Chapitre 12 - VP Benjamin

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La semaine suivante, nous sommes partis à Bordeaux pour inaugurer un centre commercial, le premier à répondre aux normes écologiques européennes du début à la fin du projet, ce qui était de nouveau un énorme coup de pub car tout le monde ne parlait que de ça. Normalement, j’aurais dû lui dire quelque chose pour la remercier, la féliciter ou encore reconnaître que j’avais eu tort de ne pas tout accepter auparavant. Au lieu de ça, je l’ai prise à part pour la réprimander parce qu’elle ne m’avait toujours pas fait de point pour la réunion du jeudi matin avec les commerçants. Elle a marmonné quelque chose, je lui ai demandé de répéter et quand elle a refusé, je lui ai dit que je ne supportais pas quand elle se comportait comme une gamine de quinze ans. Pendant tout le trajet dans le train en partant, j’avais clairement en tête de la rejoindre ce soir-là.

Après la cérémonie officielle, nous étions invités au traditionnel gala qui suit ce genre d’événement. Dans le hall de l’hôtel, avant de partir, en attendant les femmes, les gars pariaient sur la tenue qu’allait porter Laetitia. Il faut dire qu’elle s’habillait toujours de façon très stricte au bureau, mais lors de ce genre de soirée, elle avait des tenues supers sexy qui respectaient une règle d’un autre temps mais tellement adorable : décolleté OU jupe, jamais les deux. Le pari tenait donc sur l’une ou sur l’autre de ces possibilités et même Mathieu participait, vu que c’est lui qui avait relevé ce détail. Chacun y allait de sa remarque en disant qu’il préférait le décolleté ou la jupe courte et ça me rendait dingue de jalousie. Elle n’a même pas remarqué que tous les hommes la regardaient quand elle est arrivée. Tout le monde avait perdu son pari : sa robe était longue et le col en V plutôt haut. Malgré ça, elle était renversante et cette robe sortie de nulle part accentuait sa classe naturelle, son charme inébranlable et ses formes hallucinantes. Je passais ma soirée à l’observer de loin au cas où un idiot ne s’approche d’elle trop longtemps ou trop proche, prêt à intervenir.

Lorsque j’ai vu Bruno Demange entré dans la pièce, j’ai tout de suite cherché Laetitia des yeux. Elle était vers Mathieu et vu la tête qu’elle faisait, j’ai su qu’elle était au courant. Mathieu m’a rejoint et le père de Laetitia nous a croisés sur sa route. Il a daigné nous dire trois mots et j’ai failli lui dire que sa fille allait bien mais elle m’en aurait voulu à vie. Le soir, elle est rentrée à l’hôtel assez tard avec Mathieu, ils avaient l’air un peu ivres, elle m’a à peine regardé et nous a laissé « entre hommes ». Je lui ai envoyé un texto : « Je suis le seul autorisé à enlever cette robe, vous attendrez le temps qu’il faudra. Sinon… »

J’ai passé une petite demi-heure avec Mathieu, puis je suis monté toquer à sa porte. Cette peste n’a d’abord pas répondu. A la deuxième fois non plus. J’ai envoyé un autre texto « Dépêchez-vous, ma main s’impatiente… ».

A la troisième fois, elle a ouvert. Elle avait gardé sa magnifique robe, mais elle m’a dit méchamment :

- Vous n’avez pas une de vos putes à aller voir ?

- Je vous interdis de me parler comme cela, Mademoiselle Biscuit.

- Sinon quoi, du coup ?

- Sinon, vous savez très bien ce qui va se passer dès la sixième claque que je vais appliquer sévèrement sur votre postérieur…

Elle n’a rien oser répliquer, et je lui ai fait l’amour comme la dernière fois. Avec tendresse mais fermement. J’étais un peu plus en confiance cependant et alors que l’intimité se créait entre nous (j’étais en train de la prendre en levrette, un sein dans chaque main, en train de connaître l’un des plus grands bonheurs de mon existence), je lui ai dit :

- Pour répondre à votre question, non, je n’ai pas de putes à aller voir. Vous êtes ma pute préférée. Vous êtes non seulement douce comme de la soie, mais vous entendre gémir de plaisir est aussi quelque chose de magique. Vous êtes tellement coincée et excitante à la fois. Bon sang, j’ai l’impression d’avoir dompté une lionne.

Contrairement aux autres fois où plein de monde pouvait nous entendre, elle n’a pas caché ses cris. Elle a joui dans un tel vacarme que j’ai failli me boucher les oreilles.

Je suis sorti en me moquant d’elle sur ce point. « Je vous interdit de casser les oreilles de qui que ce soit d’autre jusqu’à nouvel ordre ! »

Le lendemain, alors que j’étais au bar de l’hôtel avec elle et que je faisais un effort surhumain pour entendre ce qu’elle me disait sans penser à ce que je pourrais être en train de lui faire, son père est arrivé. Ça a duré moins d’une minute. Quand il est parti, son assistant à dit à Laetitia quelque chose comme : « Si ça avait été moi, je t’aurais mis une fessée il y a longtemps ». Sur le coup j’en ai été jaloux parce que ça voulait dire que ce gars la voulait. Quand elle m’a regardé, j’ai vu qu’elle me suppliait du regard. Elle semblait souffrir réellement et je me suis dit qu’elle tenait à son poste plus que je ne pensais.

Il s’est passé comme un déclic dans ma tête. Tout s’est mélangé : la phrase de Maillot, le regard de Laetitia qui me disait qu’elle était prête à TOUT pour se faire pardonner, mes fantasmes depuis des mois, ma frustration depuis autant de temps, et le fait qu’elle ait tellement aimé quand je l’avais prise avec plus de force au Maroc. Même si elle n’avait pas tenu plus de cinq claques. En me levant de mon fauteuil, en lui demandant de me rejoindre immédiatement dans le bureau de ma chambre, ma décision était prise : j’allais administrer à Laetitia Demange une fessée digne de spankingtube.com. J’imaginais que cela me permettrait de passer à autre chose.

En profitant du fait qu’elle croyait que je venais de découvrir son identité, j’ai joué le rôle le plus salaud de ma vie. Je crois que ça a été un de mes meilleurs moments.

En arrivant dans ma chambre, j’ai perdu tout mon aplomb : comment allais-je lui annoncer la chose ? Je me suis convaincu que cette fessée était vraiment méritée. Après tout, c’est elle qui m’avait emmené sur ce terrain-là. Pour les positions, je n’étais pas en manque d’idée. J’ai réfléchi au fait d’utiliser un objet ou non mais il m’a semblé que ça faisait un peu trop.

Elle m’a rejoint au bout d’une demi-heure et j’ai simplement été ferme et rapide, comme je le suis en affaires. Quand j’ai redécouvert sa peau, j’ai eu envie de la caresser, mais ça aurait été dur a expliqué vu que j’étais censé être vraiment très en colère contre elle. Elle a été beaucoup plus docile que je ne le pensais. Elle s’est soumise à moi. Elle tendait son petit cul adorable et rouge pour que je recommence après chaque claque. Je l’ai fessée encore et encore. Comme si j’avais fait ça toute ma vie. C’était autant libératoire pour elle que pour moi. Elle s’est détendue sous mes mains. J’adorais ses petits gémissements à mi-chemin entre douleur et plaisir. Parfois, je caressais quand même un peu ses fesses ou je m’arrêtais pour lui laisser des petites pauses. Ses petits « Monsieur, s’il-vous-plaît… » suppliants me rendaient fou, de même que ses « oh mes fesses, je vous en prie ! » qui me donnaient tellement envie de continuer. Elle s’est mise à sangloter. Elle a essayé de mettre ses mains sur ses fesses alors je les ai tenues dans son dos en la grondant et en lui demandant si cette fessée était méritée, elle a répondu oui et a remis son cul bien en place. J’ai fini par avoir vraiment mal aux deux mains, j’ai dû trouver une règle pour continuer. Au bout d’un moment beaucoup plus court que ce que j’avais imaginé, ses fesses étant déjà d’une rougeur invraisemblable, j’ai posé la règle et je me suis lâché en pensant à tout ce qu’elle m’avait toujours refusé. Ma main est partie dans tous les sens comme si je tenais un martinet. Elle s’est mise à pleurer et j’ai continué parce que ce que je voulais vraiment à ce moment-là, c’était lui prendre les fesses sans pitié et qu’une telle frustration, ça ne s’évapore pas en quelques claques.

Elle a eu un orgasme et ensuite elle a éclaté en sanglot, comme si ça la délivrait de quelque chose. J’ai arrêté rapidement car elle semblait avoir vraiment mal.

J’ai accentué mon rôle de salaud en lui demandant de ne pas parler de ma découverte de son petit secret à Mathieu, parce que cela m’obligerait à lui révéler la suite.

Au lieu de « passer à autre chose », j’ai eu envie de recommencer dès que ça a été fini.

Après son départ, je suis allé voir une vidéo de fessée sur internet, j’ai réalisé que j’avais oublié qu’il faut alterner les claques sur les deux fesses simultanément, pas à chaque fois au milieu comme je l’avais fait. J’ai culpabilisé et j’ai pensé à ce qu’elle pouvait bien être en train de faire à ce moment-là. J’avais peur qu’elle pleure encore. Je suis allé à sa porte et j’ai frappé tout doucement, à plusieurs reprises mais elle ne m’a pas ouvert.

Le soir, nous sommes sortis entre collègues et je me suis débrouillé pour être à côté d’elle au restaurant. Je savais bien qu’elle était toujours moins volubile quand j’étais dans les parages et tout le monde savait que les rapports entre nous étaient souvent tendus, mais ça m’évitait le supplice de la voir rire aux éclats toute la soirée avec d’autres gars. Elle n’a presque rien dit et Mathieu lui a demandé si elle se sentait bien. Après nous sommes sortis en boîte et je lui ai dit que sa punition n’était pas finie et qu’elle était de nouveau convoquée dans ma chambre le lendemain à 9h en lui expliquant clairement le but de la rencontre.

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