Chapitre 33 : Vive la Révolution, Partie 2

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Voldra atterrit si violemment que le sol trembla, tandis que la colonie de piranhodons, jusqu’alors occupée à dévorer sa proie, s’éparpillait en poussant des croassements effrayés. Mais le dragon ne leur prêta pas plus d’attention qu’à des insectes. Sa tête reptilienne était fixée sur Sheamon, les yeux brillants d’une lueur de triomphe. Aux côtés du renégat, Ryku se braqua en position d’attaque, en grondant avec férocité. Cependant, malgré son attitude résolument menaçante, Sheamon sentait la tension qui émanait du tigre. Celui-ci savait d’instinct que le monstre ne ferait qu’une bouchée de lui s’il le décidait.

  • Voyez-vous ça… susurra ce dernier de sa voix de serpent. Deux misérables insectes que je rêvais d’écraser… Mais, cette fois, plus personne ne pourra vous protéger, vermines !

Il ouvrit sa gueule dont le fond sembla s’illuminer d’un éclat rougeâtre, signe qu’il n’allait pas tarder à cracher son feu. Ryku se tendit, prêt à bondir, tandis que Sheamon leva aussitôt sa paume en chargeant sa main de magie.

  • Une seconde ! intervint aussitôt Jonas en s’interposant entre le renégat et le dragon, lequel, surpris, suspendit son geste. Nous ne sommes pas là pour nous battre.
  • Vraiment ? ironisa Sheamon les dents serrées. Je croyais que tu avais un plan, devin !
  • Je t’ai dit de me faire confiance, Sheamon. Tu crois en moi, n’est-ce pas ?

Jonas affichait un sourire confiant, comme s’il était certain que Sheamon répondrait par l’affirmative. Au lieu de cela, le renégat détourna les yeux. Le sourire du devin se figea.

  • A moitié… grommela Sheamon.
  • Merci de ta confiance, marmonna Jonas, dépité.

La queue de Voldra frappa soudain le sol avec violence, provoquant une pluie d’éclats de roche.

  • Cessez de m’ignorer ! s’indigna Voldra en arquant une nouvelle fois son cou de reptile, prêt à les noyer sous un flot de flammes.
  • Attend ! Le retint Jonas en levant les bras d’un air désespéré, tandis que Sheamon se tenait prêt à riposter. Nous sommes là pour te proposer un marché !

Sous le coup de la stupéfaction, Voldra se figea.

  • Un… marché ? répéta la bête avec un scepticisme évident.
  • Exactement ! affirma Jonas. Un marché que tu ne pourras pas refuser, crois-moi.

Le dragon approcha lentement sa tête du devin, qui resta de marbre. Voldra était si près de sa proie potentielle qu’il aurait pu happer le démon tout entier en une seconde… Sheamon dut admettre que Jonas avait des tripes. Nombreux auraient été ceux qui se seraient évanouis ou auraient pris leurs jambes à leur cou devant un tel monstre…

  • Eh bien… Que pourrait bien me proposer un petit démon comme toi pour attiser ne serait-ce qu’un peu mon intérêt, microbe ? gronda-t-il.

Jonas pâlit en couvrant sa bouche de sa main.

  • Sans vouloir te commander, ô grand seigneur de la montagne, pourrais-tu reculer un peu ta tête ? marmonna Jonas. Je… je crois que ton haleine est plus meurtrière que tes flammes…
  • Les flatteries ne te mèneront à rien ! rétorqua le dragon avec irritation. PARLE !

Sa voix puissante se répercuta en écho ; Jonas sembla perdre un peu de sa contenance. Sheamon se tendit, prêt à intervenir à tout moment si la créature décidait de passer à l’action. Mais le devin se reprit très vite, et c’est d’un air résolu qu’il affronta le regard du dragon.

-Je ne vais pas y aller par quatre chemins, alors… déclara-t-il. Nous pouvons te retirer ce collier qui t’empêche d’être libre.

L’expression de Voldra passa du scepticisme à la stupeur, puis à la colère.

  • Comment sais-tu que…
  • … Que tu as été victime d’un sortilège de Merlin l’Enchanteur ? C’est mon ami Sheamon qui me l’a appris.
  • Je n’ai rien… commença le renégat surpris. Le gamin vampire m’en a parlé… mais…
  • Oui enfin tu aurais dû me le dire mais, en fait, je ne t’en ai pas laissé le temps.
  • Tu parles par énigmes, démon ! grommela le dragon. Je déteste les énigmes !
  • Ma magie me permet de voir le futur, lui expliqua le devin. Et j’ai déjà eu cette conversation plusieurs fois avec vous. C’est là que Sheamon m’a expliqué comment toi et les vampires aviez conclu un pacte. Cet accord est assez désavantageux pour toi, n’est-ce-pas ? Puisqu’en conséquence tu es pratiquement leur esclave… parce que sans eux, tu ne peux plus te nourrir. Malgré ton incroyable force, tu restes sensible à la faim, et à cause de ce collier, tu dépends d’eux pour la contenter. C’est triste d’imaginer un être aussi puissant ainsi tenu en laisse… Presque comme un chien.

La patte du dragon s’écrasa juste à côté du devin, qui faillit tomber en arrière alors que le sol se fissurait sous l’impact. Les yeux de Voldra étincelèrent de colère et les flammes émanant de son corps redoublèrent d’intensité. La paume de Sheamon s’illumina, mais Jonas lui fit signe de ne rien tenter. Inquiet, le renégat obtempéra néanmoins. Il apposa sa main sur la tête de Ryku pour calmer ce dernier, toujours tendu comme un arc prêt à tirer.

  • TU ES BIEN INSOLENT POUR UN INSECTE ! rugit Voldra.
  • C’est vrai… répliqua calmement Jonas. Pourtant, si tu me tues, tu risques de ne jamais retrouver ta liberté… ou pire…

Sur ces mots, le démon sortit de sa poche le paquet contenant l’épée brisée qu’il dévoila. Le dragon parut se raidir et retira sa tête, méfiant. Ryku gémit et recula légèrement, quelque peu effrayé lui aussi. Il savait sûrement d’instinct à quel point la relique divine était mortelle contre les monstres.

  • Voilà bien des siècles que je n’avais pas ressenti un tel pouvoir, s’étonna Voldra.
  • Je m’attendais en effet à ce que tu en reconnaisses l’aura, commenta Jonas. Tu as participé à l’Aube Ecarlate, n’est-ce pas ? Tu sais donc de qui vient cet objet.
  • Dis-moi, microbe… éluda le dragon d’un ton suspicieux. Comment un démon insignifiant tel que toi a-t-il pu mettre la main sur une arme bénie par Dieu ?
  • C’est une longue histoire… mais ce n’est pas le sujet de notre discussion. Tout ce que je veux que tu comprennes, mon ami à écailles, c’est que cette arme est très puissante… Suffisamment pour te causer de graves blessures, voire peut-être même te tuer, si tu ne me tues pas avant bien sûr… Cependant, je fais confiance à mon ami Sheamon pour t’achever dans l’hypothèse où je tomberais. Dans tous les cas, la seule chose que tu gagneras à nous affronter, c’est de la souffrance, peut-être même la mort.
  • Tu as le cran de me menacer, INSECTE ? rugit Voldra en frappant à nouveau violemment le sol avec sa queue.
  • Ce n’est pas une menace mais une mise en garde, rectifia Jonas, en apparence de marbre face à la fureur du reptile. Ce que je veux surtout, c’est m’assurer que tu comprennes qu’il est dans ton intérêt de t’allier à nous. Le sortilège qui t’emprisonne est puissant, mais cette relique l’est encore plus. Grace à elle, je pourrais t’en défaire et te rendre ta liberté.

Bien que le visage de Voldra ne fût pas très expressif, Sheamon devina néanmoins aisément sa stupéfaction, voire même l’espoir naissant qu’il devait ressentir. Une bonne minute de silence s’écoula, avant que le dragon ne demanda d’une voix menaçante :-

  • Vraiment ?
  • Vraiment, confirma Jonas avec un sourire assuré. Jonas Perceval ne promet jamais quelque chose qu’il ne peut pas accomplir, mon ami ! Je te libèrerai de ce collier, afin que tu puisses nous aider, non pas en temps qu’obligé, mais en tant que partenaire ! C’est tentant, non ?
  • Une seconde, intervint Sheamon. Devin, tu ne penses pas sérieusement le libérer avant qu’il n’ait accompli ce qu’on attend de lui ! A peine délivré, il s’en prendra à nous ou il s’enfuira sans le moindre scrupule !
  • Comment oses-tu… rugit Voldra.
  • Il n’en fera rien, le rassura Jonas. Les dragons sont très fiers, n’est-ce pas ? Ils ne donnent pas leur parole à la légère, surtout pas pour conclure des pactes avec des créatures inférieures. Mais lorsqu’ils le font, leur honneur les oblige à tenir leurs engagements.
  • C’est exact, démon, acquiesça le dragon en jetant un regard meurtrier au renégat. Tu comprends donc pourquoi je vais devoir vous tuer, car même si Evander a abusé de ma faiblesse, le fait est que j’ai donné ma parole de protéger leur pitoyable refuge tant qu’ils me nourriraient.
  • Dans ce cas, tu ne peux pas nous attaquer, parce que nous avons un otage, répliqua le devin en désignant Ilyann inanimé. Un mouvement trop brusque de ta part et le fils d’Evander mourra. Il est de ton devoir de le protéger lui aussi, non ?
  • Que… Qu’essayes-tu de me dire, insecte ? s’agaça le dragon, cette fois plus troublé que menaçant.
  • Je te rappelle juste que tu ne peux pas nous attaquer tant que nous avons un vampire en otage. De toute manière, le pacte qui te lie avec Evander prendra fin si l’enchantement est brisé, puisque dans ce cas tu seras libre : le marché entre toi et les vampires n’aura ainsi plus aucun sens. Tu seras donc délivré de ta parole… je me trompe ?

Sheamon sentit que le dragon était sensible aux arguments de Jonas. Il détestait de tout son être les vampires qui se servaient de lui depuis plus de deux siècles ; l’idée de leur nuire n’était certainement pas pour lui déplaire… Il suffirait juste de le pousser un peu, et Voldra basculerait sans hésiter de leur côté, pour peu qu’il puisse ménager son « honneur ».

  • Et si tu échoues ? l’interrogea le dragon.
  • Je n’échouerai pas.

Sheamon haussa les sourcils devant l’assurance dégagée par le devin. Il n’y avait plus la moindre crainte sur son visage malgré le monstre qui le toisait de haut. Jonas, qui proclamait toujours ne rien vouloir faire qui n’allait pas dans son intérêt, mettait délibérément sa vie en jeu pour mener une tentative de sauvetage qui n’allait absolument rien lui apporter, si ce n’est de la souffrance et le risque de mourir ! Le renégat ne put s’empêcher d’éprouver de l’admiration pour son compagnon.

  • Tu as du cran, démon, reconnut Voldra, également impressionné par la volonté du devin. Par respect pour ton courage, je t’accorde dix minutes de vie supplémentaires.
  • Hum… Merci… répondit Jonas, quelque peu incertain, avant d’enchainer. En échange de mon aide, j’ai besoin de toi. On va essayer de s’infiltrer à l’intérieur de Varenn pour sauver nos amis que les vampires ont capturés…
  • Oh je vois… Tu veux que je détruise la colonie de vampires, c’est ça ? Ne t’inquiète pas pour ça. Dès que tu m’auras libéré, ma première action sera de leur faire payer leur insolence en réduisant leur pitoyable refuge en cendres. Et sois tranquille, aucun n’en réchappera…
  • Non, corrigea Jonas. Le but n’est pas de réduire la colonie en cendres, du moins pas tant que nous aurons une autre option.
  • Qu’est-ce que tu racontes, devin ? intervint Sheamon avec colère.

Mais Jonas n’eut pas le temps de répondre car le dragon, indigné, poussa un rugissement de rage.

  • HORS DE QUESTION ! répliqua-t-il. ILS M’ONT HUMILIÉ ! JE NE PEUX PAS LES LAISSER EN VIE ! IL EN VA DE MON HONNEUR !
  • Alors dans ce cas, il n’y aura pas d’accord ! rétorqua Jonas. Tu dois me garantir que tu n’attaqueras pas les vampires, sauf si les choses dégénèrent !

Voldra inspira profondément, tandis que le fond de sa gorge rougissait comme une fournaise. Sheamon s’apprêtait à utiliser sa magie mais le dragon leva sa tête vers le ciel pour cracher un torrent de flammes, comme pour expulser sa colère.

  • Tu me demandes de tirer un trait sur ma vengeance, démon ? hurla-t-il.
  • Je te demande juste de te retenir de tout détruire ici, précisa le devin. C’est ma première condition.
  • Une première condition ! répéta Voldra, d’abord déconcerté devant l’audace du démon, avant d’ajouter d’une voix où grondait une immense colère : tu veux dire que ce n’est pas tout ?
  • Non… Après cette mission de sauvetage, une armée va arriver… et nous aurons besoin de toi pour nous battre. Je veux que tu nous aides à nous défendre contre ces nouveaux ennemis.
  • Me prendrais-tu pour un esclave ?! s’indigna le dragon, ses griffes raclant profondément le sol de rage.

Jonas ne broncha pas, et esquissa un petit sourire narquois :

  • Allons, ne me dis pas que la perspective de te battre ne t’enchante pas… Ça doit faire un moment que tu ne t’es pas amusé, non ? Tu n’auras qu’à considérer cette bataille comme une sorte de moyen d’assouvir ta soif de sang. Il y aura beaucoup de vampires à tuer, je te le garantis…

Voldra parut soudain très intéressé par la promesse d’un carnage. Il cessa de triturer la roche et siffla rêveusement, tel un serpent. Sheamon n’était pas surpris. Un dragon ne vivait que pour se battre. N’ayant pas pris part au début de l’Aube Ecarlate, c’était le déchainement de violence du conflit qui avait excité leur soif de sang et les avait poussés à rejoindre les belligérants. Voldra n’était pas différent des autres ; en outre, il y avait probablement des siècles qu’il n’avait plus connut la sanglante barbarie d’une bataille. Les rares proies qui passaient dans la région étant trop petites pour lui procurer un quelconque frisson d’excitation, le monstre devait se languir d’un véritable combat.

Le dragon resta silencieux pendant une longue minute lourde de tension, comme s’il semblait peser le pour et le contre, essayant de déceler le moindre piège dans la proposition de Jonas.

  • Je t’accorderai une heure de mon temps, finit-il par déclarer. Tu peux t’en servir à ta guise : pendant ce temps, je ferai ce que tu voudras.
  • Tu essayes de négocier alors que nous sommes ta seule chance de te libérer de ce sortilège ? s’insurgea Sheamon. Il y a des limites à l’arrogance, quand même !
  • Ne joue pas les plus intelligents, exorciste ! gronda le dragon. Vous avez également besoin de moi ! En d’autres circonstances, je vous aurai déjà tués. Considérez-vous heureux que je consente à vous aider !
  • Une heure, c’est trop peu, répliqua Jonas. Il m’en faut au moins quatre.
  • Hors de question ! Je m’abaisse bien assez comme ça ! Conclure un accord avec des espèces inférieures n’est déjà pas digne d’un dragon…
  • Cela ne t’a pas empêché de pactiser avec les vampires pour pouvoir te nourrir, rétorqua Sheamon, sarcastique. J’imagine qu’il y a des moments où l’honneur d’un dragon peut se vendre, non ?

Voldra braqua son regard rouge volcanique en direction de l’exorciste, grondant comme un fauve enragé. Les flammes sur son corps redoublèrent d’intensité. Sheamon leva son arbalète, prêt à tirer… C’est alors qu’une détonation retentit, attirant l’attention des deux belligérants.

  • Ça suffit vous deux ! intervint Jonas en abaissant son arme. Nous n’avons pas beaucoup de temps pour espérer sauver nos amis, et si nous dépassions cette limite… Il n’y aurait plus aucune possibilité d’accord.

Le renégat et Voldra ne purent nier la pertinence des paroles de Jonas.

  • Deux heures, gronda le dragon. Je t’accorde deux heures ; mais, si tu me le demandes, je dévorerai en prime cet exorciste, sans rien demander en retour…

Sheamon allait lui lancer une réplique bien sentie, mais Jonas lui coupa l’initiative.

  • D’accord pour deux heures, accepta-t-il aussitôt.

Une nouvelle fois, l’exorciste fut surpris par la réaction du devin. Jonas avait facilement accepté l’offre au lieu de chercher à la renégocier, alors qu’il n’avait obtenu que la moitié de ce qu’il voulait… Il n’y avait pourtant aucune trace de tension sur son visage, plutôt un demi-sourire confiant. Comme si tout s’était déroulé comme il l’avait prévu.

Manifestement, Voldra partageait l’incompréhension de Sheamon. Il plissa les yeux, l’air méfiant... Mais il parut se décider car finalement il tendit le cou et approcha lentement sa tête de Jonas.

  • Tends ta main, démon, lui ordonna le dragon.

Le devin s’exécuta. D’un geste lent, Voldra effleura délicatement la paume de Jonas de son museau ; le démon frissonna. Une marque de feu semblable à un dragon écarlate aux ailes déployées apparut alors sur la main de celui-ci avant de se graver dans sa peau. Jonas ne parut éprouver aucune douleur, ni même aucun étonnement.

  • Cette marque est le symbole qui scelle notre pacte, démon, déclara le dragon en redressant la tête. Elle disparaitra au fur et à mesure que les deux heures que je t’ai accordé s’écouleront. Si tu trahis ta promesse, je ferai en sorte de te dévorer morceau par morceau pour que tu agonises le plus longtemps possible. Mais, si je manque à ma parole, que mes ailes se flétrissent, que mes écailles tombent et que les flammes qui m’animent me réduisent en cendres.
  • J’imagine qu’on fera avec, répondit Jonas. Bien ! A moi de jouer, maintenant…

Il s’empara de la relique qui, à son contact, rayonna et trembla. Jonas se crispa tandis que le métal divin commençait à lui brûler la peau. Mais il endura le choc et se planta fermement devant le dragon. Sheamon sentit ses muscles se tendre, à mesure que le pouvoir de la relique se manifestait. Comme la fois précédente, la puissance de celle-ci le mettait mal à l’aise et il n’était pas le seul. Voldra s’était raidi ; l’exorciste sentit qu’il fallait au dragon toute sa volonté pour empêcher sa queue de balayer le devin. A ses côtés, Ryku se pressa contre le flanc de son maitre ; Sheamon lui gratta la tête pour le rassurer.

  • Fais bien attention de ne pas bouger, recommanda alors Jonas au dragon les dents serrées. Parce que sinon, je ne sais absolument pas ce qui se passera…
  • Agis au lieu de parler, gronda le reptile.

Le devin hocha la tête, inspirant profondément.

  • Au nom de Perceval, le Chevalier du Loup, accorde-moi tes pouvoirs et j’accomplirai la volonté du Seigneur ! récita-t-il.

La relique vibra de plus en plus fort jusqu’à ce qu’un puissant rayon multicolore issu de sa pointe frappât violemment le collier du dragon. Et de nouveau, le sol trembla.




A suivre... 

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