les légendes, et des armes, d’immense armes emprisonnées dans la glace depuis des millénaires.

Clignant des yeux, James se passe une main sur son front. Les doigts tremblant, il tape fébrilement sur son clavier tactile. Envoyant par message le passage aux autres explorateurs et les dernière indication aux autre technicien ainsi qu’au capitaine.

Explorateur.

James étouffe un rire. Ils sont juste des pilleurs bien rémunérés par leurs fidèles clients.

D’ici, il arrive à entendre les jurons de son capitaine, surpris après avoir affiché la caméra d’Enry. Dévoilant la scène improbable.

Alors qu’il s’enfonce de plus en plus, Enry remarque les immenses machines, de forme bipède, chevauché par des hommes ou femmes cachés dans leur combinaison.

Des cuirassiers, reconnaît James. Dans les légendes, il s’agissait pour la plupart de mage, équipé d’une combinaison en cuirasse, chevauchant des machines à deux pattes. Elle ressemble à s’y méprendre à de gros oiseaux charognards. Et dans leur bec, et caché un canon.

Continuant d'avancer, Enry découvre des cadavres recouverts de sang, brisés et brûlés de soldat. Pour certains d’apparence humaine, d’autre plus magique. Mais tous sont des féa, des êtres aux capacités magiques.

Le pilleur s’arrête brusquement, en s’agenouillant, il retire une couche de glace, et découvre ce qui l’avait intrigué.

Un homme, portant une étrange tunique blanc, le sang s’écoulant de ses yeux, nez et oreilles. Mais ce qui l’a intrigué, c’est cette marque noir, ressemblant à un tatouage, qui cerne son front tel un diadème.

- Un marqué, souffle Enry

Levant les yeux, Enry rencontre des yeux d’un violet pâle.

- Putain c’est quoi sa, gémis Enry.

Car en face de lui, sous une couche de glace, se tient une créature inconnue. Gueule grande ouverte, canine acérée. Patte en avant, griffe sanglante.

En reculant vivement, Enry comprend que ce marqué vêtue de blanc c’est battue contre cette étrange créature tout droit sortie d’un cauchemars.

Reprenant contenance, Enry continue sa reconnaissance.

Mais plus il marche, plus il découvre d'autres monstres inconnus. Seul lien, leur yeux violet ou noir. Ainsi que ces personne vêtue de blanc; tous des marqué. Des fois seul, en groupe ou accompagné de soldat.

Tournant sur lui-même, Enry remarque au loin une sorte de butte. Voulant obtenir une vue d’ensemble, il d’y monter.

James le regarde tenter de grimper cette pente coincé sous la glace. Du coin de l’œil, il jette un regard au scanner. Plusieurs formes de vie s’approchent d’eux. Il faut qu’ils fassent vite avant que des créatures ne les attaquent.

La sirène sursaute quand un cri résonne dans son crâne. James gémit en posant ses mains sur son casque et demande.

- Putaint Enry qu’est ce qu’il y a ?

La main sur le cœur, Enry tente de retrouver son calme. Mais ses yeux ne cessent de fixer la tête en face de lui, de la taille d’une maison. Son regard n’arrive pas à détourner de l’œil du dragon. Si sa tête n’était pas séparée du corps, il aurait juré qu’il était encore en vie.

Inspirant profondément, Enry lève les yeux sur l’endroit qui l’a attiré, car plus il grimpe la butte, plus une lumière rouge et bleu s’y révèle.

Secouant la tête, il reprend son ascension. Tout autour de lui est mort. Il ne risque rien.

Alors quand il arrive enfin au sommet, Enry ne peut s’empêcher de pousser un soupir de soulagement. Tous ses cadavres le mettent mal à l’aise.

Mais en ouvrant les yeux, c’est un autre cadavre qui lui fait face.

Le corps d’un homme ensanglanté, recouvert d’une armure brisée, recroquevillé sur lui-même comme un enfant dans le ventre de sa mère.

Mais ce qui est étrange, c’est cette lumière rouge et bleu qui se confronte, se mélange, se dévore. Marchant pas à pas, Enry tente de découvrir l’origine de cette lumière.

Quand il comprend qu’elle vient tout simplement de ce cadavre.

Toute la grotte, toute cette glace s’illumine uniquement grâce à ce corps.

Enry et subjugué par cette découverte. Il est surpris aussi que ce corps semble encore flotter dans l’eau, au-dessus du sol. Comme si l’eau avait gelé autour de lui pour le protéger, piégeant dans la foulé tout le champ de bataille.

Enry sursaute. Clignant plusieurs fois des yeux, il se frotte le visage en maugréant.

- Je dois être fatigué. Ou bien c’est l’excitation ?

Ouvrant de nouveau les yeux, Enry fixe cette fois avec des yeux professionnels le corps en face de lui.

Quand l’impossible se produit.

La main de l’elfe à bougé.


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