Une civilisation brillante et florissante peuplait la Terre, il y a environ 25 000 ans.

Dotée d’un savoir différent, mais tout aussi évolué que le nôtre.

Elle vivait en symbiose avec la nature, la pierre, le ciel, et les forces que nous avons oubliées.

Puis, il y a environ 12 500 ans, une pluie de météorites bouleversa les équilibres.

Provoquant un cataclysme plus grand que le Déluge effaçant presque toute trace de leur existence.

Mais aujourd’hui, des fragments ressurgissent… une fouille. Une pierre. Une inscription. Puis, un archéologue commence à entrevoir que l’histoire telle qu’on la connaît… n’est peut-être qu’un souvenir mal raconté.

Le sol tremble. Le ciel n’a plus de visage. Dans la cité de Nahur’el, les prêtres courent vers les monolithes, les enfants vers les abris souterrains. Depuis des siècles, ils ont lu les astres, gravé les lois sur les colonnes de quartz, transmis les chants à voix humaine et à voix de pierre. Mais cette nuit, rien ne répond.

La grande bibliothèque de pierre brûle. Le dernier archiviste ne sauve qu’un seul fragment un disque de quartz codé. Les crânes de cristal sont répartis sur toute la planète, mais leur impression est trop sophistiquée pour être comprise par des non-initiés.

Alors que le feu du ciel descend, ils le confient à la terre. Ils ne savaient pas que, plus de 12 500 ans plus tard, quelqu’un retrouverait ce souvenir.

Le disque n’utilise ni lettres, ni symboles connus.

Ce n’est ni un pictogramme, ni un idéogramme.

Mais quand on le regarde… quelque chose s’imprime dans l’esprit.

Il lit autant qu’il est lu. Les images semblent se métamorphoser selon qui l’observe.

On parle de langage vibratoire, de mémoire optique, de codage par fréquence lumineuse, de vibrations quantiques…

Mais personne n’en sait rien.

Pas encore.