Tu es ce genre de souvenir que le temps n’efface pas.

Il le polit. Il l’adoucit. Il le rend plus flou, mais pas moins vrai.

Tu es ce prénom que je n’ai pas besoin de prononcer pour ressentir quelque chose.

Un battement un peu différent dans la poitrine.

Pas douloureux. Juste… vivant.

On s’est aimés dans une période où rien n’était stable, mais toi, tu l’étais.

J’ai grandi à tes côtés.

Et même si nos chemins se sont séparés, je ne peux pas m’empêcher de penser que tu as été une fondation.

Tu as été le début de quelque chose.

Et ça reste.

Même si je ne sais plus vraiment qui tu es devenu.

Même si tu ne sais plus ce que je suis aujourd’hui.

On a partagé une version de nous que plus personne ne connaîtra jamais.

Et je trouve ça beau, quelque part.

Tu es ce chapitre que je ne relis pas souvent, mais que je ne peux pas arracher.