Solange sent les larmes lui échapper malgré ses paupières clause. Son crie se bloque et un énième élan la pousse à ouvrir les yeux. Sa vision distingue à peine le paysage défiler à toute allure alors que des tirs les frôlent.

Quand ça s'arrête.

La métisse profite de ce ce répit et se dégage des bras de l’elfe. Main sur les genoux, elle tente de calmer ses tremblements, ses hauts le cœur et de savourer son contact avec le béton.

Le regard moqueur de l’elfe contraste avec sons visage sérieux. Du toit, il identifie leur itinéraire, ainsi que les affrontements se trouvant sur leur route.

Elijah touche son flanc, méditant aux options qui leur reste.

— Effectivement, c’est plus rapide que la voiture, mais bien plus dangereux, avoue Solange.

Se redressant, la jeune femme est déconcertée par son attitude réfléchit. Il n’esquisse même pas ce sourire qu’il affichait depuis le début. Comme lorsqu’il a sortie le couteau. Elle porte une main à son cou, doutant de ces propos affirmant qu’il ne l’aurait pas tué.

— Si tu pourrais éviter de faire l’acrobate par contre, gromelle la jumelle.

— Se faire trouer la tête est douloureux au cas ou tu l’ignorais.

Solange profite de son angle mort pour lui faire une grimace. Quand elle constate qu’il serre son flanc. Jon leur a expliquer dans la voiture que ses blessures ont pratiquement guéris, alors…

— Est ce que ça va ?

Déconcerté, Elijah lui répond tardivement.

— La source m’a en partie guérie. Cela ne me freinera pas.

Elle acquiesce, lorgnant la Tour de verre qui est à une certaine distance. D’ici, elle est capable de voir les tirs et les sorts qui colores les rues de leur magie. Les cercles magique remplie de rune apparaissent de partout. Le tout surveillé par les drones virevoltant.

— Es-tu armée ? Demande soudainement l’elfe.

— J’ai des gants à décharge électrique.

Ah, c’est vraie. Se souvient Elijah quand elle l’avait attaqué au bord de l’étang.

— Donc il te faut une arme, il conclu.

Solange ne put réagir que le sol quitte déjà ses pieds.

— Att…

Son crie résonne dans les oreilles de l’elfe. Elle s’accroche à ses épaule comme une bouée de sauvetage. Quand à son coéquipier de fortune, il raffermit sa prise sur la jeune femme et atterrit calmement avant de partir tel une balle.

Ils atterrissent sur une voiture, saute sur une façade, passe entre les drones. Il a même pris appuie sur l’un d’eux pour se projeter sur plusieurs mètres.

Solange lâche un chapelet de jurons quand au loin, elle voit des dissidents se battres contre des SS. À leur tête, elle reconnait celui de la manifestation, le marqué manipulant l’eau. Ce dernier contre attaque en lançant plusieurs jet d’eau.

— Oh putain, attend Elijah, ils vont tirer, panique Solange quand elle remarque qu’ils foncent droit sur eux.

Elle cesse de s’agiter à la vue du rictus qui étire ses lèvres.

Putain ce cinglé sourit ?

L’elfe se laisse tomber lourdement entre eux, fissurant le béton. Son bras droit effectue un mouvement ample vers les hommes en noir.

La jeune femme est témointe de la braise qui s’échappe de ses doigts avant de devenir un mur de flamme menaçant. Puis son pied gauche frappe durement le sol, la route se fissure en direction d’un bâtiment qui s’effondre sous le choc, juste devant les dissidents.

Tout ça en l’espace de quelque battement de cœur.

Sautant dans les airs, elle remarque le regard ébahi du marqué. Un de ses camarade le pousse à s’enfuir avec le reste de son groupe.

Ce genre de scène s’est déroulée à plusieurs reprise. Alors même qu’il évite les balles, garde la cadence et intervient dans chaque mêlés qui aurait pus tourner au vinaigre. De plus, il est capable d’annuler ou d’accentuer les sortilèges.

Il s’est aussi servie de la tête d’un dissident comme tremplin, l’envoyant embrasser le sol. Tout comme le drone auparavant.

Bien malgré elle, Solange regarde avec admiration l’elfe utiliser le terrain à son avantage.

— Est-ce que c’est eux ?

La question la sort de son émerveillement. En chute libre, l’elfe distingue plusieurs groupement s’engager contre la Section Spéciale au milieu d’une longue avenue. D’un coup d’œil, il comprend qu’ils sont en désavantage.

La jeune femme cherche la tête d’un homme au crâne rasé dévoilant un tatouage tribal. Connaissant son tempérament, elle le trouve rapidement.

— Oui, il est là à l’avant.

Elijah repère facilement le chef de ce mouvement. Le duo tombe derrière l’un des détachement. Les dissidents, surpris pointent vivement leurs armes sur eux. Mais l’elfe reprend déjà la route sans leur prêter attention. Enfin, ils apparaissent au côté d’un grand blond, d’un gamin, et d’un autre homme à la musculature imposante.

Le groupe sur le qui-vive, s’apprête à appuyer sur la gâchette quand ils reconnaissent la jeune femme dans les bras de l’elfe.

— Solange ? L’identifie avec effarement le crâne rasé..

Vivement, la métisse se penche et crache plusieurs fois. Son estomac a été mis à rude épreuve.

Les trois hommes sont étonnés de la voir ici, mais d’autant plus suspicieux envers l’elfe qui l’accompagne.

Ce dernier porte son attention sur leur ennemie. Ils gardent sans difficulté la porte d’entré de la Tour. Utilisant leurs véhicules ou des boucliers, alternant avec des tir de gaz ou à balle réelle. Deux d’entre eux sont même des mages envoyant quelque piètre sort.

Solange s’essuie avec le bout de sa manche et tente d’expliquer la situation à Tariel quand une main se plaque sur sa tête. Une slave volent à quelque centimètre de son crâne. Se tournant, elle croise le regard de l’elfe qui lui ordonne d’être plus prudent.

— Non mais c’est qui ce type ?

— Il est… c’est un collègue. Elle répond, incertaine.

Le blond n’est pas du tout convaincu, notamment quand le fameux camarade laisse échapper un rire moquer. Lui même ne croit pas à son piètre mensonge.

— Je dirais un associé pour le moment, corrige Elijah.

Tariel, tout comme ses hommes, ont une confiance aveugle envers Solange. Mais cet elfe aux étrange yeux rouge le trouble, il dégage une atmosphère bien trop sombre comparée à la jeune femme.

— Grenade.

Tous ce mettent à couvert à l’avertissement de l’un des leurs. Seul Elijah ne semble pas réagir. Solange tire brutalement sur sa veste et s’accroupie derrière la voiture. La seconde suivante, plusieurs explosion éclate sur l’avenue.

Cette cacophonie de crie, de tir et de déflagration la ramène douze ans en arrière.

Le jeune dissident portant un bandana à leur effigie s’installe à côté d’Elijah, pour contre attaquer avec son arme pour le moins peu commune car il s’agit d’une relique obtenu par le gang de Tariel. Sortant une perle de mana, il l’insère dans l’orifice.

L’artefact, ressemblant à un fusil, semble devenir plus léger. Les runes gravé sur tout le long se mirent à briller.

Le dissident place la crosse contre son épaule, inspire profondément, et s'apprête à se lever pour tirer quand une poigne solide sur son col le tire contre la voiture. L’adolescent sent la colère monter quand il croise deux iris d’un rouge sanglant. Tout son être lui crie d’obéir à cet elfe qui lui arrache l’arme des mains.

Sous leurs regards, il tourne un bouton se trouvant sur la tige de manœuvre pour réguler le flux de mana de l’orbe.

Sans la moindre hésitation, il se met debout et tire.

À couvert derrière les pilliers qui soutient les arcades, Tariel étudie chacun de ses mouvements. Chacun de ses tirs fait mouche, passant même à travers les boucliers électromagnétique.

Soudain il penche la tête. Un tir laser lui frôle la joue, le brûlant. Seul l’énervement déforme son visage. Il reprend ses attaques jusqu'à ce que les runes perdent en intensités, et s’éteignent.

Il se met immédiatement à l’abri et tend une main vers le jeune au bandana.

— Une perle.

— C'était la dernière, souffle le dissident.

L’elfe grogne dans une langue incompréhensible. Mais vu le ton, il est évident qu'il se plaint.

— Quelle est la situation ? Il interroge le crâne rasé.

— On doit être une centaine éparpillés, répond Tariel après un moment de surprise.

Elijah se remet à l’abri après avoir observé la nouvelle formation des hommes en noir. La vaste avenue faite pour les piétons les sépares de près cinq cent mètre de leur objectif. Les boutiques sur les côtés leur laisse une certaine marge de manœuvre. Notamment grâce aux pilier et aux voûtes qui empêchent l’attaque de sniper ou des sort plus puissant.

Il est obnubilé durant une brève instant par la couleur que projette les mosaïques formant les voûtes. Étrangement, il n’y a aucun soleil.

— La Section Spéciale nous attendaient déjà, mais l’annonce de l’évacuation nous à tous pris de courts, continue Tariel en lorgnant l’écran. Mes plus proches collaborateurs feront le voyage avec toi et Allaric. Le reste iront rejoindre un vaisseau au quartier neuf avec leurs proches.

— C’est à trente minutes à pied, souffle Solange. À ce rythme là on n’aura jamais le temps.

— Il est hors de question que je les abandonne, leurs familles compte sur nous, proteste Tariel avec colère.

L’adolescent retire rageusement son bandana, le désespoir l’envahit. Leur volonté ne les permettra pas ne serait-ce que toucher la porte. Alors y pénétrer ? S’il n’avait pas fugué, est ce que son père serait libre aujourd’hui ?

Mais après tout ce qu’ils ont fait, il est hors de question qu’il renonce à sa seule famille.

Tout est de leur faute. Si seulement son daron n’avait pas accepter ce travaille, ils se seraient jamais disputés. Il ne serait pas partie.

— Qui a dit qu’on les abandonne ?

Serrant fermement son bandana avec l’insigne des dissidents, le jeune relève un regard hésitant sur le visage souriant de l’elfe aux yeux rouge.

Prenant appuie sur une main, Elijah lève l’une de ses jambes.

— Je vous conseille de vous mettre à l'abri, il propose en lançant une œillade aux piliers derrière eux.

Puis donne un puissant coup de pied dans la voiture. Le véhicule fait une parabole à grande vitesse avant de s’écraser sur les premiers agent de la Section Spéciale. Arrachant les boucliers accrochés au sol.

Abasourdi, les hommes et femmes habillés en noir regardent avec horreur les corps de leurs camarades écrabouillés. L’un d’eux réagit et tire, entraînant ses coéquipiers avec lui, sur l’individu qui marche dans leur direction, brisant le silence lugubre de la mort.

Le sous-lieutenant qui dirige la défense se fige en reconnaissant l’elfe. Ses cheveux noir aux reflet sanglant flotte sur son passage. Ses yeux rouge sombre les toise un à uns. Son sourire confiant contraste avec les tirs qui fusent sur lui.

Le Seigneur Phœnix.

Il se mit à courir, évitant avec habilité et grâce les différents projectiles.

Bien évidement, cette scène n’échappe pas aux regard curieux des dissidents à l’arrière.

L’elfe se penche brusquement, comme s’il était touché. Quand il se redresse armé de ce qui semble être un pied de biche. Une arme abandonné par les dissident dans leurs fuites pour se protéger.

Ils étaient persuadés que les SS, malgré leur réputation, ne tireraient pas. Et pourtant, ils n’ont pas hésité à les fusillés. Maintenant, aux côtés de leurs équipements de fortunes se trouve des cadavres.

Elijah saute par dessus la voiture cabossé. Un agent tire sur le moteur. L’elfe passe aux travers des flammes de l’explosion. Son genoux brise le casque du SS le plus proche. S’ensuit d’un coup de son arme à la tempe d’un autre.

— Tirer, hurle le sous-lieutenant, paniqué.

Ses recrues n’obéissent pas. S'ils attaquent, ne toucheront-ils pas leurs camarades ?

Cette hésitation permet à l’elfe de s’approcher. L’homme à qui il tord le bras fut incapable de réagir. Il en frappe un autre, repousse une femme avec son pied qui l’envoie s’écraser contre leur fourgon. D’un regard, il repère le SS qui s’apprête à lui tirer dessus. Elijah lui jette sa barre de métal qui s’enfonce dans son estomac.

Le sous-lieutenant n’a pas le temps de donner plus de directive que l’elfe enchaîne les attaques. Ses soldats tombent les uns après les autres.

Elijah à vécut sa quasi totale existence sur le champ de bataille. Il l’est domine avec une force écrasante. L’œil humain est incapable de suivre sa vitesse.

— Putain mais c’est qui ce type Solange ? Tente de savoir Tariel.

— Si je te disais tu ne me croirais pas. Même moi je n’arrive pas à l’admettre.

Surprenant son corps trembler bien qu’elle l’a présentée comme un coéquipier, le leader du gang sent son bras robotique vibrer. Sa prothèse réagit à l’aura pesante de cet elfe aux yeux rouge.

Il devra le surveiller. Il est hors de question de lui faire confiance.

— J’y crois pas, il les a tous eu, annonce l’adolescent.

Consterné, le groupe contemple d’un œil vide la scène devant eux. Comme si c’était normal, l’elfe dégage les fourgons et les voitures à grand coup de pied.

— Bon, vous venez, hèle l’elfe s’essuyant du sang ne lui appartenant pas sur sa mâchoire.

Solange sent son visage se décomposer alors qu’il repousse les corps de ses victimes. L’un d’eux qu’elle reconnait comme le chef de cette escouade, envoyé au loin, dévoilant son thorax transpercé par le pied de biche.

Quand l’a-t-il récupéré pour se battre ?

Elle tente de ravaler la bile qui lui monte. Elle s’apprête à le rejoindre. Aller lui demander pourquoi il a fait un tel massacre, le sang coulant de partout. Quand une femme s’écrie derrière elle.

— Attention, les renforts sont là.

Suivant son doigts, Solange remarque les fourgons venir d’une des quatre routes perpendiculaire, celle-ci menant au sud. La Tour étant le centre de la place.

Elijah n’aurait pas été le moins du monde perturbé. Si il n’y avait pas ces étrange monstres humanoïdes et leur étrange aura. Bien qu’encore loin, il entend le métal qui crisse, il voit le scintillement de la surface métallique, il peut même sentir l’odeur de l’huile. Son être frémit à leur présence.

Il s'essuie son nez avec sa manche, dévoilant son sang. Il a beau utilisé le minimum de sa magie, cela lui à coûté plus cher que prévu. Si cela continue, il n’aura pas l’énergie suffisant pour récupérer ce qui lui appartient.

Elijah écarquille des yeux quand une masse atterrit juste devant lui. Ce bâtard à profiter de son petit moment de faiblesse.

Son sourire tors sa bouche tandis qu’une immense main métallique à trois doigts le serre avec force. L’humanoïde lui écrase des côtes, lui faisant cracher du sang.

— Eh meretrix… jure l’elfe entre ses dents.

Quand le monstre le jette avec une puissance dépassant l’entendement haut dans les airs.

Solange, Tariel et chaque dissident ne peuvent que regarder l’elfe s’écraser contre le dôme dans un bruit d’éclat à mille mètre de là.