III

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À peine Karl a-t-il ouvert et fait entrer Claire qu’elle l’embrasse fougueusement. Fermant la porte avec le pied, le trentenaire laisse ses doigts frôler la peau de la jeune femme. Sa main passée sous sa robe, il lui caresse cuisse et fesse, sa partenaire frissonne à ce simple contact. Et, tout en continuant leurs échanges buccaux, il la dirige vers le canapé. À cet instant, la jeune femme prend les commandes, elle le pousse. Il se retrouve assis sur le divan.

Debout face à lui, elle défait les attaches de sa robe qui tombe au sol. Effet garanti, Karl, le regard empli de désir, scrute ce corps presque entièrement dénudé. Elle le chevauche, leurs langues se retrouvent. Il l’enlace, lui caresse le dos, les côtes puis une de ses mains glisse vers les seins de sa partenaire. Il en englobe un, le malaxe. De doux baisers sur le haut de sa poitrine, il épie chacune de ses réactions. Tout en malaxant son sein durci, sa bouche s’attarde sur son mamelon. Claire laisse échapper des soupirs.

Le sexe de son Apollon prenant de la vigueur, elle bouge son bassin pour l’exciter davantage. Habilement, elle déboutonne sa chemise. Elle l’attrape par les cheveux, le forçant à la regarder, l’amenant à l’embrasser. Ses mains glissent affectueusement sur son torse. Elle embrasse ses pectoraux, sa langue joue avec ses tétons. Karl laisse échapper des râles, l’encourageant à continuer. La jeune femme sourit en défaisant la ceinture et le pantalon de son amant. Sa main se faufile sous le boxer, fait apparaître l’objet de sa convoitise. Ses lèvres continuent sa descente et, bientôt, Claire, tout en sensualité, se retrouve à genoux, face à ce pénis si imposant et si convoité. Gourmande de cette bandaison, elle ne se fait pas attendre.

Karl, bien calé contre le dossier, se laisse aller, regarde sa partenaire de jeu faire. Les doigts de la trentenaire le lui caressent, elle exécute quelques va-et-vient. Sa bouche la prend tout entière, la suçote, l’aspire. Sa main s’attarde sur ses testicules. Il sent la sève montée, ferme les yeux. Claire arrête de le sucer. Elle laisse sa langue voyager, lentement, doucement. Il ne faut pas qu’il vienne trop vite. Le gland puis la verge dans un mouvement de haut en bas puis de bas en haut. Sa main prend la suite tandis que sa bouche vient lécher et téter ses couilles. Karl est au bord de l’explosion, son ventre se contracte. Aucune femme ne lui avait fait une aussi bonne fellation.

— La vache, Claire !... J’en peux plus… Je vais…

Avant d’avoir fini sa phrase, la jeune femme reprend son pénis en pleine bouche et se lance dans un mouvement de succion vive et rapide. Karl pousse un râle de plaisir au moment où son sperme se déverse entièrement dans la gorge de sa partenaire qui n’en perd pas une goutte.

Claire se relève, Karl se redresse et lui embrasse les seins puis le ventre. Ses mains se faufilent sous son string, seul bout de tissu encore présent sur le corps de la jeune femme. Yeux dans les yeux, il le lui retire délicatement. Sa main vient caresser l’extérieur de sa cuisse, le bas de son ventre puis son pubis. Dans un mouvement de bras, il l’invite à se coucher sur le canapé. Le jeune homme s’installe au-dessus d’elle, l’embrasse à nouveau. Leurs langues s’entremêlent. Ses doigts glissent jusqu’aux lèvres intimes de sa partenaire, les découvrent. Ils caressent son clitoris, jouent avec sa vulve. Il enfonce deux doigts dans son vagin, de légers va-et-vient, Claire apprécie grandement.

Tout en continuant de la regarder, il retire ses doigts, lui propose. Sans hésitation, elle déguste sa propre jouissance. Les lèvres de son partenaire effleurent chaque parcelle de son corps, sa langue goûte sa peau. Poitrine, ventre, il joue avec la jeune femme, la frustre en ne retournant pas directement en son antre. Tout sourire, Karl lui caresse l’extérieur puis l’intérieur des cuisses, ses doigts remontent, frôlent ses grandes lèvres. Il continue de jouer avec le corps de Claire, évitant de s’aventurer vers le lieu de ses désirs. La jeune femme est sur le point d’imploser, elle en veut plus. Soudain, son pouce la pénètre légèrement, fait des mouvements circulaires. Sa langue lèche, susurre son bouton.

Claire soupire de plus en plus fort, a de plus en plus chaud. Elle se cambre. D’un bras, elle s’agrippe à l’accoudoir. De l’autre, elle tient la tête de son Apollon. Elle en demande plus. Karl s’exécute. Il inverse. Sa bouche rejoint ses petites lèvres, sa langue les effleure, il boit sa jouissance. Son pouce et son index jouent avec son clitoris. Ils le caressent, le pressent, le pincent légèrement.

Claire pousse des gémissements. Sa cambrure s’accentue, son pouls et sa respiration s’accélèrent. Elle perd pied. Il continue jusqu’à ce qu’elle s’abandonne complètement.

Karl se redresse, contemple ce corps désireux de plaisir. Il pose une de ses jambes sur son épaule, maintient la seconde contre le siège du divan. Son sexe glisse doucement entre ses lèvres intimes, le plus loin possible. Il observe la jeune femme avant de se retirer. Il la pénètre à nouveau, puissamment. La trentenaire a l’impression d’être empalée. Surprise, elle laisse échapper un petit cri. Le jeune homme s’arrête, la regarde, elle lui fait signe de continuer. Elle tient l’accoudoir de ses deux mains, est aux anges.

Il reprend, se retire le plus lentement possible avant d’entrer en elle avec autant de puissance. Il réalise plusieurs va-et-vient de ce genre. Claire apprécie, c’est la première fois qu’on la prend ainsi. À chacun de ses coups de hanches, elle mouille. Alors qu’elle est sur le point de jouir, Karl s’arrête, pose sa deuxième jambe sur son autre épaule. Il se laisse aller sur Claire, l’obligeant à soulever son bassin. Il appose chacune de ses mains sur l’accoudoir, de chaque côté de celles de sa partenaire.

Il l’embrasse tendrement, puis reprend ses va-et-vient. Il donne des coups de hanche puissants, rapides. La jeune femme gémit à chaque à-coup. Coincée par ses jambes et le poids de son amant, son corps cherche à se mouvoir de plaisir, mais en vain. Karl accélère encore, il sent son vagin se contracter de plus en plus. Elle atteint l’orgasme au moment où il éjacule. Il s’adonne à quelques coups de hanche plus doux, plus calmes avant de se retirer entièrement.

Il s’assoit face à Claire. Elle reprend son souffle, passe délicatement sa main sur son sexe humide. Ils se sourient, leurs corps ont encore soif de sexe.

La jeune femme se retourne et se met à quatre pattes, elle invite son partenaire de jeu à la prendre à nouveau. Karl se met à genoux, lui tient les hanches et la pénètre, au contraire de la première fois, le plus lentement possible avant de se retirer d’un coup sec. L’effet est immédiat. Claire a la sensation que son utérus lui est arraché. Il sent sa jouissance s’écouler tout le long de son phallus. Il intensifie ses va-et-vient puis, alors qu’il est entièrement en elle, il l’invite à descendre son torse. Ses seins touchent le divan. Comme la première fois, il se penche et se tient à nouveau à l’accoudoir. Il redémarre ses coups de hanche. Claire sent le poids de son corps sur elle, il la pénètre ardemment et profondément. Le frottement du tissu sur ses seins gonflés et ses tétons durcis est douloureux pour son plus grand plaisir.

Karl se donne plus que jamais. Le corps, le visage de Claire se crispent de passion. Elle soupire, gémit, crie. Les coups de reins puissants de son compagnon l’emmènent une nouvelle fois sur la voie de l’orgasme. Il se retire et laisse son sperme gicler sur les fesses de son amante.

La tension redescend, il s’affale à l’autre bout du divan et contemple son amante. Claire reste un moment allongée sur le ventre. Une sensation de bien-être l’a envahi et elle profite de ce moment paisible, de cette sérénité. Karl quitte, soudainement, le canapé et même la pièce. La jeune femme ne comprend pas cet étrange comportement. Il revient rapidement, s’assoit à ses côtés. Elle sent quelque chose d’humide effleurer son fessier, du tissu. Tout en balbutiant des excuses, il l’essuie. Claire en a un fou rire. C’est bien la première fois qu’on lui fait ça.

Il amène la serviette à la salle de bain et s’écroule à nouveau sur le divan. La jeune femme se redresse enfin. Elle le rejoint, se blottit contre lui et l’embrasse tendrement.

— Tu es incroyable ! Au premier abord, timide et légèrement introverti, mais niveau sexe, tu es une bête, mon cher !

— Tu n’es pas mal non plus… Tu m’as surpris quand tu t’es occupé de mon ami.

Il lui indique son sexe. Claire, naturellement, lui caresse d’un doigt.

— Qui n’en voudrait pas ?

Elle ressent une gêne du côté de son amant. Elle le regarde, interloquée.

— Ne me dis pas… Ne me dis pas que des femmes n’en ont pas voulu ?!

Karl est penaud, il acquiesce et lui explique que toutes les femmes n’apprécient pas ce type d’anatomie. Il donne quelques anecdotes, dont une de ses dernières rencontres. La première fois qu’ils ont couchée ensemble avait été catastrophique. Le vagin de sa partenaire de l’époque était trop petit et ils n’avaient pas pu aller jusqu’au bout. Elle avait refusé de l’aider et il avait dû se finir seul.

Claire l’écoute avec attention, le réconfortant comme elle peut. Elle s’installe confortablement à ses côtés et l’enserre avec tendresse, son visage enfoncé dans son cou. Elle respire son parfum, s’en imprègne. Ils restent ainsi de longues minutes. Jusqu’au moment où la jeune femme se rend compte de l’heure tardive.

Elle quitte son siège et enfile sa robe rapidement, tout en se confondant d’excuses. Elle a un rendez-vous le lendemain, ou plutôt ce jour, et doit se lever tôt. Elle embrasse une dernière fois Karl et s’en va.

Le jeune homme prend quelques secondes, minutes. Il se remémore cette folle soirée avant d’aller se coucher. Au moment de se lever, il remarque le string de Claire. Il le ramasse, enjoué.

— Un acte manqué ?...

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