99 Le Violon d'Ingres - Des Piles qui Penchent

12 minutes de lecture


Edmond ouvre les yeux.

Les deux en même temps.

Il a bien dormi, le réveil indique 8 h 11.

Il sort du lit sans bruit, prend quelques affaires et, la main sur la poignée, il jette un œil sur Mila qui déjà migre vers sa place. Il quitte la chambre et ferme la porte.

Il prend une douche rapide, s’habille, chemise retroussée sur les avant-bras, pantalon, ceinture, sa montre, pieds nus. Il s’installe sur la table de la salle à manger, déplie les plans, sort les photos, branche les écouteurs et commence à travailler. Il a une idée.

 

Une bonne heure plus tard, la porte du couloir s’ouvre sur Mila dans la chemise d’Edmond, mardi boutonné avec jeudi, et le reste de la semaine pareil, en vrac. Jambes nues, ahurie, les cheveux en pétard, l’œil gauche pas encore d’accord avec son voisin de palier.

Cette image arrache au visage soucieux d’Edmond un sourire étonné, puis un rire franc.

— Bonjour Mila !

La voix pâteuse, aux harmoniques graves désaccordés, elle dit :

— Edmond ? Tu as déjeuné ?

— Pas encore. Je voulais travailler et te laisser dormir.

— Tu travailles depuis longtemps ? Quelle heure il est ?

Il rit. Elle est à l’ouest complet.

— Il doit être neuf heures et demie, un truc comme ça. Tu veux dormir encore un peu ?

— Je ne vais pas dormir alors que toi tu bosses. Elle fait une grimace. Je finis de me réveiller et j’arrive.

Mila disparaît dans la chambre et puis dans la salle de bains. Il entend l’eau de la douche et sa voix qui chantonne.

Quand elle ressort, les cheveux mouillés, striés par les dents d’un peigne, souriante, parfumée, pieds nus, elle est bien réveillée. Les yeux brillants en amande, elle a vraiment un très beau visage.

Sa gorge se serre, il déglutit.

Mila :

— Je vais nous chercher du pain, des viennoiseries. Tu es d’accord ?

— Non, on va sortir du pain du congélo’.

Mila respire par à-coups et d’une voix basse, neutre, elle dit :

— Edmond, euh… je ne vais pas loin. Juste en bas de chez toi. On a mangé du pain congelé hier. Du pain frais et des croissants, je sais que c’est ce que tu aimes au petit déjeuner. Je peux prendre aussi du pain pour ton congélateur, que tu en aies pour la semaine. J’en ai pour dix minutes max. … Je te laisse travailler, je ne te dérange pas... Je voudrais y aller.

— À tout de suite.

Elle finit de s’habiller et sort. Edmond n’entend pas le « bling » de l’ascenseur, Mila est descendue par l’escalier.

Il soupire et prend sa tête entre ses mains.

Le vide, double dose.

 

Rien ne sort. Il n’a encore rien produit ce matin. L’idée, comme d’habitude, placée face aux autres réalités, était comme une insulte. Et puis, non plus de bruits dans l’appartement ; non plus de cris, de rires, de chants, d’eau qui coule. Elle est partie.

Après le nœud, le creux. Il respire fort, mal. Des vertiges. Il faut qu’il mange.

Il se lève, abandonne les papiers et sur l’îlot dresse la table.

— « Toc toc. »

Il ouvre la porte et, le regard dur, il dit :

— Tu habites ici. Ce week-end, c’est chez toi ici !

Mila hésite et dans un élan, elle l’embrasse.

— Bonjour Edmond, j’ai très bien dormi. Et toi ?

Elle entre dans l’appartement et pose son barda. Il referme la porte, l’attrape à la taille et l’amène contre lui.

Mila, joueuse, la bouche empêchée contre son torse.

— Ça -eut di- oui ?

— Ouais, j’ai bien dormi.

Il la libère. Mila a pris des croissants et du pain blanc, avec une belle croûte bien épaisse. Il sourit. Exactement ce qu’il aime.

Ils déjeunent.

Mila lui fait remarquer qu’il ne pleut plus, que c’est un fait majeur, il fait presque beau.

Elle le scrute. Il le sent. Il s’est comporté comme un salaud. Non en fait il s’est comporté comme il fallait qu’il se comporte. Sa ligne de conduite pour le week-end. Impulsif, colérique, irresponsable. Sauf qu’avec elle, ça ne fait pas pareil. Il chasse ces idées, elles ne le mènent nulle part.

Ils débarrassent. Il sent Mila, toujours ce regard, qui l’observe. Elle fait sa toilette, flâne un peu dans l’appartement. Il l’entend fredonner de nouveau. Il met alors de la musique : 3 Doors Down [1].

Dès les premières notes, Mila crie à l’autre bout. Il secoue la tête et sourit. Il entre dans la salle de bains à son tour et quand il sort, Mila est assise à la table, sur la chaise à droite de sa place à lui, sur son pied nu, un dossier carton rose ouvert sur des photos, une grande feuille de papier épaisse crayonnée. Et son carnet.

Edmond s’assoit. Mila n’a pas bougé, n’a pas levé les yeux vers lui. Il devine qu’elle le fait exprès. Et bien qu’elle ne demande rien, il lui explique. Un grand patron, copain avec Henri Niel, le siège social d’un négociant en vin, sur trois niveaux, en centre-ville, le quartier de la Rose en pleine réhabilitation.

Mila l’écoute. Il sent qu’elle fuit son regard. Qu’elle réduit la plage de ses perceptions, comme on met un drapeau en berne. Pour se protéger elle, pour le protéger lui. Il ne sait pas.

Oublie.

Il se remet au boulot.

Il trace alors encore autre chose. Quelques traits. Là. Oui ça, ça marche ! Ah tiens ! Et là, quelque chose comme ça. Il remarque la main de Mila qui s’est arrêtée. Elle pince ses lèvres, elle retient ses chants. Il continue. L’étage serait bien comme ça.

Il souffle. Non. C’est trop chargé, ça fait trop. Il barre le dessin, reste sur la même feuille, descend plus bas.

Mila est retournée à son sujet. Il le sait parce que son crayon caresse le haut de sa lèvre et avec une moue en cul de poule, elle regarde dehors par la fenêtre. Elle chantonne, gribouille au crayon gras sur une grande page de papier épais, ses yeux se sont plissés. Elle est partie. Sa tête s’incline d’un côté, de l’autre. Elle fait des figures en ski nautique tirée par un papillon.

Il la regarde faire. Il tient son crayon comme la veille il tenait son verre de champagne. Chasse cette nouvelle image et replonge sur ce trou béant en centre-ville, dans un quartier où il n’y a que des vieilles pierres de taille noircies, effritées, taguées, où le bâtiment précèdent a été abattu et où Henri l’a chaudement recommandé : « un homme très créatif. »

Lui, qui face à cette fosse, ne sait rien élever du tout.

Alors qu’il s’apitoie encore, que le crayon de Mila swingue à nouveau sur sa lèvre supérieure, il sent la main chaude de Mila sur sa cuisse.

Il la regarde en biais, sans bouger. Elle ne le dérange pas, mais il est surpris. À Marzal, elle était loin. Et là, elle caresse sa cuisse, la gratouille. C’est le mot : gratouille. Ses ongles grattent la toile de son pantalon. Elle a appuyé sa tête sur la paume de sa main, le crayon coincé entre l’index et le majeur, et elle fredonne. Elle ne s’est rendu compte de rien. Ou alors c’est une actrice hors pair.

Hum. Peu de chance.

Sa main gauche le frotte, comme si elle cherchait à se réchauffer. Puis elle le quitte. Mila sort ses feutres de la trousse et les étale sur la table. Des verts. Edmond les compte. Sept. Tous différents.

Hum. Pas si différents.

Elle les repousse du doigt, fait rouler certains, se saisit d’un autre, elle fait glisser les bouts baveux sur le papier. Puis elle le regarde et sourit, d’un sourire large sur ses dents claires. Elle retourne à son papier et Edmond a froid, là, sur sa cuisse. Alors malgré-lui, il attend qu’elle repose sa main. Se demande quand elle va le faire et de quelle manière. Mila cale la grande feuille de papier et d’un vert certainement très différent des autres, elle jalonne certaines courbes avec le feutre. Elle s’applique, concentrée, puis elle fait une pause, et pose sa main sur le poignet immobile d’Edmond. Elle fredonne à nouveau. Il a baissé sa tête. Il ne produira rien, c’est sûr. Rien ne sortira de lui encore aujourd’hui.

La main de Mila se retire, elle ferme le bouchon du vert n°4 pour le n°7. Elle se réinstalle sur la cuisse d’Edmond et elle glisse, loin jusqu’à son genou, ensuite elle coulisse, se frotte en montant, en descendant. Edmond découvre que son mouvement suit autant ce qu’elle fait de sa main droite que le sens et le rythme de la chanson. Elle est interactive. Et puis elle se lève. Comme de rien. Comme si rien n’était.

Mila revient ensuite de la chambre, son gros livre ouvert, les sourcils froncés. Elle le pose à la gauche d’Edmond et s’assoit sur son pied à cette place-là. Edmond tient toujours son crayon, prolongement stérile de son bras immobile, le regard officiel sur les plans déployés face à lui. Mila se lève de nouveau, fait le tour, prend son carnet, une feuille plus grande avec papier plus épais et s’installe avec tout ça à la gauche d’Edmond. Elle ramène les feutres plus près, chantonne de nouveau et se remet à dessiner, ajoutant des couleurs plus chaudes et mieux définies. Elle se lève encore. Edmond ne retient pas sa tête qui tangue de gauche à droite, éberlué par cet individu à côté de lui, qui prend les choses… il ne sait pas dire. En tout cas pas comme lui.

Et puis Mila soulève sa chaise et l’écarte de la table. Quand elle se rassoit, le genou plié contre sa poitrine, un pied sur la chaise, elle tourne le dos à Edmond et regarde par la fenêtre. Elle s’est approchée, au passage, du coin de la table et de lui. L’a-t-elle fait exprès ? Il n’en a aucune idée. Aucune.

Posée comme cela, Mila ne pourra plus le toucher. Il l’observe toute recroquevillée en train de corriger son croquis. Et alors, comme ça, par mimétisme peut-être, il ne sait pas bien ce que veut dire ce terme de toute façon, il pose son poignet sur le dossier de sa chaise et du bout de ses doigts, il caresse le haut de son dos.

Mila tressaille et se tourne vers lui en souriant. Elle s’assoit alors normalement, comme les gens s’assoient d’ordinaire sur une chaise. Elle soulève à nouveau sa chaise, vient se mettre tout contre lui. Il se pousse, lui, ses documents et Mila rapproche ses papiers, ses feutres, tout son bordel. Et sur le coin de la table, elle se remet à l’objet de sa concentration. Comme de rien. À nouveau. Rien.

Edmond respire avec amplitude et se dit que finalement, c’est ça qu’il faut faire. Mila danse autour de lui un ballet qu’elle doit appeler « travail ». Mais ce n’est pas le même qu’à Marzal. Si un peu. Ce n’est pas bien net. Rien n’est clair de toute façon.

Elle ne cherche pas à le distraire. Elle est comme elle est au cinéma. À la fois instable mais très présente et disponible à ce qui est là. Comme elle l’est dans le lit, quand elle prend sa place dès qu’il s’en va. Le travail. Mais est-ce qu’elle travaille, elle ? C’est quoi travailler ? C’est le vieux sketch de Muriel Robin « travailler : ça a rapport avec crevette et crustacés » ?

Dans tous les cas, là, elle lui laisse faire ce qu’il veut. Il peut faire et être ce qu’il veut.

Il repose ses doigts sur sa nuque et sa main glisse dans ses cheveux. Elle a à peine bougé. Elle n’est pas disponible pour tout finalement. Non, pas pour tout ! Pour des caresses plus appuyées, non, peut-être pas. Est-ce un problème ? Ne sait pas. Ne sait plus rien sur rien de toute façon.

Il ressent la voix de Mila qui vibre sur ses doigts. Elle fredonne. Il revient à son cratère qui bâille en centre-ville. Il ramène sa main sur le document, en tire un autre, plus ancien, de sous une pile. Une pile qui « fizzzz », penche.

Il étale les dessins, les photos. Les tas se sont effondrés, les documents se mélangent. Il pose à nouveau sa main sur le dossier de la chaise de Mila et, du bout des doigts, cherche sa peau. Il la touche, fredonne à son tour. Mila se retourne et l’embrasse sur la joue, elle revient à son dessin puis, les mains occupées, elle amène ses cheveux doux dans le creux de son cou. Edmond accompagne sa tête, puis il la lâche, tourne son dernier croquis, dans la longueur, un virage à 90 degrés.

Il se met à dessiner.

Mila réfléchit, son crayon est passé de sa main droite à sa main gauche, et sa main droite s’est posée sur la cuisse d’Edmond ; elle le réchauffe jusqu’au genou. Edmond trace encore. Là un toit arrondi, structure métallique sur un morceau de bâtiment en vêtures rouge bordeaux et pierres de taille, vitré, largement. Et là, ça, c’est le dernier niveau. Au milieu, un bâtiment comme ça, rectangulaire, non, arrondi, oui, un peu. Pas trop. Comme ça. Mila l’embrasse encore. Parement. J’sais pas encore. Assez haut. Comment ? Comme ça. Des fenêtres à la Le Corbusier en bandeau et ce premier niveau en console par rapport au rez-de-chaussée. La couverture du toit en cuivre orange brillant, les descentes d’eaux pluviales aussi en cuivre. Le client veut un bâtiment beau qui impose le respect dans ce quartier, signe du renouveau. Renaissance, qu’est-ce que je pourrais mettre de la Renaissance ? Il passe sa main dans les cheveux de Mila, les froisse et les ramène sur sa paume. Dessous de toit du niveau 1 en effet miroir, acier inox recuit.

Il tient un truc. Il le sait.

Il remobilise sa main, tient sa feuille. Ne rien perdre, ne rien laisser s’immiscer entre lui et ce qui est en train d’arriver. Poursuivre. Construire. Le bâtiment se monte comme un dessin animé. Sur son papier il annote, tire des traits, prend finalement une autre feuille vierge et reconstruit son esquisse, affinée, détaillée. Et ses doigts glissent sur la gorge de Mila et sur ses épaules.

Il ajoute les effets de texture, imagine l’entrée du bâtiment sur la rue, le petit espace libre dehors à l’aplomb du premier niveau. Une grande entrée à l’image de l’entrée des grands domaines, deux gros piliers en pierres de chaque côté, un immense portail d’arabesques en fer forgé, un parterre jusqu’à la porte du bâtiment, avec des rosiers, évidemment, comme le nom du quartier.

Il a fait le boulot.

Il souffle fort. Prend un instant pour toucher encore l’image. Puis, de façon compulsive, rien ne pouvant l’arrêter, il sort une nouvelle page vierge, plus grande, plus épaisse. Comme celle de Mila. Et il décline minutieusement tout cela avec les deux bâtiments sur le côté, avec la rue, vérifie les contraintes d’urbanisme. Les cheveux de Mila le caressent entre ses doigts. Puis le plan de l’intérieur, l’entrée, la boutique, les bureaux, les zones de stocks, les salles de réunion, les sanitaires, la cuisine de bureau. Tout s’assemble, se lie. Il dessine, le tracé sûr, le corps et l’esprit polarisés. Mila, à côté de lui, fredonne, dans le même état que l’instant d’avant, sauf que désormais tout est changé. Tout.

Comme pour l’esquisse de la maison en terrasse des Niel. Un état de grâce.

 

Mila a rangé ses documents, ses feutres. Plus rien n’est sur la table, elle consulte un livre à lui sur Delacroix et Courbet. Edmond fait une liste, se laisse des petits cailloux comme le Petit Poucet, des questions à traiter demain au bureau. Il regarde les photos une nouvelle fois, son croquis et le bâtiment vivant. Il corrige une ligne, une texture, raye une annotation. Les doigts de la main gauche de Mila ont du feutre partout ; son genou à lui est chaud de sa main à elle. Elle chante encore mais il n’y a plus de musique.

Il regarde l’heure sur sa montre, se lève. La main de Mila quitte sa cuisse. Il fait le tour de cette table, boîte de Pandore d’où tout pouvait sortir ou pas.

Mila lui sourit, il a comme un vertige, une séparation du corps et de l’esprit. La nausée d’un voyage trop brutal.

Il s’approche de l’ordinateur et relance un flux continu de musique. Il revient à la table et rassemble les feuilles, reconstruit les piles. Droites, solides, debout. Les papiers inutiles sont explosés. Les autres classés, du plus grand au plus petit et le dossier protège, enveloppe tout cela. Il rabat l’élastique, pose le dossier dans la bibliothèque, bien calé sur l’étagère.

Il se met alors à ranger l’appartement. Linge au sale, machine à laver. Il veut faire la vaisselle mais il n’y a rien à faire. Faire le lit, aérer, mais Mila l’a déjà fait. Il trie alors son courrier, ses papiers, paie ses factures, ferme des enveloppes, les pose sur la chemise bleue dans la bibliothèque. Noël lui vient à l’esprit.

Éluder.

Il ouvre le réfrigérateur, qu’y a-t-il pour manger à midi ? Entrecôtes et frites au four. Bon. Quelle heure est-il ?

Midi moins dix.

Ok.

Il lève les yeux sur Mila qui, comme un poisson, l’observe aussi.

Assise, un pied sur la chaise, la main gauche à plat posée sur une photo du Désespéré de Courbet [2], elle lui sourit, présente et lumineuse.

 

Alors quelque chose à nouveau fléchit.

Sa respiration s’accélère, ses pulsations aussi. Il connaît cette fille, assise à sa table. Il la connaît comme on connaît un parent, un ami, quelqu’un avec qui on a fait des colo’s, des beuveries terribles. Il la connaît, elle lui est familière.

Il doit faire une drôle de tête parce que l’expression de Mila a changé. Elle écarquille les yeux, plus inquiète que surprise. Elle dit doucement :

— Edmond ?

Edmond transpire, inspire, essaie de se ressaisir. Il n’a aucune idée de ce qu’il lui arrive. Il n’arrive plus à respirer. Il dit :

— Je vais courir un moment. J’en ai pour une heure. Tu peux partir. Reviens dans une heure.

Mila fronce les sourcils, ses lèvres esquissent un sourire faux.

Edmond quitte l’appartement.

 



[1] 3 Doors Down est un groupe américain du Mississipi des années 1996 et après. Leur genre musical est rock alternatif, post-grunge. https://ninerouve.wordpress.com/la-maison/le-monde/les-elements/#gaia

[2] Le Désespéré est un tableau du peintre français Gustave Courbet réalisé entre 1843 et 1845. C’est un autoportrait de l’artiste sous les traits d’un jeune homme qui regarde avec désespoir. https://ninerouve.wordpress.com/la-maison/le-monde/peintures-et-sculptures/#desespere

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