Et puis un jour ils s’en vont.

Ils nous laissent seuls, dans le noir.

Et puis un jour ils s’en vont.

Leur lumière s’éteint, et nous dit au revoir.

Nos yeux ne perçoivent plus. Les repères n’existent plus.

Ils nous quittent, et nous pleurons.

Nous pleurons nos souvenirs, nos années, fanées par le temps et nos tourments.

Nos yeux ne perçoivent plus. La lumière n’existe plus.

Ils nous quittent, et nous pleurons.

Nos larmes chaudes inondent la terre, lui rendant le bonheur de ce temps passé.

Nos yeux ne perçoivent plus. La lumière n’existe plus.

Leurs âmes finissent par s’en aller.

C’est de la solitude qu’ils nous gardaient.

Du noir qu’ils nous protégeaient .

Nos yeux ne perçoivent plus. Et cette lumière n’est plu.

Dans le noir et dans nos pleurs, cette lumière n’existe plus.

Dans le noir et dans nos peurs, cette lumière a disparu.

Aujourd’hui ils s’en vont. Ils nous laissent seuls dans le noir.

Avec nos peurs, avec nos pleurs, nos tourments, et notre égarement.

Aujourd’hui ils s’en vont. Leur tâche achevée. Leur vie écoulée.

Ils ne sont plus, mais ils sont là.

Dans le noir.

Nos yeux ne perçoivent plus.

Nos mains ne touchent plus.

Mais ils sont là.

Dans nos cœurs.

Dans nos esprits.

Dans nos âmes.

Ils ne sont plus, mais ils sont toujours là.

Ils sont cette lumière dans le noir.

Cet arc-en-ciel sous un ciel gris.

Cette étoile qui frôle la lune.

Ce rayon de soleil qui réchauffe nos êtres.

Ils ne sont plus.

Nos yeux ne perçoivent plus.

Mais jamais ils ne nous quitteront.

Ils sont notre lumière.

Celle qui brille dans le noir.

Cette lumière infinie.

Cet amour sans frontières.

Ils ne sont plus.

Mais ils sont là.

A tous ces êtres de lumières. A toi, Déclic d’un Soir, et tes amies humaines.