Chapitre 13 - VP Benjamin

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J’ai donc recommencé le lendemain avec le même bonheur. Je l’avais posé sur mes genoux et j’adorais cette position. Ça mettait son corps parfait en valeur et surtout ses fesses en arrière qui semblaient n’attendre que ça. J’étais moi-même surpris par l’intensité de l’excitation que je ressentais, comme si rien n’avait jamais valu mes mains sur son derrière. Plus je la fessais et plus ça m’excitait. Plus ça m’excitait et plus je la fessais. Elle mouillait. J’ai enfoncé mon doigt dans son sexe et je l’ai titillé. Elle adorait ça mais je risquais encore de me décrédibiliser alors j’ai repris ma tâche initiale. J’ai exhibé son petit cul rouge pendant quelques instants, complètement ébahi par sa soumission. J’ai fini par lui remettre sa jupe quand je suis arrivé à mes propres limites à pouvoir regarder ce spectacle sans la prendre impitoyablement.

La troisième correction à eu lieu chez elle et là, j’ai largement dépassé ces limites. J’étais d’autant plus frustré qu’elle m’avait posé un lapin le jour d’avant. Elle était en survêtement. Je lui ai d’abord demandé de se déshabiller en la menaçant un peu. Elle n’a pas réagi vu qu’elle savait qu’elle allait y avoir droit, quoiqu’il arrive. J’ai baissé son pantalon et sa culotte et je lui ai dit d’enlever le reste. J’avais déjà remarqué que ma voix avait un effet fou sur sa soumission alors je me suis fait plus sévère et elle s’est déshabillée, très lentement. Laetitia nue devant moi. Un tableau. J’adorais le fait d’être habillé et elle complètement nue, surtout qu’au Maroc, je n’avais pas eu trop l’occasion de voir ce spectacle. La voix toujours exagérément grave, je lui ai demandé où elle était le jour d’avant et elle n’a pas voulu me répondre. Je l’ai mise à genoux sur son canapé, je l’ai attrapé fermement sous le ventre avec mon bras gauche et ma main droite à commencer à faire son travail. Au bout d’un certain temps, abusant un peu de mon autorité sur elle, je l’ai fait se tourner pour mon petit confort afin que ma main gauche se défoule elle aussi. Quand j’ai eu fini, je l’ai mise à plat ventre sur son fauteuil, les fesses en l’air pour vérifier que tout son postérieur était bien magnifiquement rougi. J’ai tenu moins de trois minutes avant de la prendre. Je l’ai attrapé par les hanches et je lui ai rempli le sexe dans une telle passion que je n’ai pas vraiment observé si ça lui plaisait. Je n’ai pas changé de position, je ne l’ai même pas caressée, je l’ai juste prise comme si j’allais la transpercer. J’ai eu vraiment honte. J’étais incapable de dire si elle avait eu un orgasme ou pas et je m’en voulais. J’ai essayé de m’excuser mais elle m’a plus ou moins mis à la porte. De toutes façons, il valait mieux car elle avait mis une sorte de gilet en soie qui ne cachait pas ses fesses entièrement et j’allais la reprendre sur le champ si j’avais pu. Je lui ai envoyé des fleurs tout le week-end.

Le lendemain, mon repas de famille dans la propriété de mes parents à Semur-en-Auxois m’a paru bien long. Même mon frère, qui d’habitude ne s’occupe pas de ce genre de choses, m’a coincé dans le salon pour me demander si j’avais rencontré quelqu’un, pour être à ce point absent. Ma mère m’a lancé des regards interrogateurs sans rien dire et mon père n’a rien remarqué de spécial. J’ai pu m’échapper pour aller marcher un peu et ça m’a fait un bien fou. J’avais tellement envie qu’elle soit là avec moi et qu’on soit un couple normal.

Je suis parti à Marseille une semaine et ça m’a paru un mois entier. Quand je l’ai revu, j’ai voulu encore une fois m’excuser pour mon comportement et elle m’a avoué qu’elle acceptait mes corrections, sous toutes leurs formes. J’y ai réfléchi non-stop de 8h05 à 18h30. C'est-à-dire que j’ai fantasmé sur environ soixante-quinze scénarios différents que ses propos m’autorisaient à imaginer, et je suis allé très loin sur certains. J’en ai profité le soir même et elle m’a tendu son cul avec une telle invitation qu’après quelques claques de routine, je me suis attaqué à ce qui me tentait le plus depuis des mois. Quand mon sexe a commencé à pouvoir bien s’enfoncer dans son petit derrière étroit et apparemment pas habitué à ce genre d’invité, j’ai cru que j’allais avoir un orgasme en quelques secondes. Je me suis arrêté un peu en lui redonnant une fessée comme prétexte puis je l’ai « arrangé » jusqu’à épuisement. Elle a eu un orgasme alors que je pensais que c’était assez rare pour une fille dans cette position. Je n’arrivais pas à savoir si cette demoiselle pour qui j’avais eu tant de désir et de respect aimait ça parce que c’était moi ou si elle cachait un désir de petite cochonne. Ça me rendait fou de jalousie et ça alimentait ma fausse colère.

Ce sentiment m’a un peu dépassé le mardi soir, et je ne suis pas très fier de ce qui s’est passé. Je lui ai fait mal. Pas avec une fessé, juste avec quelques mots. Je n’avais jamais vu quelqu’un se mettre dans une telle colère, ni être tellement détruit par six mots. Je le savais bien pourtant qu’elle était fragile, mais le crétin en moi a pris le dessus. Je l’ai rejoint chez elle pour tenter de me faire pardonner et je lui ai fait l’amour tendrement. Son corps me rendait fou, j’avais l’impression que ma vie dépendait de sa douceur. Pourtant, même cette nuit-là, je ne l’ai pas embrassée. Quand on est crétin, on ne se refait pas comme ça, en deux coups de sexe tendre.

Depuis mon divorce, je n’ai jamais plus embrassé aucune femme, comme si ça me protégeait ou qu’aucune ne mérite que je l’embrasse. De plus, je sentais qu’elle gardait une distance entre nous, je n’avais pas l’impression qu’elle avait les mêmes sentiments que moi. Pour elle, notre relation semblait plus sexuelle, ou même encore pire : c’était juste une sorte de coïncidence, c’était comme ça par hasard et ça ne lui faisait ni chaud ni froid. Je me cachais donc derrière mes principes parce que l’embrasser aurait signifié « être dans une vraie relation », ce qui n’était absolument pas le cas. Avant de partir, je lui ai demandé quelque chose :

- Pourquoi pendant l’acte je peux te dire des choses vraiment pas sympas et tu adores ça et tout à l’heure, ça t’a fait tellement mal ?

- Au revoir, Monsieur Fortet.

Accepter mes exigences sans rien en retour c’était ok, mais me parler d’autre chose que de boulot, ça, c’était trop pour elle.

Quelques jours après, alors qu’elle savait qu’elle était arrivée au travail dans un état lamentable après avoir clairement fait la fête, et qu’elle méritait largement ce qui l’attendait, elle m’a foncé dessus pour prendre mon sexe dans sa bouche. Elle m’a mis dans un tel état d’extase que je lui aurais pardonné n’importe quoi. Pour la première fois depuis très, très longtemps, je me suis laissé aller. Elle savait y faire ma petite collaboratrice coincée. Ça ne risquait pas que je lui avoue mais avec ça, elle aurait pu me mener par le bout du nez sans problème. J’ai essayé de lui faire la même chose et elle a aimé ça. Ses mains s’agrippant dans mes cheveux, ses petits cris adorables ; savoir donner du plaisir à cette femme-là était juste grisant. Lui donner cinq petits coups de martinets et voir ses fesses tressaillirent et se remettre en place aussi.

Il me semblait que par rapport aux autres, elle m’obligeait à faire ressortir ce qu’il y a de mieux en moi : je m’intéressais plus aux gens, j’essayais d’être moins maniaque et moins exigeant. Par contre avec elle directement, tout le pire ressortait : j’étais jaloux, impatient, autoritaire. Cela me permettait de trouver de nombreux prétextes pour la soumettre à la dureté de mon sexe et de mes mains.

Je me suis posé parfois la question de savoir si j’aimais lui faire mal et si j’étais normal. Il m’a semblé que ce n’est pas ça que j’aimais quand elle était sur mes genoux, les fesses à l’air. Tout d’abord c’était le spectacle, adorable, même quand ses petites fesses devenaient rouges, surtout là en fait, comme si ça me touchait. Ensuite j’aimais la sentir se détendre sur mes genoux. Comme s’il n’y avait que moi pour pouvoir la soulager de son stress. Il y avait aussi tout le plaisir qu’elle ressentait, le fait que ça l’excitait tellement dès le début. Enfin, plus que tout, le fait que je la soumette. J’ai deux mille employés qui font ce que je décide, mais soumettre Laetitia était quelque chose de bien plus grisant, qui me donnait l’impression d’exister.

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