Nous partons d’une hypothèse : notre univers visible n’est pas le seul.

Il est composé de 10 puissance 89 particules et nous supposons que

1) Nos vies, nos pensées, notre terre, notre galaxie, nos amours et nos haines, tout absolument tout s’explique par l’agencement de ces particules.

Oui, c’est un parti pris matérialiste, assumé et discutable : nous y reviendrons.

2) Cet univers visible n’est rien, une infinitésimale goutte d’eau dans un univers cosmologique infini ou quasiment infini.

C’est une hypothèse très réaliste, pour ne pas dire une quasi-certitude.

Après tout, sur terre, nous savons bien que le monde ne s’arrête pas à notre ligne d’horizon et se poursuit bien au-delà.

L’univers n’a aucune raison de s’arrêter aux quarante milliards d’années-lumière visibles.

Nous savons qu’il continue bien au-delà, avec d’autres planètes, d’autres étoiles, d’autres galaxies, d’autres amas de galaxies.

Techniquement, les physiciens disent que l’univers est homogène et isotrope.

3) Logiquement, notre univers doit se répéter avec des différences et aussi à l’identique.

C’est incroyable et pourtant irréfutable, si vous acceptez les hypothèses un et deux.

Je vis, vous vivez, nous vivons la même vie, des milliers, des millions, des milliards de fois.

Et cet univers cosmologique, cette répétition à l’infini de nos existences sont, certes, une hypothèse, mais une hypothèse hautement probable.

Cette hypothèse sera la nôtre, mais elle est discutable et discutée...