L’ÉCRIVAIN VÉREUX
de
Khaled Haddad
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L’ÉCRIVAIN VÉREUX
Pô, un jeune écrivain patenté traîne l'ennuie de ses journées moisi par l'espoir de se faire un nom quand, un crépitement suivit d'une odeur de brûlé le tire de la solitude de ses rêve,il lève la tête et... Il s'exclame, "je suis le plus fortuné de l’espèce humaine!". Il s'approche d'un homme se tenant debout, adossé à la fumé de l'autodafé qu'il vient d'allumer. En vérité l'homme n'est autre qu'un mythe vivant, un symbole de la pensée moderne vénéré par tous dont Pô, celui ci s'approche encore de l'icone intellectuelle en bavant et l'interpelle une fois à sa hauteur:
_ Bonsoir ô majesté littéraire, pensé intellectuelle du monde moderne, puis je m'adosser à votre honneur?
Le maître ne bronche pas. Le jeune auteur s'approche encore et, soudain en regardant le feu aperçoit le titre de la dernière oeuvre de l'écrivain entrain de brûler au milieux de plusieurs autres de ses titres. Touts les Best seller de cet auteur adulé par la gente littéraire, de ces œuvres qui l'ont poussé aux sommets. Le jeune auteur sursaute, estomaqué,affolé, il commence par bégayer puis un crie de terreur quitte son palet, enfin des sons quittent sa bouche et se transforment petit à petit en mots:
_ Que faites vous là, je vois votre dernière oeuvre brûler au milieux de tout votre patrimoine. Vous êtes un penseur, un philosophe et le monde a beaucoup appris de vous, d'autant plus que je ne l'ais pas encore cette dernière oeuvre, pourquoi suis je le témoin d'un cauchemar?... Vos chef d'oeuvre aux prises des flammes.
A ce moment l'icone vénéré par Pô répond: "Le désir petit, (Pô ouvre grand la bouche en écarquillant les yeux avec un gloussement dans les tripes), le désir de possession qui a annihilé mon plaisir d'écrire, le monde a lu des œuvres sans âme, flagellés par le mensonge car, mon désir de gravir les échelons de la gloire, l'argent les femmes le pouvoir tous, ont induit ma plume de poisse, cette plume a dessiné au monde un leurre, une utopie (rire), elle leur a dessiné l'illusion d'une histoire et, comme tu vois le genre humain se complaît dans la médiocrité, tout comme toi petit.
J'ai choisie le camp des fallacieux, des perfides en quittant la rive où s'abreuve la vérité, j'ai quitté la voie de la sérénité pour m’asseoir sur le pied-piédestal du faux où, on m'avait toujours utilisé pour appliquer la diversion, leurrer les idées du commun. Le petit peuple était constamment enflammé par la perversion que mes écris ont perpétuellement nourris. J'ai abandonné mon identité pour alimenter l'illusion qui manipulait la plèbe et les décideurs me vénéraient.
Ne dit on pas que l'histoire est écrite par les vainqueurs... Je suis un vainqueur solitaire, sans débarcadère, issu de l'imaginaire pour créer un présent arbitraire; l'écrivain sanglote; je suis devenu un exemple, une icône mais, je suis submergé, engloutit par les vagues d'un océan utopique, difforme et apathique, l'océan est sans rives, sans fond et je me noie en crachant la lave de mes maux...
Sur ce Po, prend la parole:
_ Mais, mais monsieur, personne n'arrive à écrire sans émotions, sans énergie!...
_ Tout à fait petit, je suis désormais sujet à une écriture automatique, machinale, irréfléchie, tout ce qui n'est pas en concordance avec mes principes ou mes pensées. Je fais cela juste pour abolir la sérénité de la morale afin de créer un buzz et nourrir ma célébrité...
Po reprit encore une fois la parole:
_ Monsieur, vous êtes un auteur de grande classe et outre les romans, vous faites de la poésie, vous écrivez des scénari...
Un rire narquois lui coupa la parole, c'était l'auteur qui répondit:
_ Effectivement petit, se sont les films qui ont un impact direct sur les mentalités, le petit peuple est avide d'histoires à l'eau de rose, de fleurs charnelles ou encore de récits versatile, c'est la petit que j'intervient, comme d'autres auteurs à évincer la réalité en poussant l'inconscient collectif à choisir un mode de vie plutôt qu'un autre, le consommateur est notre victime!
_ Je ne comprend pas! fit Po.
_ Vois petit, la machination de la publicité qui te pousse à utiliser des produits futiles, et ta vie est devenue futile, maintenant, et après avoir mis le feu dans ma mauvaise foi, mon âme... Je veux m'en aller car comme tu vois je viens de m'immoler.
_ Attendez je vous pris, j'ai encore quelques questions à vous poser comme, la liberté d'expression; je trouve que vous n'avez rien à vous reprocher puisque vous êtes libre de vous exprimer comme vous le souhaiter. Expliquez moi s'il vous plais .
A ses mots, l'écrivain suicidaire le toisa d'un regard...
Po interrompit l'expression sarcastique du regard de son interlocuteur en demandant:
_ Vous avez le droit d'écrire car généralement on écrit tout en étant sur les traces des mocassins de nos muses et ...
_ Va petit... j'ai trahi mes principes et mes valeurs, j'ai trahi les miens et j'ai trahi l'histoire. J'ai trahi l'âme de ma plume et ma muse aussi. Je vis désormais dans le flegme de ma cupidité qui a effacé mon honneur.
A la fin de ces mots, l'écrivain abattu voulu rebrousser chemin mais il fut encore une fois retint par Po:
_ Attendez monsieur, je ne vous lâcherai pas avant d'avoir compris. Je veux des explications.
L'homme de la plume répondit alors en soupirant:
_ Vois tu, la liberté d'expression n'est en vérité qu'un moyen de provocation, un pouvoir que seul les hommes de la plume ou encore ceux de l'expression plastique ont les moyens d'en bénéficier. Ces idées sont naturellement véhiculés par les médias. Un abus de pouvoir en somme.
J'ai par ma plume tracé le chemin de l'expression de plusieurs pseudo intellectuel, se sont ceux qui prennent les idées des penseurs pour argent comptant.
J'ai ensuite appuyé mes réflexions absurdes par un cadre social ludique car les âmes faible sont toujours attirés par le futile, le médiocre...
Ils sont à l'image de loups que je dompte, je dresse pour après les libérer en leur intimant l'ordre d'attaquer l'inconscient collectif, ses loups se ne sont autre que les petits suiveur, mes soldats; tout comme toi. Cette horde me soutient, me vénère, m'adule tout en imbibant le troupeau d'un poison appelé conditionnement, je leur hôte la faculté de penser.
L'écrivain qui jusque là avait la tête baissé, lève son regard vers un Po de marbre pour continuer son monologue avec le sourire cette fois:
_ Et veux tu savoir ce qui me fais le plus rire ou plus exactement jouir? Le fait que certains se targuent d'être des hommes d'esprit!
L'écrivain se tue avec un sourire au coins des lèvres en attendant de répondre à une autre question qui ne se fit pas attendre:
_ Je suis estomaquer monsieur, vous avez probablement besoin de vous reposer, de prendre des vacances!
_ Non petit, j'ai créer le conformisme et ceux qui se prennent pour des nihilistes ne font qu'appuyer les principes fondateurs de mes dogmes.
_ Vos dogmes? L'interrogea Po.
_ Tout à fait, ce ne sont que des courants de pensées destines à éparpillés les esprits et créer une dissonance cognitive chez le consommateur!...
_ Beh... Le monde?
_ Le monde est petit!
_ Vous avez quand même le droit à la conscience, vous ne pouvez pas vous en vouloir!
_ Ecoute petit, le droit de conscience a été élaboré et voté justement afin de priver l'Homme de la liberté de conscience. Il n'est plus libre puisqu'on lui offre le droit à la conscience ainsi, il aura la conscience tranquille tout en étant versé dans la malversation, foutaise...
_ Les droits de l'Homme???
_ La naissance te donne le droit à la vie, alors que l'usure te donne le droit à la mort, tout le reste n'est que propagande.
_ Je vois, donc l'usure se fais plus rapidement en cas d'accident. Bon, vous n'avez fais qu'insulter le genre humain depuis tout à l'heure!
_ Je te rappelle que tu me l'as demander par tes questions incultes. J'ai peut être brûlé quelques bouquins mais, mes idées voyagerons de part les ages, il faut que je rétablisse l'équilibre!
_ Je ne vois pas pourquoi vous changer d'avis puisque vous maîtrisiez si bien les choses.
_ Il se trouve que j'ai lu un livre qui porte un grand "L". Il est écrit en arabe petit.
_ Je ne vois pas!
_ Il faut tout d'abord te défaire de ta prison fantôme pour pouvoir voir, te libérer intérieurement, une fois chose faite, étudie Le soigneusement en évitant le comportement des Hommes car ceux ci sont nuisible.
Sur ces mots, l'écrivain rendit l'âme!...
KHALED HADDAD
Pô, un jeune écrivain patenté traîne l'ennuie de ses journées moisi par l'espoir de se faire un nom quand, un crépitement suivit d'une odeur de brûlé le tire de la solitude de ses rêve,il lève la tête et... Il s'exclame, "je suis le plus fortuné de l’espèce humaine!". Il s'approche d'un homme se tenant debout, adossé à la fumé de l'autodafé qu'il vient d'allumer. En vérité l'homme n'est autre qu'un mythe vivant, un symbole de la pensée moderne vénéré par tous dont Pô, celui ci s'approche encore de l'icone intellectuelle en bavant et l'interpelle une fois à sa hauteur:
_ Bonsoir ô majesté littéraire, pensé intellectuelle du monde moderne, puis je m'adosser à votre honneur?
Le maître ne bronche pas. Le jeune auteur s'approche encore et, soudain en regardant le feu aperçoit le titre de la dernière oeuvre de l'écrivain entrain de brûler au milieux de plusieurs autres de ses titres. Touts les Best seller de cet auteur adulé par la gente littéraire, de ces œuvres qui l'ont poussé aux sommets. Le jeune auteur sursaute, estomaqué,affolé, il commence par bégayer puis un crie de terreur quitte son palet, enfin des sons quittent sa bouche et se transforment petit à petit en mots:
_ Que faites vous là, je vois votre dernière oeuvre brûler au milieux de tout votre patrimoine. Vous êtes un penseur, un philosophe et le monde a beaucoup appris de vous, d'autant plus que je ne l'ais pas encore cette dernière oeuvre, pourquoi suis je le témoin d'un cauchemar?... Vos chef d'oeuvre aux prises des flammes.
A ce moment l'icone vénéré par Pô répond: "Le désir petit, (Pô ouvre grand la bouche en écarquillant les yeux avec un gloussement dans les tripes), le désir de possession qui a annihilé mon plaisir d'écrire, le monde a lu des œuvres sans âme, flagellés par le mensonge car, mon désir de gravir les échelons de la gloire, l'argent les femmes le pouvoir tous, ont induit ma plume de poisse, cette plume a dessiné au monde un leurre, une utopie (rire), elle leur a dessiné l'illusion d'une histoire et, comme tu vois le genre humain se complaît dans la médiocrité, tout comme toi petit.
J'ai choisie le camp des fallacieux, des perfides en quittant la rive où s'abreuve la vérité, j'ai quitté la voie de la sérénité pour m’asseoir sur le pied-piédestal du faux où, on m'avait toujours utilisé pour appliquer la diversion, leurrer les idées du commun. Le petit peuple était constamment enflammé par la perversion que mes écris ont perpétuellement nourris. J'ai abandonné mon identité pour alimenter l'illusion qui manipulait la plèbe et les décideurs me vénéraient.
Ne dit on pas que l'histoire est écrite par les vainqueurs... Je suis un vainqueur solitaire, sans débarcadère, issu de l'imaginaire pour créer un présent arbitraire; l'écrivain sanglote; je suis devenu un exemple, une icône mais, je suis submergé, engloutit par les vagues d'un océan utopique, difforme et apathique, l'océan est sans rives, sans fond et je me noie en crachant la lave de mes maux...
Sur ce Po, prend la parole:
_ Mais, mais monsieur, personne n'arrive à écrire sans émotions, sans énergie!...
_ Tout à fait petit, je suis désormais sujet à une écriture automatique, machinale, irréfléchie, tout ce qui n'est pas en concordance avec mes principes ou mes pensées. Je fais cela juste pour abolir la sérénité de la morale afin de créer un buzz et nourrir ma célébrité...
Po reprit encore une fois la parole:
_ Monsieur, vous êtes un auteur de grande classe et outre les romans, vous faites de la poésie, vous écrivez des scénari...
Un rire narquois lui coupa la parole, c'était l'auteur qui répondit:
_ Effectivement petit, se sont les films qui ont un impact direct sur les mentalités, le petit peuple est avide d'histoires à l'eau de rose, de fleurs charnelles ou encore de récits versatile, c'est la petit que j'intervient, comme d'autres auteurs à évincer la réalité en poussant l'inconscient collectif à choisir un mode de vie plutôt qu'un autre, le consommateur est notre victime!
_ Je ne comprend pas! fit Po.
_ Vois petit, la machination de la publicité qui te pousse à utiliser des produits futiles, et ta vie est devenue futile, maintenant, et après avoir mis le feu dans ma mauvaise foi, mon âme... Je veux m'en aller car comme tu vois je viens de m'immoler.
_ Attendez je vous pris, j'ai encore quelques questions à vous poser comme, la liberté d'expression; je trouve que vous n'avez rien à vous reprocher puisque vous êtes libre de vous exprimer comme vous le souhaiter. Expliquez moi s'il vous plais .
A ses mots, l'écrivain suicidaire le toisa d'un regard...
Po interrompit l'expression sarcastique du regard de son interlocuteur en demandant:
_ Vous avez le droit d'écrire car généralement on écrit tout en étant sur les traces des mocassins de nos muses et ...
_ Va petit... j'ai trahi mes principes et mes valeurs, j'ai trahi les miens et j'ai trahi l'histoire. J'ai trahi l'âme de ma plume et ma muse aussi. Je vis désormais dans le flegme de ma cupidité qui a effacé mon honneur.
A la fin de ces mots, l'écrivain abattu voulu rebrousser chemin mais il fut encore une fois retint par Po:
_ Attendez monsieur, je ne vous lâcherai pas avant d'avoir compris. Je veux des explications.
L'homme de la plume répondit alors en soupirant:
_ Vois tu, la liberté d'expression n'est en vérité qu'un moyen de provocation, un pouvoir que seul les hommes de la plume ou encore ceux de l'expression plastique ont les moyens d'en bénéficier. Ces idées sont naturellement véhiculés par les médias. Un abus de pouvoir en somme.
J'ai par ma plume tracé le chemin de l'expression de plusieurs pseudo intellectuel, se sont ceux qui prennent les idées des penseurs pour argent comptant.
J'ai ensuite appuyé mes réflexions absurdes par un cadre social ludique car les âmes faible sont toujours attirés par le futile, le médiocre...
Ils sont à l'image de loups que je dompte, je dresse pour après les libérer en leur intimant l'ordre d'attaquer l'inconscient collectif, ses loups se ne sont autre que les petits suiveur, mes soldats; tout comme toi. Cette horde me soutient, me vénère, m'adule tout en imbibant le troupeau d'un poison appelé conditionnement, je leur hôte la faculté de penser.
L'écrivain qui jusque là avait la tête baissé, lève son regard vers un Po de marbre pour continuer son monologue avec le sourire cette fois:
_ Et veux tu savoir ce qui me fais le plus rire ou plus exactement jouir? Le fait que certains se targuent d'être des hommes d'esprit!
L'écrivain se tue avec un sourire au coins des lèvres en attendant de répondre à une autre question qui ne se fit pas attendre:
_ Je suis estomaquer monsieur, vous avez probablement besoin de vous reposer, de prendre des vacances!
_ Non petit, j'ai créer le conformisme et ceux qui se prennent pour des nihilistes ne font qu'appuyer les principes fondateurs de mes dogmes.
_ Vos dogmes? L'interrogea Po.
_ Tout à fait, ce ne sont que des courants de pensées destines à éparpillés les esprits et créer une dissonance cognitive chez le consommateur!...
_ Beh... Le monde?
_ Le monde est petit!
_ Vous avez quand même le droit à la conscience, vous ne pouvez pas vous en vouloir!
_ Ecoute petit, le droit de conscience a été élaboré et voté justement afin de priver l'Homme de la liberté de conscience. Il n'est plus libre puisqu'on lui offre le droit à la conscience ainsi, il aura la conscience tranquille tout en étant versé dans la malversation, foutaise...
_ Les droits de l'Homme???
_ La naissance te donne le droit à la vie, alors que l'usure te donne le droit à la mort, tout le reste n'est que propagande.
_ Je vois, donc l'usure se fais plus rapidement en cas d'accident. Bon, vous n'avez fais qu'insulter le genre humain depuis tout à l'heure!
_ Je te rappelle que tu me l'as demander par tes questions incultes. J'ai peut être brûlé quelques bouquins mais, mes idées voyagerons de part les ages, il faut que je rétablisse l'équilibre!
_ Je ne vois pas pourquoi vous changer d'avis puisque vous maîtrisiez si bien les choses.
_ Il se trouve que j'ai lu un livre qui porte un grand "L". Il est écrit en arabe petit.
_ Je ne vois pas!
_ Il faut tout d'abord te défaire de ta prison fantôme pour pouvoir voir, te libérer intérieurement, une fois chose faite, étudie Le soigneusement en évitant le comportement des Hommes car ceux ci sont nuisible.
Sur ces mots, l'écrivain rendit l'âme!...
KHALED HADDAD
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