Chapitre 19 - VP Laetitia

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Au cours des semaines qui suivent, Monsieur et moi prenons nos petites habitudes : chaque fois qu’il en a l’occasion, quand il a la moindre petite chose à me reprocher ou quand il est énervé ou fatigué, il m’appelle de sa voix grave et lente, il ferme son bureau à clé et je baisse ma culotte. C’est une sorte de rituel entre nous. Tout le reste continue comme avant, nous ne parlons toujours que travail. Il fait installer un canapé plus grand dans son bureau. Il n’y a que moi qui remarque que le design du dossier, en forme de vagues, permet en fait d’être prise ou fessée dans un nombre de positions très variées, avec différentes hauteurs de talons. Je les essaye toutes à de maintes reprises. Ma position préférée pour la fessée c’est à plat ventre sur ses genoux. C’est là que je me sens le plus soumise et le plus contre lui. Lui la position qu’il préfère c’est quand je passe derrière le canapé et que je me penche en avant, parce que je suis coincée contre quelque chose quand il me prend et qu’il va très profond.

Les entraînements et les matchs se succèdent, notre saison est plutôt moyenne, comme d’habitude « parce que vous venez plus pour rigoler que pour gagner » comme dit notre entraîneur. Marie court de moins en moins vite et fait de plus en plus souvent des tours de salle après l’entraînement. Elle ne me pose jamais de questions sur mon boss et je ne lui en pose jamais sur l’entraîneur alors nous nous éloignons un petit peu.

Un après-midi Il me fait une sorte de scène parce que l’un des gars dans la réunion dont nous sortons m’a maté pendant une heure. Je pense que c’est un prétexte qu’il trouve comme il le fait souvent avant de réaliser qu’il est vraiment en colère et qu’il me fait mal. Je proteste un peu et nous nous disputons. Avant de partir Il se fait pardonner longuement, la bouche sur mon sexe. Pardon accordé.

Il me refait le coup à Saint-Raphaël alors que nous sommes venus à un congrès sur les risques du e-commerce pour le commerce traditionnel dans lequel Il doit tenir une conférence. Nous avons une heure de libre avant de partir au gala et j’en profite pour me faire bronzer, comme n’importe qu’elle parisienne qui a cinq minutes de libre au bord d’une piscine à Saint-Raphaël. Je me mets à plat ventre et je défais discrètement le dos de mon maillot de bain pour ne pas avoir de marques dans le dos, ce que je faisais toujours quand j’étais dans ce genre d’hôtel avec mes parents. Il m’attend dans ma chambre et je reconnais tout de suite son fameux regard brûlant qui pétrifie. Il me dit de me diriger vers le bureau et je lui demande ce que j’ai fait. Il est tellement énervé qu’il ne sait plus ce qu’il veut :

- Non en fait dirigez-vous plutôt vers le lit.

- Je suis dans MA chambre alors sortez de là !

- Vous savez très bien ce qui vous attend et pourquoi.

- Vous recommencez à être jaloux parce que je me suis fait bronzer ?!

- Je ne suis pas jaloux, je trouve votre comportement déplacé !

J’enlève le haut de mon maillot de bain.

- Là, c’est déplacé !

Il me saute dessus et m’attrape par le bras, je crie :

- Vous dépassez notre arrangement, vous n’avez pas à être jaloux, nous ne sommes pas liés par quoi que ce soit ! Je pourrais d’ailleurs coucher avec n’importe lequel de ces mecs, ça ne vous regarderait pas !

- Et bien avec ce que je vais vous faire, ce ne sera pas encore pour ce soir !

- Lâchez-moi ! Je ne suis pas sado-maso, si vous me faites mal c’est du sadomasochisme !

- Vous n’êtes pas sado-maso en effet, vous êtes une vilaine petite collaboratrice qui aguiche tous les hommes qu’elle croise et je trouve que vous projetez une très mauvaise image de ma société. Il faudra me faire penser à vous offrir un livre sur le sadomasochisme car vous n’avez pas l’air de savoir de quoi vous parlez. Si vous étiez sado-maso, vous seriez attachée à cette heure-ci.

Il me jette à plat ventre sur le lit et me dit de relever les fesses et de baisser mon maillot de bain. Je ne bouge pas.

- Je rajoute un coup de cravache à chaque seconde d’attente.

- …

- Laetitia, j’en suis déjà à trente secondes… Trente coups de cravache,même pas trés fort, c’est beaucoup plus que vous ne pouvez en supporter.

Résignée, excitée, impatiente, je baisse mon maillot de bain et je lève mes fesses. Il commence par les 30 coups de mini-cravaches de façon très espacée et Il ne tape effectivement pas fort. Ensuite, Il ne me met pas vraiment une fessée, Il rougit mes fesses. Il s’arrange pour que je supporte le plus longtemps possible sa correction. Ça me chauffe énomément mais je n’ai pas mal sous ses claques. Il s’arrange aussi pour que je n’aie pas d’orgasme car Il serait obligé d’arrêter. Quand Il voit que je commence à fléchir Il me parle, parce qu’Il sait que sa voix peut relancer la machine.

- Vous savez pourquoi vous recevez cette correction Laetitia ?

- Oui, parce que vous êtes un vieux mâle orgueilleux et jaloux. Je sais très bien ce que vous faites, vous êtes en train de me rougir les fesses pour ne pas que j’aille voir ailleurs.

- Vous êtes bien téméraire aujourd’hui. Il me fesse à toute volée et je crie.

- Arrêtez, vous allez ameuter tout l’hôtel. Vous recevez cette correction parce que vous vous êtes mal comportée et que vous saviez que je n’aimerais pas vous voir faire ça.

- Je n’y ai pas pensé, je ne pense pas à vous tout le temps en fait.

Il continue, de nouveau lentement. Je lance un :

- Je m’ennuie !

Il me fesse de nouveau à toute volée, je pleure et je me tortille dans tous les sens mais il me maintient bien et il finit par s’arrêter quand ses deux mains ne peuvent plus continuer. Au moment où il s’arrête, ça me chauffe comme jamais, j’ai l’impression que la température monte et qu’elle ne s’arrête plus. Je voudrais trop voir mes fesses à ce moment-là mais il me fait mettre debout les mains sur la tête, au coin. Il amène ses habits dans ma chambre et se change en me regardant. Sado-maso non, soumise oui.

Il m’enfile ma robe de soirée et nous partons comme ça. Heureusement pour moi j’ai une robe évasée en bas et assez longue, ce qui fait que je peux rester sans culotte. Mais il faut bien monter dans le taxi et je grimace pendant qu’il rigole. Il me dit : « Alors, toujours tentée pour trouver un amant ce soir ? ». Je lui souris et je lui fais un bisou sur la joue : « Vous êtes juste un vieux jaloux ». Il sourit aussi.

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