4 - 6

5 minutes de lecture

Il était en boule, devant ma porte. Il m’attendait depuis des heures. On l’avait cherché partout, sauf à l’endroit où il attendait du réconfort.

Je m’assis à côté de lui. Les paroles étaient inutiles. Je l’enveloppai de mon bras, le tirai doucement vers moi. Il accepta cette invitation et se blottit. Je caressai la soie de ses cheveux. Il ne pleurait pas, mais je le sentais vide de larmes. Pauvre enfant, par ma faute.

Nous sommes restés longtemps. J’avais l’habitude des positions ankylosantes, pas lui. Quand il releva la tête, je sus ce qu’il attendait. Nos lèvres se soudèrent. Qu’il était attendrissant dans l’expression de son amour, tellement gauche dans sa fougue. Merveilleux Nathan.

Le camp se terminait le lendemain. Nous avions une nuit à nous. Son exaltation m’amusait. Abreuvé de pornos gays, il voulait tout, en même temps. Je le laissais s’affoler dans ses envies, car son excitation était plaisante. Je voulais qu’il explose, qu’il sorte tout, pour pouvoir le reprendre calmement, le faire monter au-delà de ce qu’il attendait. Je voulais graver dans le granit de sa mémoire une première fois extraordinaire qui lui permettrait ensuite de suivre sa voie librement. Je voulais lui faire le plus beau cadeau de sa vie. Je l’aimais d’amour fou.

À peine entrés, il commença à se déshabiller. Comme je riais, il arrêta et voulut se jeter sur moi pour m’embrasser. Je m’écartai. Il devenait fou dans ses désirs. Je lui pris la main, le regardai en mettant tout ce que j’éprouvais pour lui. Il se calma.

— Viens, Nathan, bel ange.

Je lui caressai le visage tendrement.

— Tu n’as même pas encore de barbe !

— Si ! Regarde ! Elle est claire, elle ne se voit pas beaucoup.

Il devait tirer dessus chaque matin pour la faire pousser !

— Tu sais, je bande depuis quatre ans et je me masturbe depuis plus de trois ans ! Je suis mûr, tu peux y aller !

— Oui, beau gosse. On a le temps.

Je le tirai à moi pour l’embrasser. Il essayait de me manger la bouche. Je resserrai mon étreinte, mes mains malaxant doucement son petit cul qui m’avait fait rêver dès le premier regard. Il comprit la nécessité de la douceur, de la lenteur. Il commençait à se laisser conduire. Je défis ses vêtements doucement, le laissant en slip. Il avait la peau si douce, si glabre. Encore une peau de bébé.

Je défis un bouton de ma chemise. Il se précipita, prêt à l’arracher.

— Doucement, petit.

Nous étions face à face. Je lui fis signe de se rapprocher. Je posais ma main sur son sexe. Un gémissement lui échappa. Il m’imita. Je l’encourageai des yeux. Mes mains flottaient sur sa douceur. Je m’accroupis devant lui. Mes mains abaissèrent son slip, libérant un beau pénis, très droit, émergeant de sa touffe blonde, surplombant deux testicules à peine pendants. J’aimais cette douce virilité .

Quand ma bouche s’approcha, il hésita entre un mouvement de recul et un mouvement vers l’avant. Je le tenais fermement. Quand j’engloutis son gland, un autre gémissement. J’allais avoir le son plein volume ! Je commençais doucement, pour étendre ce moment. Il était dur, c’était agréable. Il était prêt de venir. Je le lâchais et repris mes caresses.

À son tour, il me fit glisser le slip. Il eut un moment d’hésitation. Mettre ça dans la bouche ! Il avança les lèvres. Ce n’était plus une image ! Il bascula et enfourna avec rage !

— Eh ! Doucement ! Sans les dents !

Il commença des va-et-vient.

— Essaie d’avaler loin, à te faire vomir ! Oui… maintenant, travaille mon prépuce et mon gland avec ta langue… Oui, c’est bien ! Arrête ! Mets ta main sur mon torse, mes fesses. Regarde-moi ! Ce n’est pas ton plaisir que tu prends, mais du plaisir que tu me donnes. Ressens où j’en suis, comment je réagis… C’est bon, maintenant. Arrête, sinon je vais venir.

Il avait un sourire radieux.

— J’ai vu qu’on pouvait le faire en même temps !

— Oui, un 69 ! Attends ! Tu ne vas pas tout faire aujourd’hui !

— Dommage !

— Mais non ! Tu ne vas pas regretter. Je vois que tu es calmé. Veux-tu que je te montre autre chose ?

— Bien sûr !

— Viens contre moi. Détends-toi et laisse-toi faire. Tu me dis d’arrêter si ça ne te va pas. Oui.

— Promis ?

— Oui ! Je sais que tu vas bien le faire.

— Attends ! Je peux bien le faire, mais que finalement, cela ne te plaise pas !

— Aucun risque avec toi.

— Tais-toi et concentre-toi sur tes sensations.

Je lui caressais ces délicieuses petites fesses. J’avais envie de les explorer de la langue, mais c’était encore trop tôt.

Le doigt enduit abondamment de gel, je massais sa rondelle, lui arrachant des gémissements.

— Détends-toi, laisse-moi entrer.

Malgré lui, je trouvais une résistance. Je continuais donc d’une main, l’autre le distrayant en le masturbant doucement. Quand il fut bien dur à nouveau, que les mouvements commençaient à le faire monter, il relâcha ses sphincters. Mon doigt se glissa en lui. Un long gémissement accompagna sa première pénétration. J’étais aussi ému que lui. Je me redressai un peu pour lui donner un baiser de bienvenue.

Mon doigt progressait, massant les parois de la cavité. J’arrivais sur sa prostate. Nouveau gémissement plus fort. Il ne pouvait pas connaitre, même s’il l’avait lu. Il faut le ressentir en soi pour connaitre. Je ne voulais pas le rater. Il était lové contre moi, je sentais chacune de ses vibrations. Le son renforçait mon guidage. L’étage entier allait savoir ! C’était la première fois que j’avais un amant aussi sonore. C’était plutôt agréable de le faire chanter.

J’ai pu ainsi le conduire à un orgasme majeur. J’ai failli avoir le doigt broyé à cet instant. Il était épuisé. Je le laissais reprendre des forces avant de retirer mon doigt, dans de longues plaintes pleines de regret.

Ses yeux me dirent que j’avais réussi. Il s’endormit presque, avant de bondir comme un lutin.

— Je peux te le faire, pour apprendre ?

— Si tu veux ! Tiens, le gel est là. Tu sais ce que tu dois aller chercher ?

— L’endroit qui te fait crier !

— Oui, mais où ? En haut, en bas, loin ?

— J’ai bien senti en moi. Je vais trouver !

Le bougre était bon, car il trouva immédiatement ma petite bosse. Le voir sérieux, à me surveiller, à contrôler était si mignon que je me laissais emporter par mon apprenti magicien.

— Tu as aimé ?

— Oui, tu as été très bon. Viens !

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire Gay-rotic ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0