Lors d’une douce soirée de mai, l’impensable se produit : depuis le pont qui surplombe le Rhône, et qui relie la place Bellecour à la place du Pont, un adolescent décide de sauter. Dans un geste désespéré, ses baskets décollent du sol, un instant il découvre la sensation de voler. Puis c’est la chute. Celle qui, fatale, met un terme à la souffrance mais surtout, à la vie.

Un an après leur arrivée en France, les Cortez et les Portgas pensaient avoir retrouvé une vie a minima classique : travail, études, vie de famille, reconstruction. À sa façon, chacun commençait à guérir, à refermer ses blessures et à laisser de côté ces trois mois infernaux vécus à Soledo. Mois qui pourtant, ne quitteront jamais leurs esprits, leurs pensées.
Où leur vies.
À la façon d’un boomerang, les visages et les doutent réapparaissent, se dressent à nouveau autour de l’édifice fragile que constitue leurs vies. Cette fois-ci cependant, plus question de fuir: il faut se battre. Se battre pour survivre, pour vivre, ou juste pour une fois, gagner. Il existe cependant plusieurs façons de gagner : en jouant normalement, en suivant les règles, ou en trichant.