Chapitre 1

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Le vent soufflait abondamment sur la principauté de Makomo, une grande ville à l’Est de Southberg. Reyna écarta sur le côté de son oreille quelques mèches de sa chevelure écarlate que le vent ramenait devant ses yeux. Elle déambulait dans la ville en trimballant un seau rempli d’eau à la main. Alors qu’elle rentrait gaiement chez elle, une vieille femme l’interpella :

- Reyna ma petite, tu pourrais m’aider s’il te plaît ?

Reyna se retourna et vit la dame qui portait trois gros sac de fruits visiblement trop lourd pour son âge assez… Avancé.

- Bien sûr ! Lui sourit Reyna en empoignant deux sac dans sa main droite, l’autre étant prise par le seau d’eau.

- Tu es un amour ! La complimenta la dame.

Après quelques minutes, ils arrivèrent enfin devant la maison de la vieille dame qui remercia Reyna avant de rentrer chez elle. Reyna reprit donc son chemin. Comme d’habitude, la ville était plutôt animée. Malgré les nombreux habitants, une atmosphère familiale y régnait. Les gens discutaient chantaient et mangeaient avec la joie de vivre. Bref, le quotidien quoi ! Reyna étant plutôt appréciée par les autres habitants, ces derniers ne se privaient pas de la saluer chaque fois qu’il la voyait. Autant dire que ça faisait un sacré paquet de fois dans la journée. Peut-être était-ce aussi dû à la notoriété de son père. Un homme riche au fort caractère, mais surtout respecté de tous de par son travail. Car en effet, Jonas Osaka, de son nom, était un mercenaire au service des laboratoires DragLabs. Une association spécialisée dans les expérimentations draconiennes sur les êtres humains. Autant dire qu’en contrariant cet homme on allait au-devant de graves ennuis. Mais ce qui faisait de Jonas un homme encore plus craint était surtout sa maîtrise exceptionnelle de l’arme blanche. Un des meilleurs épéistes de tous les temps.

Reyna parvint finalement à rentrer chez elle après avoir saluée près d’une vingtaine de personnes. Mais son calvaire était loin d’être finit. A peine eût-elle mit un pied chez elle, une maison en pierre ne comportant aucun étage, qu’elle entendait déjà ses parents se disputer. En fait, cela ne la surprenait pas étant donné que ça arrivait tous les soirs. Sa mère supportait de moins en moins les missions à rallonge de son père et sa manie de trimballer ses sabres partout. Cependant aujourd’hui, le ton semblait un peu plus haut que les autres jours mais cela n’inquiétait en aucun cas Reyna qui sortit de la maison pour leur laisser leur « intimité ».

- Surtout ne vous gênez pas pour moi, hein ! Leur cria -elle sachant pertinemment qu’ils ne l’écoutaient pas.

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