Las de la ville et de ces grisâtres bâtiments surgissant toujours plus haut les uns après les autres d’année en année. Léo emménagea au sein de ce luxuriant coin de paradis.

Il n’eut d’ailleurs pas à raisonner bien longtemps pour se décider ! Il ne parvenait plus à supporter la constante promiscuité de tous ces gens qui se trouvaient là, à vivre collé les uns aux autres en répétant sans discontinuer inlassablement la même rengaine, jour après jour.

Il connaissait lui aussi les moindres paroles de cette chanson par cœur. Il fit partie durant de longues années, de ce troupeau, dont la vie se résumait tout simplement à ces trois mots « métro, boulot, dodo ».

Et même s’il ne possédait pas grand-chose, il déserta volontiers sans réfléchir cette existence qu’il jugeait à ses yeux de plus en plus avilissante.

Rêvant en premier lieu d’un tour du monde, il finit par le plus grand des hasards par atterrir ici sans un sou et les valises complètement épuisées de toute contenance.

Mais comme il le disait plein d’assurance à qui voulait l’entendre « la bourse toujours vide, mais la tête remplie d’espoir, nul besoin de plus ».

Vous l’aurez compris, débrouillard malgré tout. Il acquit pour presque rien, ce corps de ferme, laissée à l’abandon depuis des décennies. Donc bien entendu, de l’optimisme et de la passion cela en nécessitait plus que de raison, pour pouvoir redonner vie à ce vieux gourbi.

Mais toutes ces contraintes n’étaient jamais rentrées en ligne de compte dans son équation. Il connaissait au