Solange jette furieusement sa tablette sur son bureau. Le fracas attire quelque regard rapidement détourné. La tension est plus que palpable.

Cela fait deux jours que les SS ont attaqués les différents refuges des dissidents. Si la moitié s'en sont sortie avec des rendez vous devant un juge après plusieurs heures en cellules, l'autre moitié à disparue de la circulation. Solange à beau prévenir son frère, il était déjà trop tard, leur fuite à été avortée avant même qu’elle n’ait lieu. Les quelques chanceux ont trouvé refuge dans le quartier treize ou même les SS n’ont aucun pouvoir.

À peine qu’ils y mettent un pied que les gang sur place les canarde.

Soufflant de frustation, Solange jette un regard à ses amis qui continue d'étudiuer l'affaire des disparus que leur a légué le commissaire pour les éloignés de l'attention des SS en les gardant dans les bureaux.

- Depuis combien de temps il y a une augmentation de disparition ? demande Allison en levant la tête de sa tablette.

- Depuis trois mois, répond Jon.

Solange tic.

- N’est ce pas à ce moment là que tout s’est enchaîné.

Édouard et Allison la regardent, pensant la même chose qu’elle.

- D’après la clé, cela fait huis mois que les Hauts Dirigeants ont ce Seigneur dans leur labo, mais trois mois qu’ils présente des signes de… réveille. Est ce que cela a un quelconque rapport ? demande Édouard.

- Des hommes et femmes attirés dans des boutiques d'antiquité, emmenés dans camion de SS ou du groupe VAD, utilisés comme ingrédient dans un labo d'un quartier sois disant abandonné ou se trouverais une relique qui serais en réalité un être vivant, relate le brun.

- D’autant plus que la vieille folle nous l’a avoué, confime Solange.

Édouard réfléchit à toutes les informations, quand il se souvient de ce qu’il a vu ce jour-là juste avant l’attaque des SS.

- Jon, montre les images des drones sur le toit de l’usine ce jours là.

Tapant sur le clavier plus vite que son ombre, Jon affiche la vidéo de son drone alors que Solange et Allison s'installent derrière lui. Elles regardent avec attention l'écran qui montre, malgré la distance, un homme aux long cheveux noir et rouge sur le toit. Celui-ci semble perdu, il fait un tour sur lui-même, le visage levé vers le dôme du vaisseau qui montre sans arrêt la voie lactée.

Solange ne peut quitter du regard ses yeux d’un rouge brillant quand soudain il lance un regard au SS qui apparaît sur le toit, avant de sauter sans hésitation. L’inconnu atterrit un peu maladroitement sur le sol, avant de s’enfuir à toute vitesse dans les ruelles. Disparaissant en un clin de la vue des SS et des drones.

- Depuis ce jour, je n'ai que peu d'image d’apparition de lui dans des ruelles. Un drone l'a enregistrer tenter de s'approcher du quartier elfe avant de reculer en boitant.

- Rien d'étonnant avec leur bouclier. Pourquoi aller directement là bas, serait-il l’un des leurs ? tente de comprendre Solange.

- Non, sinon il leur aurait ouvert la porte en grand. De plus, il semble qu’il souhaite être discret. Sinon il aurait forcé le passage, étudie Édouard.

- L’attaque des SS s'est déroulé au moment ou il s'est enfuie, cela ç un lien, ajoute Jon.

Seul le silence lui répond, car l’équipe en entier pense pareil. Sinon cela fait trop de coïncidence pour qu’elles n'aient aucun lien entre elles.

Pourquoi s’est il enfui ? Si il est bel et bien le Seigneur, n’est il pas en bon terme avec les Hauts Dirigeants. Ce qui est choquant, c’est que ce Seigneur est normalement une relique récupérée sur Ruh’témia. Est ce normal que cette relique se révèle être un homme bien vivant ?

- C’est pas logique. C’est pas normal, marmonne Solange les yeux plissés, ça ne va pas.

Jon lui lance un regard et ajoute.

- Une relique récuperer sur Ruh'témia, dont tout le monde fait référence comme un être vivant et voilà qu’un homme apparaît de nulle part. Une expérience ? suppose Édouard.

- Aucun elfe n'a les yeux rouge. Les vampire qui se sont accouplé avec eux n'ont jamais eu de métisse lui ressemblant. Les elfe ne vivent pas plus de deux milles ans et les vampire n'existait pas encore à cette époque, marmonne Jon, une expérience humaine ? Une expérience sur un elfe et un vampire ? Quelle relique peut faire ça ? Tu as des nouvelles de Charlotte ? s'informe-t-il à Solange.

- On doit se donner rendez-vous. À cause de l’attaque des SS, elle préfère être prudente, répond Solange.

- C’est normal, quand tu auras de ses nouvelles informe-nous immédiatement, ordonne Édouard. Jusqu’à ce moment là concentrons nous sur cette affaire de disparition.

- Même si c’était pour nous éloigner des SS et de l’agitation, je pense que notre commissaire nous a envoyer dans le gueule du loup sans le savoir, rigole Jon d’un air jaune.

- Je pense aussi, ajoute Allison, les oreilles baissées.

Solange pousse sur sa chaise à roulette et retourne à sa place. Leur commissaire n'avoue pas publiquement qu'il est partisan des dissidents, tout comme la Hautes Dirigeants pour qui ils travailles. Du nom de Ellie Cidho, surnommée la gardienne de la paix. De même le masque en fer qui recouvre ses yeux et un symbole de sa justice et de sa protection sans jugement. Mais seul elle ne peut agir contre les Hauts Dirigeants seule qui sont contre les marqués et leur retour sur Ruh’témia.

Allison s’installe elle aussi, quand elle remarque sur son bureau la statue du renard de la boutique, sauf que cette fois au lieux d’être d’un blanc d’argile, du sang coule le long de ses reliefs. Soudain sa gueule s’ouvre d’une manière menaçante. Allison sursaute, tombant presque de sa chaise.

- Tout va bien Allison ? s'inquiète Édouard toujours debout derrière Jon.

Allison le rassure, mais sa voix tremblante fait lever la tête à Jon, lui lançant un regard inquiet.

La renarde repose son regard la statue, mais il a disparu. Le frisson qui lui hérisse ses poils lui, n’est pas partie. Qu’est ce que c’était que sa ? Serais ce la fatigue qui lui joue des tours ?

Au fond d’elle, un mauvais pressentiment la prend aux tripes.

Le son de ses pas précis et rapides résonne dans le couloir. Accompagnée de deux gardes du corps aux habits noir orné du symbole de la Section Spécial, une femme dont la partie supérieur du visage est caché par un masque de fer entre vivement dans la salle de réunion entouré de baie vitré. Ses long cheveux d’un blond clair, presque blanc, tressé à la manière d’une guerrière barbare, descend le long de son épaule, épousant son torse habillé d’une armure de métal digne d’un soldat de l’époque de l’Ancien Monde.

La femme épie à travers son masque de fer les six autres personnes déjà assis à leur place. Sans hésiter, elle rejoind son siège entre un étranger à la peau bleue et un homme portant une paire de lunette bien épaisse.

- C’est toujours un plaisir de vous voir, Ellie, la salue d’une voix langoureuse l'homme aussi à deux sièges sur sa droite.

La femme le regarde du coin de l’œil. Des cheveux d’un châtain clair, ébouriffé, donnant l’air d’un amant qui saute du lit pour s’enfuir, son costume au dernière tendance casse ce côté rustre. Cet homme n’est autre que Christian Fournier, Haut Dirigeant de l’économie et de la finance. Mais aussi un dragueur et un opportuniste. Tant qu’il peut faire du profit, il peut s’allier à n’importe qui.

- Plaisir non partagé, répond platoniquement Ellie.

- Allons, ne le prenez pas à coeur, intervient un homme plus âgé aux cheveux noir. Christian est un charmeur vous le savez, personne n’y est insensible.

- Je ne vous ai pas demandé votre avis Silas. Que son amour soit à sens unique, cela ne me fait ni chaud ni froid. Si je suis présente aujourd’hui c’est pour éxiger des réponses.

Fixant l’homme en face d’elle, la femme masquée ne perd pas son sang froid. Après tout, elle est entrée volontairement dans la cage aux lions.

- La Haut Dirigeante Ellie à raison, intervient l’homme à la peau bleue sur sa gauche. Nous aimerions savoir ce qu’il se passe dans ce vaisseau.

Thomas Chaze, Haut Dirigeant de la culture et allié de Ellie. Ce nom n’est qu’un emprunt plus prononçable pour l’espèce humaine, car cet homme est ce qu’on appelle couramment un Zoryze. Un être vivant originaire d’une autre planète. Sa peau pâle de couleur bleue et grise est ce qui les caractérise le plus. Pas seulement, il possède un nez digne des plus gros félins de Ruh’témia, et des oreilles équivalentes aux chauve souris.

Alors pourquoi un extraterrestre est le Haut Dirigeant de la culture ? Car leur espèce possède une mémoire digne d’un ordinateur. D’autant plus que Thomas s’intéresse particulièrement à l’histoire des être humains de Ruh’témia.

L’homme aux cheveux noir en face d’elle, Silas, n’est autre que le Haut Dirigeant des armée et de la Section Spéciale. En opposition à Ellie qui est la Haute Dirigeante de la sécurité et de la justice. À chaque fois ses putain de membres en noir lui foutent des bâtons dans les roue. D’ailleurs, l’homme lui lance un sourire narquois en disant.

- Ne vous inquiétez pas, les autres membres arrivent bientôt et vous donnerons les réponses que vous attendiez.

C’est ainsi que la salle retombe dans le silence. Derrière son masque, Ellie lance un regard au jeune homme assis à sa droite. Son deuxième allié avec Thomas, Paul Meyer, Haut Dirigeant de la fonction publique et accessoirement le plus puissant des sorciers dans le domaine de l'électricité. Il est d’ailleurs reconnaissable de par les traits d’un bleu clair qui orne ses bras et son visage. Il s’agit ni plus ni moins de sceau de pouvoir, aussi appelé sigle, accentuant sa magie.

Tournant la tête, Ellie lance un regard à l’homme d’une quarantaine d'années assis à la gauche de Thomas. Alban Brady, Haut Dirigeant de la santé. Toujours aussi silencieux qu’une tombe. Là n'est pas le problème. Il ne prend aucune position. Il n'est dans aucun camp. Il est imprévisible.

Quand enfin, les deux derniers membres entrent dans la salle. Laissant place à un homme d’une quarantaine d’anné aux yeux d’un gris profond, suivit d’une femme vêtue d’une bouse blanche.

Sans tarder, les yeux pétillants de la Haute Dirigeantee de la recherche et de l’innovation supérieure n'échappent pas à son regard.

Ils s’installent à leur place sans un mot, côte à côte entre Silas et Alban. Tandis que le Président s’installe tranquillement, la Haute Dirigeante, aussi appelé Professeur Blavatsky, manipule la télécommande et affiche un rapport sur les divers écrans qui apparaissent en face de chaque Haut Dirigeant.

- Le rapport affiché en face de vous et un récapitulatif du projet de reconquête de Ruh’témia, commence la femme en attachant ses cheveux en chignon. Comme certains d’entre vous ne sont pas au courant pour le projet, je vais devoir m’y reprendre dès le début.

- Est ce que nous sommes vraiment obligés à cause de retardataires, ricane Christian, posant sa tête sur son poings. Autant entrer dans le vif du sujet.

- N'omettez aucun détail je vous prie, coupe Ellie sèchement.

Blavatsky acquiesce, gardant un visage sérieux, mais ses yeux s'illuminent alors que des images passent sur les écrans.

Ellie étudie chacun d'entre elles, n’en ratant aucune. Le malaise qui s’y dégage l’enveloppe entièrement. Un vaisseau détruit en deux. Des cadavres de soldat ou de monstre piégés dans la glace. La carcasse de ce qui semble être un dragon, bien plus gros que la norme, déchiqueté, la tête séparée du reste du corps. Et dans toute cette boucherie, l’image d’un soldat coincé dans la glace, en parfait état. Ce même soldat est couché dans un lit d’hôpital. Ce soldat semble être un elfe au long cheveux noir.

Ellie et les autres Hauts Dirigeants qui ignorent tout de ce projet écarquillent des yeux.

- Est-il… vivant ? Demande d’une voix hésitante Paul.

- Oui, affirme Blavatsky, un sourire aux lèvre. Il y a plus de huit mois, nous avons ordonnés à des récupérateurs de trouver de nouvelles reliques sur Ruht’émia. Mais ce qu’ils ont trouvés dépassait nos attentes.

- Je ne comprends pas, coupe Ellie. Si j’ai demandée une réunion aujourd’hui c’est pour m'expliquer pourquoi les SS ont agi sans m’en informer pour faire une arrestation massive sur les dissidents, sanglante, sans preuve et sans passer par les représentants des forces de l’ordre. Pas pour écouter vos divagations.

- Sauf que cela n’en ait pas.

Surprise, Ellie tourne la tête vers le Président. Ses yeux gris, impénétrable, n'expriment aucune émotion. Tout comme Alban.

- Ce champ de bataille qu’on découvert ses pilleurs n’est ni plus ni moins celui du Cataclysme.

Baboum. Baboum.

C’est tout ce qu’elle arrive à entendre. Ses battement de cœur, autrefois calme, deviennent plus lourds.

Le Cataclysme fut si dévastatrice qu’elle refaçonna la surface de Ruh’témia. Changeant ses horizons et sa topographie. Elle remet à zéro l’histoire, c’est aussi pour cela qu’on l’appelle la Renaissance, car à partir de cet instant, le nouveau monde a dû se reconstruire, oubliant la magie, les légendes et les croyances de l’Ancien Monde.

- Mais ils ont découvert autre chose. Un soldat encore vivant, reprend Blavatsky en faisant défiler les images de cet elfe. Au début, il ne présenté aucun signe de vie, sauf quand il est en contact avec de la magie. C’est avec énormément de temps et de recherche que nous avons pu enfin découvrir qui il est, sans cacher son excitation, elle déclare d’un sourire rayonnant. Cet homme n’est autre que le célèbre Seigneur phœnix.

Blavatsky étudie la surprise sur les visages des quatre Hauts Dirigeants en face d’elle. Mais plus que la surprise, c’est le choc qui s'y inscrit.

- Par Seigneur phœnix, vous voulez dire ce Seigneur là ? Demande Thoma, ses yeux noir la dévisageant.

- Oui, répond Silas à la place du professeur. On parle bel et bien de l’un des trois Seigneur. Chef des armée sur la planète entière. L’elfe immortelle. Le guerrier sanglant. L'éternelle Seigneur Phoenix. L’épée du Roi des rois. Et cet homme s’est réveillé il y a tout juste deux jours.

Clignant des yeux, Ellie se remet de sa surprise.

- Deux jours, ne me dite pas que cette descente des SS était à cause de lui.

Pour seule réponse, Silas lui sourit, c'est le Président lui donne sa réponse.

- Malgré son état critique, il a réussi à s’échapper du laboratoire ou il était hospitalisé. Nous avons profités de la cacophonie que les SS ont provoqués pour le chercher, mais il était introuvable.

- Donc, en résumé, nous avons un être d’il y a trois mille ans, et pas n’importe lequel, le Seigneur Phœnix, en liberté dans le vaisseau sans savoir où il est, résume Thoma. Peut-on savoir pourquoi vous nous l’avez cachés depuis des mois ?

- Je rejoins Thoma. Je présume d’autant plus que toute ses variations dont fait face le vaisseau et la Cité et dus à son réveil ? suppose Paul, enfin affirme plutôt. Les capteur du vaisseau s’affolent depuis des semaines.

- C’est vrai, répond Blavatsky doucement. Depuis des années maintenant, le Président à pour but de reconquérir Ruht’émia. Même notre avancée technologique, grâce au diverse forme de vie que l’on a rencontré dans l’espace, fut inutile face à l'Âme. Que cela soit sur Ruh’témia, ou sur d’autres planètes. Alors le Président à décidé de réunir toute les reliques éparpillées à travers l’espace, et ainsi reconstruire notre puissance d’antan. Seuls les pilleurs sont assez fous et courageux pour passer outre les dangers sur Ruh’témia. Quand ils nous ont contactés affirmant qu’ils ont trouvés autre chose que de simple relique, ils ont voulu augmenter leur prix. Mais la communication fut coupée à cause d’une explosion.

- Ce n’en étais pas une, continue Paul à sa place, les yeux fixés sur les rapport. Suite à un contact avec une source magique extérieur, le Seigneur Phoenix encore prisonnier de la glace, eu une réaction violente déclenchant un pouvoir inconnu, scindant le vaisseau en deux. Le temps que votre équipe trouve le vaisseau et ramène les reliques, l’un des pilleurs à réussi à s’enfuir avant d'atterrir lui aussi dans notre Cité par un malheureux hasard.

- Un putain de mauvais hasard, ajoute Silas. D’autant plus que ce sont vos simples flics qui ont réussi à le capturer car ce con à contacter l’un des gang avec qui ils feraient affaire pour demander de l’aide. Heureusement, l’attaque l’a rendu quelque peu fou. Personne ne l’a crue.

- C’est pour ça que vos SS sont entrés dans l’un de mes commissariats et emportant l’un de mes témoins sans me prévenir.

- Oups, s’excuse Silas.

Ellie serre les dents, prenant de plus en plus compte de l’instabilité de la situation.

En plus d’avoir des dissidents et un peuple sur les dents, elle doit se taper un elfe surpuissant et immortelle sortant d’un comas de trois mille ans.

Encore heureux qu’il n’est pas percé le dôme dans un accès de colère.

- Mais à son réveil, vous aurez fait quoi de lui ? demande Thoma curieux. Vous nous l’aurez cachés encore longtemps ? Ou vous comptiez l’utiliser à la place des reliques ?

Pour la première fois, le président sourit.

- Exact. Nous voulions l’utiliser pour notre projet.

- Quel projet ? intervient pour la première fois Alban.

- Conscient ou non, son corps pouvait être utilisé comme canaliser et catalyser du mana, explique Blavatsky en affichant des images d’une machine en construction. Il devait servir de noyaux pour une toute nouvelle arme de destruction. Mais pour cela, il nous fallait des composants.

- Les disparus, souffle Paul, le visage sombre.

D’un claquement de doigt, Christian affirme sa supposition.

- Les perle de mana ne suffisait pas à son corps, un véritable trou noir. Et il ne faut pas oublier que le Seigneur Phoenix… est un maître du sang. Nous l’avons découvert grâce aux vampires, la plus grande concentration de mana ne se trouve pas dans les perles, mais dans le sang des êtres vivants. Ou plutôt dans leur cœur. C’est bien plus rentable que d’acheter des perles magiques sur n’importe quel marché noir. Il suffit juste de ramasser des hommes ou femmes par-ci par-là trainant dans la rue.

Ellie, Thomas et Paul sont mortifiés par cette pensée très matérialiste.

- Alors vous l’avez nourris, forcé à son réveille, en utilisant des vies comme si c’était de simple objet, résume Paul.

- Oui, mais maintenant il faut le trouver à tout prix. Il est la pièce centrale de notre projet.

- J’en revient pas que vous ayez laissé échapper un maitre du sang, souffle Thomas.

- Cela fait deux jours, on aurait dû entendre parler de lui, soupire Ellie.

- Et c’est pour ça que nous vous mettons au courant. Car ses SS d’incompétent ne le trouve pas. Il a tout simplement disparu. Alors qu’il est toujours mortellement blessé, explique le Président.

- Comment ça ? Demande la Hautes Dirigeante Cidho.

- Même avec tout ce mana qu’on lui a offert, cela n’a pas suffit à guérir ses blessures. C’est le moment ou jamais de l’attraper avant qu’il ne devienne plus fort ou tombe entre les mains de ces putains de fouineur de dissident, grince Silas.