Chapitre 15 - VP Laetitia

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Il me met sur ses genoux, soulève ma jupe et commence une fessée plutôt gentille. Il baisse ma culotte et caresse mes fesses entre chaque claque. Il me met de nouveau un doigt mais cette fois l’orifice a changé et je suis ultra choquée qu’Il ose faire ça et que je l’accepte. Il alterne pendant longtemps, ses mains claquant fort sur mes fesses et ses doigts dans mon pauvre petit derrière. Assez rapidement, je prie pour qu’il y mette autre chose. Moi qui n’ai essayé que quelque fois et qui n’ai jamais aimé qu’on s’empare de mon derrière car c’est trop douloureux, je ne pense qu’à ça. Je ne sens presque pas la fessée, et pourtant Il me corrige sévèrement, mais l’excitation a pris le dessus. Il m’allonge sur le canapé, me soulève les fesses et met un temps infini à enlever son pantalon. Je sais que c’est pour m’avertir clairement de ce qu’Il va faire et aussi pour m’exciter. Je tords les fesses pour Lui dire de se dépêcher, même si je sais que ce mouvement me fera honte en y repensant tout à l’heure. Il me prend les fesses. Je dis « Doucement » et Il ralentit immédiatement. Il me redonne une fessée de temps à autres et me reprend de plus belle. Je me sens transportée par la force avec laquelle Il me prend. Je suis réellement au septième ciel, alors que je croyais que ce n’était qu’une expression. Je vole en fait. Il me caresse, me soutient les hanches, Il me dit qu’Il aime mon cul, ce que j’avais bien compris vu le temps qu’Il passe dessus ces derniers jours. Il jouit en moi et Il me chuchote à l’oreille, alors qu’Il est toujours en moi : « C’était pour te remercier pour ce que tu as dit ce matin. Demain je serais un peu plus fâché ». Là je suis complètement atomisée : Il m’a tutoyé !

Le lendemain, je comprends mieux ce qu’Il a voulu dire en allant Lui donner un dossier qu’Il vient de me demander, tandis que son regard se porte sur un objet qu’il vient de poser à côté de lui : un martinet ! Je fais mon « oh » de coincée et je me sauve très vite en sachant très bien que je ne vais pas y échapper longtemps. Ce n’est pas possible. Il y a deux semaines, j’étais une jeune fille un peu coincée qui s’envoyait en l’air à peine quelques fois par mois avec des garçons sages. Là, je jouis et je tends mon cul pour qu’un homme qui n’a aucun sentiment pour moi me prenne le plus souvent possible. Le martinet entre dans la catégorie sado-maso, pour moi c’est impensable. Quand il m’appelle de sa voix grave et lente le soir, j’entre et je dis immédiatement « non ! »

- Vous m’avez dit que vous accepteriez « tout ».

- Vous m’avez demandé de réfléchir.

- Je parlais des limites au-delà d’un simple martinet.

- C’est déjà au-dessus de mes limites à moi.

- Mademoiselle Delacre, il y a un conseil d’administration demain, je suis très stressé et j’ai besoin de me défouler. Vous allez être gentille et tendre votre petit derrière. Si vous êtes assez sage, je pourrais même vous sauter un petit coup pour vous faire plaisir, alors, par devant ou par derrière ?

Je déteste la manière irrespectueuse avec laquelle il vient de me parler, je me sens salie, je réalise qu’il m’a vraiment sauté comme…une petite salope qui aime ça. J’ai la haine en un quart de seconde, je deviens rouge mais de colère et je lui fonce dessus, je le cogne aux épaules et il n’a pas le temps de comprendre que je sors déjà en courant. Je prends mes affaires à mon bureau et je quitte l’immeuble. Arrivée chez moi je m’effondre en pleurs. Je vais très mal. Je sens une angoisse terrible augmentée en moi. Il ne faut pas que je reste toute seule. Mais qui appeler ? A qui raconter que je me déteste parce que je suis une s… et que j’ai aimé me faire cogner et sauter par mon enfoiré de boss ? C’est comme s’il m’avait violée et que je m’en rende compte seulement maintenant. C’est quand même lui qui m’a rendu comme ça, non ?! L’interphone sonne. Je ne suis pas en état pour aller ouvrir à qui que ce soit. Mon téléphone sonne aussi. C’est lui. Tout, mais pas ça, je pleure encore plus. Quelqu’un en bas a dû se laisser avoir par son air sérieux et gentil, parce qu’il arrive à la porte et il la martèle pour que je lui ouvre. Il finit par se calmer et me dit « Laetitia ! Ouvre-moi, je veux que tu me pardonnes ! » Pour en arriver là, Il doit être sérieux. Mais je suis incapable de me lever du sol où j’ai atterri en larmes il y a plus d’une heure. Je vais jusqu’à la porte à quatre pattes, j’ouvre dans un élan et je reste assise par terre. Il entre et Il se précipite sur moi pour me prendre dans ses bras en disant « pardon » environ trente fois. Il me dit que c’était dans le jeu, qu’Il ne veut pas être vulgaire, qu’Il ne pensait pas du tout ça et qu’Il a compris que ma limite est là au niveau du discours. Il ajoute « Je pense que tu auras souvent du martinet, mais plus jamais je ne te parlerais comme je viens de le faire. » Je souris. Je retombe dans son piège. Il me dit :

- Laetitia, j’ai un conseil d’administration très stressant demain et j’ai besoin de tendresse, est-ce que tu veux bien que je te fasse tout un tas de trucs dégoutants très tendrement, sans qu’aucune fessée ne soit donnée ?

- A moins que moi, je vous donne une fessée ?

La fille forte en moi qui a passé un quart de sa vie seule à l’étranger reprend le dessus et il ne fait pas trop le malin.

- Heureusement pour moi, tu es bien trop épuisée pour me faire ça mais je me méfierai à l’avenir car je suis sûre que tu as une bonne mémoire et qu’un jour où l’autre tu te vengeras de ça.

- Peut-être. S’il savait…

Il me fait l’amour tendrement, il me lèche tout ce qui peut l’être, me caresse pendant des heures, me pénètre uniquement par la voie qui fait le moins cochonne et j’aime par-dessus tout le fait que nous ayons un orgasme ensemble. Avant de partir, il me dit « Reposez-vous bien Mademoiselle Delacre ». A priori, j’ai encore raté l’entraînement de hand. Je note sur WhatsApp : « Heures sup avec mon patron ce soir, désolée les filles ! ».

Le mercredi, son conseil d’administration se passe bien et il est gentil avec moi et même avec les autres d’ailleurs. Un collègue venu lui amener des appels d’offre à étudier me demande même s’il a enfin trouvé un mec pour le décoincer et je souris. Beaucoup de gens pensent qu’il est gai parce que c’est la seule explication rationnelle à son célibat public. Moi, je vois passer régulièrement des filles qui viennent le voir à son bureau tard le soir donc je sais que ce n’est pas le cas. Qu’est-ce que ça a pu m’énerver d’ailleurs toutes ces bombasses qui venaient pour se faire sauter sur son canapé, qu’est-ce que j’ai pu les insulter… Et maintenant, qui est la pétasse ? Bon, il ne faut pas que je recommence à me culpabiliser avec mes pulsions contradictoires. Je suis une fille normale, beaucoup de filles aiment prendre la fessée par leur mec, je l’ai vu sur des dizaines de sites internet qui traitent de ce sujet et qui m’ont fait déculpabiliser complètement. Je ne m’explique toujours pas pourquoi j’aime tellement voir les photos de fessiers rougis et surtout que je me dis « le mien est encore plus beau » presque à chaque fois, comme si c’était une fierté. Mais quand même, ça va. Et me faire sauter par Lui c’était un fantasme donc c’est normal aussi.

Je décide d’appeler ma copine Marie pour la voir le soir, ça me changera un peu les idées. J’arrive en retard à notre rendez-vous parce que Monsieur à décider de me mettre une mini-fessée avec un god anal et je n’ai pas su dire non. D’ailleurs j’ai eu raison d’accepter, ça valait vraiment le coup. Surtout qu’il m’a dit « C’est ça où le martinet Mademoiselle Delacre! »

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