16. L'amour au coin du feu

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Alken

Le jour se lève à peine et j'ouvre les yeux sans savoir où je suis dans un premier temps. Tout ce que j'ai en tête, c'est que Joy est dans mes bras, habillée de sa petite nuisette, ses fesses délicieusement nichées contre mon ventre, les yeux fermés mais l'esprit ouvert vers de doux rêves si j'en crois le sourire qu'elle arbore.

Je profite de longues minutes de sa chaleur, de la montée du désir que la vue de ses voluptueuses courbes provoque chez moi, avant de me lever. Je prépare le café et le petit déjeuner pour tout le monde. Rapidement, Theo et Kenzo descendent, déjà tout habillés. Leur arrivée tout sauf discrète réveille mon amoureuse qui s'étire de manière féline dans le canapé lit. Les deux jeunes ne perdent pas une miette du spectacle et se rincent l'œil sans vergogne. Il faut dire qu'il y a de quoi. Ma Chérie est tout simplement magnifique et ce n'est pas surprenant que même mon fils et son petit ami soient subjugués.

— Bonjour les jeunes ! lancé-je pour les faire revenir sur Terre. Le spectacle vous plaît ? On a une belle vue d'ici, n'est-ce pas ?

Les deux rigolent et reportent enfin leur attention sur moi.

— Bonjour Prof, répond Théo. Comment tu fais pour dormir sans passer la nuit à profiter de cette vue ? Les montagnes appellent à l'escalade et les vallées à l'exploration !

— Que de métaphores de bon matin, Théo. C'est l'altitude qui te rend poète ? Mais c'est vrai que je passe pas mal de temps à me perdre dans ce paysage divin et magique. Bien dormi, Kenzo ?

Tout en parlant, je suis revenu près de ma jolie brune qui m'adresse un sourire rayonnant et se cale dans mes bras pour m'embrasser.

— Très bien dormi, oui, P’pa ! Merci d’avoir préparé le petit déjeuner. On mange un bout et on file sur les pistes. Théo et moi, on va sur celle du Grand Brisou. Il faut qu’on se dépêche car il y a souvent du monde aux remontées.

— Eh bien, profitez bien, je crois que Joy est encore endormie et qu’on sortira seulement dans quelques heures. On va plutôt faire la piste du Grand Bisou, nous.

Je la câline alors qu’elle me sourit et n’a encore prononcé aucun mot ce matin. Malgré son silence, elle a déjà enchanté la matinée des trois hommes présents, c’est fou cette magie qu’elle possède ! Pendant que les garçons mangent, je me contente de la caresser et l’admirer.

— Bizarrement, je n’ai pas l’impression que ça te dérange de rester là, murmure-t-elle finalement en glissant sa main sous mon tee-shirt.

Que répondre à ça ? Bien sûr que non, ça ne me dérange pas. Au contraire, ça m’enchante et je sais que nous allons pouvoir profiter de quelques heures, juste tous les deux. Je lui souris et l’embrasse à nouveau alors que Kenzo nous charrie un peu.

— Vous n’arrêtez pas, tous les deux ! On dirait deux adolescents qui découvrent le plaisir de faire des bisous. Vous êtes mignons ! P’pa, si tu veux, je t’expliquerai comment on fait les bébés. Et sortez couverts surtout ! rigole-t-il alors que Théo se joint à lui.

— T’inquiète pas pour ça, je t’assure que ton paternel sait très bien comment on fait, pouffe Joy. Tu ne veux pas de petit frère ou de petite soeur ? Quel égoïsme !

— Ah non, pas de détails, s’il te plaît, Belle Maman ! Je te crois sur parole. Et pour le petit frère, c’est à vous de voir, mais je crois que tu as une carrière à lancer, d’abord. Ce serait dommage de priver le monde de la danse de ta présence.

— On se retrouve à midi pour manger ou vous comptez passer toute la journée sur les pistes ? leur demandé-je après avoir déposé quelques baisers dans le cou de Joy qui en est presque à ronronner dans mes bras.

— On va s’arrêter pour manger, quand même ! dit Théo. On peut déjeuner ensemble, si vous n’êtes pas trop occupés.

Je me lève et vais chercher un café que je ramène à Joy qui paresse toujours au lit. Elle me gratifie d’un immense sourire en se saisissant de la tasse chaude qui vaut bien toutes les difficultés dans lesquelles nous met notre situation.

— On se fait une tartiflette à la Chicholière ? Je réserverai une table. Douze heures trente, ça vous va ?

— On fait ça, P’pa ! Et vous viendrez skier avec nous cet aprem ?

Je jette un œil à Joy qui acquiesce après une légère réflexion. Je crois qu’elle a envie mais qu’en même temps, elle hésite.

— Oui, on fait ça. Désolé pour votre amie, je crois que ce matin, elle a décidé de garder le silence et de rester mystérieuse, ajouté-je alors qu’elle lève les yeux au ciel. Bon amusement sur les pistes ! Attention à vous !

— Ça ne fait pas de mal quand elle se tait, au moins, elle ne me demande pas de ranger mes affaires, ricane Kenzo. Bonne matinée, les tourtereaux. Et n’oubliez pas, sortez couverts !

Kenzo vient me faire une bise sur la joue avant de sortir avec Théo. J’admire quelques secondes la vue de la route enneigée, des sommets couverts d’une poudreuse prometteuse et je referme la porte derrière eux. Quand je me retourne, je constate que Joy s’est recouchée. Elle est allongée sur le ventre et repose sa tête sur ses bras. D’où je suis, j’ai une vue imprenable sur ses fesses nues dévoilées par la nuisette remontée du fait de sa position. Je souris et, une nouvelle fois, me félicite de la chance que j’ai d’avoir une telle femme dans ma vie. Je vais remettre une bûche dans la cheminée, relance le feu qui dégage une douce odeur de bois ainsi qu’une agréable chaleur, puis viens m’asseoir sur le canapé, à côté de ma magnifique brune. Je pose mes mains sur ses chevilles nues et je les caresse doucement.

— Tout va bien, ma Chérie ? demandé-je doucement en continuant à caresser ses jambes, remontant lentement sur ses magnifiques cuisses que je parcours de mes doigts.

— Tout va très bien, ronronne-t-elle. J’ai du mal à émerger, ce matin, mais je sens que la suite de la matinée est prometteuse.

— Oui, tu as un chevalier servant juste là pour te faire profiter de cette matinée.

Je me penche et lui dépose de petits bisous dans le cou tout en caressant maintenant ses jolies fesses. Elle garde les yeux fermés et se laisse aller totalement au plaisir de cet instant partagé. Le feu crépite derrière moi et j’ai l’impression que nous sommes au paradis. Je remonte mes mains sur son dos et Joy m’interrompt quelques secondes, le temps de se redresser et se débarrasser de sa nuisette qu’elle jette au sol. Le mouvement qu’elle fait me permet d’admirer ses seins qui se retrouvent juste devant ma bouche et je ne résiste pas à la sensation de venir happer un de ses tétons déjà bien tendus entre mes lèvres gourmandes. Elle sourit et me repousse avant de reprendre sa position sur le ventre. Mes mains reprennent donc leur ballet sur son dos et ses fesses et j’essaie de n’oublier aucun centimètre de sa peau. Plusieurs fois, je passe mes mains sur ses épaules, ce qui la fait gémir de contentement.

Je m’arrête quelques instants et m’amuse de la voir se tourner vers moi vivement pour râler, mais quand elle constate que je suis en train de me débarrasser de mon tee-shirt et de mon boxer, elle retrouve le sourire et admire le spectacle.

— Mad ame est soulagée de voir que je ne me suis pas enfui ? ricané-je gentiment.

— Madame aime trop le traitement auquel elle a droit ce matin, alors oui, un peu quand même, sourit-elle.

Elle se retourne alors et passe ses mains derrière sa tête, m’offrant désormais une vue sur le devant de son corps tout aussi appétissant que le derrière. Le reflet des flammes de la cheminée se dessinent dans ses yeux bleus et, pendant un instant, je ne suis capable de rien sauf de l’admirer, mon sexe qui se dresse de plus en plus fièrement devant moi.

— Joy, tu es vraiment trop belle, murmuré-je en m’agenouillant entre ses jambes.

Je me remets à lui caresser les jambes et passe mes doigts à plusieurs reprises entre ses lèvres qui s’humidifient rapidement. J’adore jouer ainsi avec sa jolie toison, et je ne résiste pas à la tentation de venir goûter à ce désir qui inonde déjà son intimité. Quand ma langue entre en contact avec son clitoris, elle pose ses mains sur ma tête pour m’inciter à continuer. J’aime sentir son plaisir monter au fur et à mesure de mes caresses. Plus je la lèche, plus elle me permet de savourer son délicieux nectar. J’intensifie mes mouvements et enfonce mon index en elle alors que j’attrape son bouton de plaisir entre mes lèvres. J’ai la joie de voir que mon traitement fait de l’effet car elle ne retient plus ses cris et ses gémissements. Et, au lieu de répondre favorablement à sa demande de m’arrêter, je continue de plus belle jusqu’à la sentir se tendre complètement sous moi. Elle jouit sous ma bouche et mes caresses pour mon plus grand plaisir et je continue jusqu’à ce qu’enfin, elle se calme un peu et revienne parmi nous.

Quand je me redresse, je lui laisse à peine le temps de reprendre son souffle et je l’embrasse, plein de passion et d’envie, en me positionnant entre ses jambes. Sa langue vient immédiatement jouer avec la mienne et nous partageons avec délice un baiser au goût de son plaisir. Je m’enfonce légèrement en elle et m’amuse de voir qu’elle presse sur mes fesses pour que j’y aille plus fort, plus profondément, mais je résiste et fais monter la tension entre nous.

— Tu m’as l’air bien pressée, ce matin, ma Chérie. Nous avons toute la matinée, tu sais ? m’amusé-je à dire en me contrôlant pour ne pas la pénétrer plus fortement.

— On a toute la matinée pour plusieurs rounds, non ? Ou tu comptes te contenter d’un petit coup et basta ? rit-elle en agrippant plus fortement mes fesses. Prends-moi Alken, s’il te plaît…

— Un petit coup et puis basta, hein ? Tu crois vraiment que ça pourrait me satisfaire ? Joy, avec toi, faire l’amour, c’est magique et si je pouvais, je passerais ma vie, juste là, à satisfaire la moindre de tes envies, rétorqué-je en m’enfonçant en elle.

L’étreinte qui s’ensuit est passionnée et Joy répond à chacun de mes mouvements. Je reste maître du rythme mais elle s’adapte à chacune de mes poussées. Je saisis ses jambes que je passe autour de mes hanches et, appuyé sur mes coudes, je la pénètre de toute ma longueur. C’est incroyable comme sa vulve est serrée sur mon sexe bandé et comment elle m’aspire et m’attire en elle. Je prends de plus en plus d’ampleur et de vitesse dans mes mouvements. J’adore quand je sens ses ongles s’enfoncer dans mes fesses, quand sa bouche vient me mordiller le cou et que le plaisir se fait entendre autant qu’il se voit. Nous faisons l’amour avec une force et une passion exceptionnelle et quand enfin, je la sens se contracter sur ma hampe, qu’elle ouvre la bouche et pousse un gémissement qui semble l’emporter sur une autre planète, je me laisse à mon tour aller au plaisir et me déverse en elle dans une jouissance dont la puissance me coupe le souffle et me fait voir des étoiles.

Je me cale ensuite tout contre elle, sans ressortir de son antre, et reprends mes caresses douces sur ses seins, son ventre, ses jambes. Mes lèvres se déposent dans son cou tendrement et nous profitons tous les deux de la douce félicité dans laquelle nous a plongés notre orgasme.

— Je suis désolé, Joy, dis-je doucement dans son oreille que je mordille. J’ai oublié de sortir couvert… Tu ne le diras à personne, hein ?

— Promis, ce sera notre petit secret. Mais, s’il te plaît, continue d’oublier, j’adore ça, murmure-t-elle avant de m’embrasser tendrement.

Nous profitons de quelques instants, allongés près du feu qui continue à crépiter à côté de nous. Joy ne dit rien, mais elle a passé une main entre nos deux corps et elle se caresse doucement alors qu’elle contracte volontairement son intimité sur mon sexe qui retrouve peu à peu une nouvelle vigueur.

— Tu crois qu’on peut faire combien de rounds avant le déjeuner ? demandé-je, ravi de partager ces moments divins en sa compagnie.

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