Gare  au vertige !

Une minute de lecture

Face aux multivers deux réactions me surprennent.

Une conséquence logique de l’existence des multivers est la possibilité que ma vie, toutes les vies se répètent des milliards de fois à l’infini.

Je m’attendais à de l’incrédulité, de l’enthousiasme, de la curiosité.

Il n’en est rien, la réaction la plus fréquente est la peur, voire l’hostilité.

C’est étrange, car ces vies sont hypothétiques.

Admettons qu’elles soient probables, chaque vie demeure, pour celle ou celui qui la vit, unique, c’est sa vie !

Certes, savoir qu’elle se reproduira à l’infini est dérangeant, mais en l’état actuel de nos connaissances, ces milliards de vies restent séparées, inatteignables.

Moi, j’y vois plutôt un encourageant signe de notre immortalité ?

Ma deuxième surprise est l’introduction de Dieu.

C’est un enjeu métaphysique majeur, mais, ici, il est déplacé.

Quand Napoléon s’étonna de ne pas trouver de traces de Dieu, dans l’Essai philosophique sur les probabilités de Laplace, ce dernier répondit : « Sire, je n’ai pas eu besoin de cette hypothèse.»

La position des scientifiques n'a pas changé , elle s'est même durcie.

Notre univers est très exactement programmé pour l'apparition de la vie.

Certains réglages se font au-delà du centième chiffre après la virgule.

Le hasard devient impossible, il reste soit Dieu, soit les multivers.

Si 10 puissance 500 univers existent, Dieu n’est plus nécessaire.

Mais la question est complexe et nous reviendrons longuement sur ce point !

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 4 versions.

Vous aimez lire phillechat ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0