Chapitre 31

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— Certes, je me réveille d’une longue période, mais je n'ai pas perdu tous mes neurones, commence Elijah d’un ton doux, mais cette cage en métal devrait descendre à mon humble avis, Jon ?

— Ne sois pas sarcastique, l'ancêtre, contre attaque le brun, anxieux.

— Je crois avoir mal entendu, continue l’être millénaire.

Accrochées à la rambarde, Solange et Allison s’échange une œillade tandis que l’ascenseur monte à une vitesse folle.

Un des drones virevolte dans l’air dans un bruit strident, sa lumière virant à un rouge d’urgence.

Perdant patience, l’elfe l’attrape en plein vol, devenant silencieux dans sa prise. Curieux, il observe l’œil mécanique qui semble le détailler en tremblant.

Si étrange de voir un objet mécanique être rempli de vie et d’émotion.

— Bon, commence Jon en levant ses lunettes sur son front, je n’arrive pas à accéder au boîtier. L'ascenseur ne s’arrêtera qu’au dernier étage de la Tour.

— On ignore ce qu’il s’y trouve là-bas, remarque Édouard.

— Tant pis, lâche la renarde, dès que les portes seront ouvertes, je lance une écholocalisation.

Il s’agit de sentinelles lui permettant de savoir ce qui l’entoure. Plus rapide que le brouillard mais moins fiable. Ils détectent uniquement les cibles en mouvement.

Le groupe en connaît les risques, sauf l’elfe qui lève les yeux au ciel, comprenant qu’il est encore mis de côté. Il ne dit rien et croise les bras. Après tout, que peut-il faire dans cette situation ?

Sauf si ça vire au carnage.

Cette pensée s’accentue en sentant une aura qui lui est familière à mesure qu’ils approchent du sommet. Sombre et destructrice.

Celle-là même utilisée lors de l'Insurrection.

Elijah régule sa respiration, prêt à attaquer à tout moment.

Édouard et Solange dégainent leurs armes à l'ouverture des portes. Allison, en position d’attaque, déploie une onde de feux follets qui voltiges sur plusieurs mètres, traversant les murs.

Au bout d’un instant, elle hoche la tête.

Jon prend le relaie en envoyant ses drones. Vite suivit par le blond et la métisse qui sécurise les lieux. Seul Elijah marche d’un pas décontracté dans l’immense hall dans lequel ils ont atterris.

En cercle parfait, les baies vitrées laissent une vue imprenable à trois cent soixante degrés sur l’entièreté du vaisseau ainsi que son dôme.

La tête levée, Elijah observe le centre de communication, comme peut supposer la structure au cœur de la pièce d’où dispose divers sièges et écrans indiquant le squelette de la Ville des Étoiles.

Ses yeux rouge suivent les mouvements saccadés du jeune brun, s’installant sur l’un de ces ordinateurs recouvert de boutons et levier en tout genre.

L’oreille tendue, Elijah l’entend informer Édouard que les automates gagnent les étages supérieur, continuant leur ramassage. Ce dernier réagit au quart de tour et faisant face aux portes désormais fermées, lève ses mains.

La tête penchée de côté, l’elfe ne rate pas une miette de l’étrange pouvoir. Ses paumes ouvertes frôles tout juste la surface en métal, dégages une chaleur si intense qu’elles arrivent à le faire fondre et souder les portes entre elles.

Ce qui l’intrigue, ce sont ces symboles inconnus ornant ses gants et prennent une teinte dorées. Aussi puissante qu’une flamme dans une forge naine.

— Jon.

Un cri d’urgence résonne dans le hall.

Se détournant du pouvoir du blond, Elijah avise le visage paniqué et pâle de la métisse, pointant du doigt quelque chose à l’extérieur.

S’approchant, l’elfe se poste juste à côté d’elle et considère cet étrange écran rouge qui flotte dans le ciel.

— Alerte, code zéro activé. Rejoignez les navettes aux portes indiquées. Autodestruction dans vingt minutes, récite Elijah, les sourcil froncés. Que signifie autodestruction ?

Solange le regarde les yeux rond et répond d’une voix montant crescendo.

— Ça veut dire que le vaisseau va exploser. Jon, elle crie de nouveau dans sa direction.

— Je suis sur le coup, s’active le brun, ses doigts tapant à grande vitesse sur le clavier.

Elijah trouvé étrange que la tour de contrôle de la Cité soit vide. Voilà la raison. Ils ont déjà tous évacués. Les automates restant récupères probablement le plus d’affaire que possible.

Plusieurs panneaux de signalement de danger ou d’interdiction apparaissent sur les écrans. D’un geste du bras, Jon envoie deux drones se connecter au terminal. Mais même avec leur soutien, il est dans l’incapacité d'accéder aux centre de données.

— Alaric, décolle le vaisseau maintenant, hurle Solange main appuyé sur l’oreillette.

Elijah lui jette un regard avant de le détourner rapidement pour regarder le blond rejoindre quatre yeux en courant. Le brun lui donne des instructions, leurs expressions s'assombrissent. Le chef lui propose quelque chose, le jeune s’arrête, réfléchit, et acquiesce.

— On trouvera un moyen pour partir, tente de rassurer Solange.

Même l’elfe peut entendre les cris de la tierce personne, ce qui le fait grimacer.

Le blond rejoint rapidement l’un des pilier en métal qui retient ces immenses vitres.

L’elfe profite quelque seconde de la vue en direction d’une montagne. S'il se souvient bien il s’agit du quartier nain, pratiquement à l’opposé de celui des elfes.

— Putain Alaric il reste même pas vingt minute avant l’explosion alors tire toi, sauve le plus de vie possible.

Affolée, Solange se passe une main sur son front recouvert de sueur. Le souffle court, son cœur tape contre ses tempes. Elle revoit brièvement son frère enlaçant Charlotte et son fils.

Est-ce que je vais mourir comme ça ? Sans avoir pu me venger ? Sans n’avoir rien accompli ?

Elijah s’écarte, tentant d’ignorer le coeur de la jeune femme perdre en force. En ardeur de la vie. Malgré ses propos, elle sait qu’elle ne sortira pas d’ici vivante.

L’elfe détache son attention quand il entend quelque chose se briser. Aiguisant son regard, l’elfe observe le blond ramollir la porte d’un petit boîtier avant de l’ouvrir.

Quel est ce pouvoir ?

La respiration rapide, Édouard prend une craie de sa poche et tente de tracer un symbole. Mais sa main tremblante lui fait défaut. Celle-ci tremble tellement que les traits sont désarticulés, incertains. Il a pourtant passé des années à les étudier.

Je vais mourir comme ça ? Sans avoir pu obtenir des réponses sur le sort funeste de mon fils ?

Elijah analyse le cercle digne d’un enfant. Il reconnaît quelque caractère, mais l’ensemble lui est totalement inconnu. Puis le blond tape dans ses mains et place ses paumes dessus. Ses gants brillent faiblement d’une lumière dorée. Le symbole se rempli d’énergie, libérant quelque étincelles.

Pour conséquence, les écrans, ainsi que d'étranges tubes qui traversent toute la pièce s'illuminent d’une couleur verte.

Il a infusé de l’énergie au point que celle-ci soit surchargée. Compris Elijah.

Ce faisant, des éclairs s’échappent de la pointe de la tour et atterrissent à l’autre bout de la Cité. Frappant un unique endroit.

Jon s’acharne sur le clavier. L’angoisse monte en lui. Il a beau réussit à diriger l’énergie éléctrique jusqu’au centrale, cela ne résout rien. À cause de ses mains moites, il doit taper plusieurs fois sur la même touche. La sueur s’écoulant de son front tombe dans ses yeux, lui faisant perdre de vue les codes.

Mais il continue. Il doit déclencher une panne électrique totale. Mettant ainsi fin à l’autodestruction et permettre aux retardataires de s’enfuir. Sauf que cela n’est pas suffisamment puissant.

À travers un autre écran, Jon ne cesse de voir les expressions désespérées et paniquées de la population que lui affiche les caméras et les drones de surveillance.

Il est hors de question de mourir comme ça. Mourir sans avoir répondu à son appel ? Sans avoir pus tenir ma promesse à ma fiancée ?

— Fais ce que je n’ais jamais pu faire Al, souffle Solange d’une voix vide. Occupe toi de mon frère, elle finit en raccrochant.

Elle essuie rageusement une larme, mais d'autres coules sur ses joues.

Elijah la regarde tenter de reprendre le contrôle sur cette émotion. Il observe la ténacité de Jon. Il constate le désespoir d’Edouard.

La main serrée sur son avant bras, il arrive à lire dans leurs cœurs comme dans un livre ouvert.

Pour finir, il pose ses yeux sur la renarde. Tout comme lui, elle n’a pas bougée depuis le début. Elle semble même encore plus calme et sereine que lui.

Curieux, Elijah la rejoint.

À ses côtés, l’elfe tressaille de surprise.

Ses iris d’un orange brillant sont recouverts d’un voile bleu pâle.

— Allison, il l'interpelle avec douceur.

Il doit agir avec subtilité pour la ramener, les personnes en transe sont sensible à l'environnement. Chaque mouvement peut provoquer un contre coup. Voir un arrêt du coeur.

Pour cette fois, juste un appel suffit. La renarde papillonne des yeux, chassant cette brume. Elle plonge son regard encore vague dans ceux de l’elfe.

— Le renard.

— Quoi ?

— Il est en colère.

Elijah inspecte ce qu’elle fixée. Il s’agit d’un escalier menant à une porte fermé. Sûrement un accès à l’étage supérieur d'où il sent cette aura. Quand une silhouette fantomatique du renard dévoilant ses canines apparaît durant le temps d’un souffle.

— Ignore-le, on va tous mourir de toute manière.

Allison est surprise de ses mots dure. Elle prend conscience de leur situation en inspectant autour d’elle. Malgré tout, son visage reste serein.

— C’est faux, tu est capable de nous sauver, elle assène d’une voix sûre.

— Et comment ?

La thériantrophe lui fait face main sur la hanche, sa queue secouant de droite à gauche derrière elle.

— Ce n’est pas notre moment. Ni à eux, ni à moi, s’approchant elle lance. Ni à toi.

Elijah perd son sourire au coin. Son regard devenu sérieux.

— On a tous quelque chose à accomplir. Solange pour sa famille. Édouard pour son défunt fils. Jon pour moi. Tariel pour son ami. Nail pour son père. Alaric pour ses parents. Holi pour Allaric. Moi pour mon amour. Mais toi ? Qu’est ce que tu as à accomplir ? Pour qui ?

Secoué, l’ancien Seigneur Phœnix met du temps avant de répondre.

— Je me demande. Peut-être n’ais je plus rien à faire, si ce n’est mourir.

Malgré son malaise, Elijah ne détourne pas le regard. Cette façon de parler ressemble aux prêtresse ou aux médiums.

Il les a en horreur.

— Non, ton existence va au-delà et tu le sais.

— Cela ne m’intéresse guère Allison. J’ai joué mon rôle pendant des siècles. Je suis fatigué et épuisé.

Ses yeux rouges détaillent le visage de chaque membre de ce groupe. Il regrette déjà de prendre sa décision dans un soupir.

— Mais tu a raison, chacun d’entre vous avez des choses à faire. Le glas de votre mort n’a pas encore sonné.

Sur ses mots, il laisse la renarde derrière lui et rejoint le centre de la pièce. Il plonge sa main dans l’une des poches de sa veste et rencontre cette surface froide qu’il connaît par cœur.

— Tout le monde écoutez moi, il crie à l’intention de chaque membre du groupe.

Ils le regardes, incrédules, surpris de son intervention lorsqu'il lance un regard au compte à rebours à l’extérieur. Il reste douze minutes.

— Jon, l’appel Elijah alors que le jeune homme lève sa tête penché sur son écran. J’ignore ce que tu fais mais stoppe tout de suite.

—J’y suis presque. Laisse moi juste un moment.

— Le temps et un luxe que l'on a rarement en guerre, cesse immédiatement. Je vais tous vous faire sortir de là.

— Et comment ? Demande Édouard d’un air suspicieux.

— Par la magie voyons, déclare l’elfe ironiquement avec un geste enfantin des bras. Avec l’aide de cet objet.

Il retire sa main de sa poche et laisse découvrir aux yeux du groupe une sphère en métal pas plus grosse que son poing. Faite d’un étrange métal, elle est recouverte de runes et d’anneaux amovibles.

Même les lunettes de Jon ne peuvent identifier son alliage.

— Qu’est ce que c’est ? Demande Solange en observant l’elfe s'agenouiller.

Il commence à tracer un cercle magique sur le sol en utilisant l’une de ses dagues, avec comme centre, cette relique.

— Il s’agit d’une sphère de téléportation. Aussi dit artefact de voyage.

— Téléportation, répète Édouard vraiment surpris.

— Je peux vous faire sortir d’ici, mais pour ça j’aurais besoins de ton aide, il déclare en plongeants ses yeux rouge dans ceux noisette de la jeune femme.

Solange sent son souffle se couper. Un mélange de peur et d’anticipation l'enveloppe.

— Pourquoi ? Elle souffle.

— Il faut rejoindre le vaisseau d’Alaric. Ton frère est là-bas. J’ai besoin de ton sang pour créer une connexion. Ne cherchez pas à comprendre, c’est un sort du Seigneur Phoenix.

— Une magie que vous gardiez jalousement, lâche Jon.

Car seuls les Maîtres des Oiseaux de Feu peuvent apprendre ce qu’ils appellent l’incantation absolu à l’époque de l’Ancien Monde.

Tout comme cette lame de sang qu’il a utilisé à l'entrée de la Tour. Un pouvoir destructeur et infini, tant qu’il y aura du sang autour de lui.

Elijah lève brièvement ses yeux sur lui, puis se redresse sur ses jambes.

— Bref, c’est pour ça que je te dis d’abandonner.

— Non, ce sort ne sauvera que nous. Tout ces gens dehors ? Même pas la moitié de la population à pu s’enfuir. Si j’arrive à causer cette surcharge alors…

— Tu donnes un sursis aux citoyens. Un second espoir aux survivants pour voir leurs familles, lâche l’elfe d’une voix froide. Sauve ceux que tu est capable de sauver, pour les autres, c’est la fin. Il te détesteront encore plus pour avoir essayer et échoue.

— Elijah, souffle Solange.

L’elfe recule de quelque pas pour se trouver au centre d’un petit cercle extérieur qu’il a tracé. La dague en main, il se tranche la paume sans la moindre hésitation.

Le sang s’écoule lentement avant que la blessure ne se referme. Le filet sanglant flotte au-dessus des tracés avant de fusionner avec eux. Brillant d’un rouge écarlate.

— Qu'importe si j’échoue. Je perds encore plus si je n’ai pas essayé, répond tardivement le brun.

— Jon, grogne l’elfe se concentrant sur son mana pour activer la sphère.

— Une décharge. Juste une et c’est la coupure assurée.

La main levé, paume face au cercle, Elijah dirige le flux de mana vers l’artefact qui se met à trembler et à flotter. D’une œillade, il prend note des neuf minutes avant l’explosion. Les yeux fermés, il affine ses sens.

Ces cris lui sont si familiers. Ces échanges de tirs. Ces pas précipités et ces pleurs d’enfants, perdus, apeurés. Tout comme les adultes qui ne cachent pas leur panique. Leurs poings frappent les portes qui pouvaient les conduire en sécurité.

Oui, malgré les millénaires d’écart, le cœur humain reste inchangé.

Cette scène se mélange à celle de son souvenir. À cette foule se précipitant le long du gouffre pour s’enfuir à travers le portail. Cette immense porte en arche de pierre, au bout du précipice. Les vagues frappent les falaises. L’énergie de l’arche était maintenue par cette élue venue des bas quartier.

Puis ces tirs, qui détruisent cette porte salutaire. Causant plus de cris. Mais l’élue a tenue bon. Cette même femme qu’on avait abandonnée, maltraitée, abusée. Elle s’est battue jusqu’à l’épuisement de son mana.

Il se souvient, alors qu’avec une division il avait engagé le combat pour donner le temps au citoyens de s’enfuir. Cette petite gamine serrer sa grand-mère, remerciée d'un geste de la main l’élue aux yeux bleu.

C’était la première fois qu’il l’a voyait sourire. Avec un visage si serein. Avant de finalement s’évaporer et finir en poussière, son mana utilisé jusqu’à la dernière goutte pour maintenir le portail en direction de l’Alter-Égo.

Mais surtout, ces citoyens qui n'ont pas pu s’enfuir avant sa mort, l’on maudits et injuriés pour son incapacité, disaient-ils.

Elle est morte pour sauver le plus de vie possible.

Mais le peuple l’a traité d’incapable.

Le pire, c’est que ce n’est pas la première fois qu’il assiste à ce spectacle.

Ouvrant les yeux, l’elfe jette un regard à Jon. Il ne veut pas que ce jeune homme subisse la haine des survivants. Mieux vaut qu’ils s'enfuient tous maintenant tant qu’ils en sont capables.

Sa main guérit encore recouverte de sang, se ferme brusquement en poing. La sphère cesse de trembler et s'effondre au centre du cercle.

Il se donne une tape sur le front, baragouinant une suite de mots inconnus en langue ancienne.

Sous le regard surpris du groupe, l’elfe se dirige vers l’immense baie vitré. Ses yeux rouges suivent les derniers éclairs qui tombent sur les étranges cylindres au bout de la Ville des Étoiles. Sûrement des batteries pour maintenir cette Cité en état de marche.

Lâchant un soupir, Elijah se tranche une deuxième fois la main, provoquant un crie d’inquiétude de la jeune femme. L’elfe lui lance une œillade, pensant qu’elle s’inquiète beaucoup trop des autres pour son propre bien, et, avec son sang, trace une rune sur la vitre qui leur est encore inconnu.

Seule Allison arrive à en reconnaître un.

— Elijah, elle l’appelle, ne sachant comment le remercier.

Il l’ignore et, posant la main à plat sur le cercle, il incante.

— Drago fulgur.

Éclair draconique, traduit immédiatement Jon.

Brusquement, les capteurs de la Tour grimpe à une vitesse fulgurante. Ahuris, le hacker regarde les détecteurs thermique et électrique devenir hors de contrôle.

Un orage éclate juste au-dessus de leur tête et traverse tout le vaisseau.

Une pluie d'éclairs plus violents et puissants les uns que les autres se déchaînent, se plient, forment une seule et même entité qui fonce la gueule grande ouverte en direction des batteries.

Aux yeux du groupe, c’est l’image d’un dragon qui attaque.

La personnification se jette sur les dômes qui explosent.

Immédiatement, la Ville des Étoiles tombe dans une obscurité totale. Provoquant d'autres cris de panique dans la Cité. Cessant tout combat sur le champ.

— Ça a marché, souffle Jon, le vaisseau utilise la réserve d’urgence. L’autodestruction est annulée. On a une demi-heure.

Choqué, chaque membre fixe le Seigneur Phœnix s’essuyer le sang qui s’écoule de son nez.

Les lèvres de Solange s'étirent en un sourire soulagé. Les dernières larmes lui échappe qu’elle efface d’un geste de la main.

Elle lui souffle un mot inaudible.

L’elfe hausse le sourcil, puis lui répond par un rictus sincère.

Quand une balle siffle dans l’air et plonge dans son épaule.

Figée, la jeune femme assiste impuissante, l’elfe s'effondrer contre la vitre. Les dents serrées, Elijah ne put se retenir de cracher du sang.

Sonné par le coup, il remarque le visage paniqué de Solange agenouillée devant lui, les mains sur sa blessure pour stopper l’hémorragie.

La vision trouble, il aperçoit Allison lancer plusieurs feux follet en direction du groupe d’homme en noir qui sont apparut de la porte qu’elle observée fixement il y a quelque minute.

Son ouïe sifflante, il entend malgré tout les échanges de tirs. Édouard se met à couvert alors qu’une balle frôle son épaule.

La respiration laborieuse, il regarde Jon faire encore des gestes incompréhensibles dans le vide. Suite à cela, ses trois drones restant viennent déployer leur bouclier devant le blond et eux.

Le reste lui est trouble, ppurtant il voit distinctement son regard.

Les yeux remplis d’envie et de désir de cette femme ne lui est pas inconnue.

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