Au zénith de l´astre lunaire

Tangue en orbite le navire Terre

Des troubadours jouent de rudes guerres

Mariant de pieds en maux leurs voeux et vers

Dans les jardins de roses trémières

Les senteurs sussurent de déposer cimeterre

Que les enfants chantent cansoun d'hier

Sous les opulents châtaigners centenaires

Assis, les mains vides, bien des yeux au sol pleurent

Le souvenir des pluies d'étoiles filantes naguère

D´une obsolète utopie qu´une boussole guide en mer

Tous les coeurs porteurs de lumière

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