Deux ans avant la rébellion.

Je pense à l’orée de ce bois mirifique

Et j’ouvre les aurores en pagaille

Aujourd’hui, je suis libre, libre de vivre

Je pense à vous mes enfants, à vous mon peuple,

Ce psaume est pour les bienheureux

Pour les femmes célibataires, en couples, ou bienheureuses

Pour elles, je suis et pour toujours, je suis leur.

Allons-y dès l’aube ensemble chanter, vivre, festoyer.

En ce début de matinée, le Roi avait chanté, mais plus reculé dans le royaume, deux hommes se bouchèrent les oreilles. Visiblement, ils en avaient marre d’entendre le Roi chanter tous les matins. Deux nobles qui en avaient assez de se plier aux exigences de la royauté. L’un Robert et l’autre Samuel passaient le plus clair de leur temps à inciter le public à se joindre à eux. En posant une politique plus libérale où chacun et chacune pouvait manger à sa guise, comme gouter de la viande prohibée, les pâtes étant au prix fort et les céréales n’étaient pas à la portée de tous. Quant à l’alcool, n’était autorisé que si le Roi en buvait. Tout ce que faisait le Roi était libre de choix. Les plats se consommaient en fonction de la classe sociale. Et les deux nobles voulaient plus encore. Et c’est ainsi que commença la première manifestation.