3.5 Ambre et Rudolf 2/5

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C'est le soir. Rudolf a expliqué à son ancienne propriétaire que Cassandra s'était enfuie. L'ex Alpha cherche à tuer Ambre. Il est là pour la protéger et aussi se venger un peu de ce qu'elle lui a fait subir. Le jeune homme a pris le contrôle de la maison, de son bracelet de gestion et de son ordinateur.

Une fois qu'elle a mangé, il lui a ligoté les mains de nouveau, l'a couverte d'une vieille couverture et l'a gardé sur ses genoux toute la journée. Ambre a vu Rudolf fouiller ses dossiers et son bureau. Il lui a redonné à manger à midi et au soir. Puis il l'a porté au lit.

Ambre est allongée sur le ventre, avec juste sa culotte comme depuis ce matin. Rudolf est à côté d'elle. Il la regarde et effleure son corps sans vraiment la toucher. Les gestes sont doux et délicats. Ambre ne se sent pas menacée ou en danger. Elle est bien, de nouveau auprès de lui.

— J'ai toujours aimé ton cul Ambre. Il me donnait envie de te baiser. Un jour, il sera mien et je te sodomiserais. Mais pas ce soir. Je t'ai promis que c'était fini pour aujourd'hui.

Il caresse du bout des doigts sa peau ébène. Presque tendrement, pendant plus d'une heure. Ambre ferme les yeux, mais ne parviens pas à s'endormir. Elle voudrait lui parler et lui demander pardon. Elle ressasse les mots dans sa bouche. Elle tourne et retourne ses phrases. Ambre change un mot puis reprend sa première version. De frustration, et de remords, elle finit par pleurer en silence.

— EEEEEEEEEHHHH Ne Pleure pas. Viens... J'vais te faire jouir pour te détendre.

Rudolf soupire comme exaspéré, cependant, il est inquiet et craint d'avoir été trop loin avec Ambre. Le garçon ne veut pas lui faire de mal malgré la colère qu'il éprouve envers elle. C'est si difficile pour lui de rester là à ses côtés sans la toucher alors que mille idées de galipettes lui viennent en tête.

Ambre a toujours su le faire fantasmer même dans les moments les plus anodins. Là, elle est quasi-nue, juste sous sa main, sa peau frémissant sous les caresses. Rudolf est certain que c'est du désir et non du dégoût. Ambre ne se débat plus. D'ailleurs, elle lui fait signe oui avec la tête.

C'est tout ce que la jeune fille peut faire. Sa vue est brouillée par ses larmes. Elle ne peut qu'acquiescer à la proposition de Rudolf. Il la connaît si bien. Il a sûrement raison. Cela l'aidera à s'endormir. Ambre tente de se détendre sous les caresses de son amant. Elle sent la main experte la caresser plus fortement et entrer dans sa culotte. Il lui écarte un peu les jambes avec le pied.

Elle est incapable de réagir et se laisse faire en repensant au passé. Rudolf se rapproche d'elle, embrasse son dos. Il s'installe contre son flanc. Ses doigts effleurent son intimité. Doucement, en titillant la zone sensible, Rudolf fait mouiller Ambre dont les pleurs s'arrêtent enfin. Il la pénètre avec ses doigts. Lentement, effleurant son clitoris puis son vagin. C'est bon. Tellement bon. Il lui a tellement manqué. Rudolf a toujours été doué de ses doigts. Il arrivait à lui donner du plaisir ainsi. Il est allongé sur le côté, collé à elle. Son bras plié lui soutient la tête. L'autre bras, le long du dos d'Ambre. La main dans sa culotte. Il est impassible.

— Rudolf ? À quoi penses-tu ?

Ambre essaye de parler et de se rapprocher encore de lui. Elle se dit qu'en entamant la discussion, elle arrivera peut-être à lui dire ce qu'elle a sur le cœur.

— À rien. T'es belle. Détends-toi. Laisse toi faire et boucle là.

Elle obéit devant le ton un peu sec du jeune homme. Elle est perdue, ne sachant pas comment se comporter. Rudolf doit la détester et pourtant, il est là pour la protéger et en plus, il essaye en ce moment de la faire jouir. Il continue à flatter son intimité, jusqu'à ce qu'elle prenne son pied. Quand il l'entend avoir un orgasme, il lui donne une petite claque sur les fesses.

— Au dodo maintenant ma mignonne. Et si tu chiales de nouveau, je te baise sans ménagement.

Il s'allonge sur le dos. Son boxer est bosselé. Ambre se blottit contre lui. Elle pose sa tête sur son torse et s'endort enfin. Il lui caresse le crâne jusqu'à ce qu'il soit sûr qu'elle dorme. Il se lève délicatement et se dirige vers le salon. S'affalant sur le canapé, Rudolf enlève son boxer et se masturbe dans la nuit pour se calmer. Ambre lui fait envie à un point inimaginable. Rudolf s'endort nu sur le canapé, entouré de mouchoirs souillés.

Le lendemain matin, il est réveillé par de petits bruits. Ambre a remis des vêtements. Elle est en train de ramasser les mouchoirs en essayant d'être silencieuse. Elle lui tourne le dos. Il enfile son boxer en silence et lui donne une petite claque sur les fesses par surprise. Elle pousse un cri.

— Bonjour ma mignonne. T'as bien dormi ? Allez, avoue que mes doigts t'avaient manqué.

Ambre ne répond pas. Elle ne sait pas quoi répondre. Rudolf sait très bien la réponse. En plus, il a envie d'elle et se retient. Les mouchoirs sont là pour le prouver. Il pourrait la tabasser, la violer, mais ne le fais pas. Ça serait compréhensible après la façon dont elle l'a traité. Il lui a donné du plaisir hier. Sans raison. Elle est perdue. Elle va dans la cuisine pour jeter les mouchoirs et prépare un petit-déjeuner. Rudolf arrive derrière elle.

— Met toi en sous-vêtements. Rappelle toi. Les rôles sont inversés. Tu me faisais préparer ton petit déj en boxer. Allez, on se déshabille, jeune fille.

Il lui retire son pull, son débardeur et son pantalon en douceur. Il la regarde déambuler en riant et se met à table en tapant des poings comme un gamin affamé. Ambre sourit devant ce rappel de l'attitude puérile qu'elle avait avant. Tandis qu'elle lui sert le repas, Rudolf l'attrape et la fait asseoir sur ses genoux. Il la laisse manger à sa faim. Il se restaure aussi. Une main sur le ventre d'Ambre.

Il attend qu'elle ait fini son repas puis lui fait faire la vaisselle. Il se place derrière elle. Rudolf pose ses lèvres dans son cou, ses mains sur ses seins. Il commence à descendre sa culotte pour la déconcentrer. Il la chatouille et se frotte contre elle pour la faire tomber. Elle le repousse.

— Tssss Tssss Tsssss Ambre... Les rôles sont inversés. C'est à mon tour de te chauffer et te laisser en plan.

Ambre se débat et le bouscule. Elle est tellement perdue. Elle ne veut pas qu'il la touche. Ambre ne parvient plus à réfléchir quand Rudolf est trop proche. Elle tente de se libérer et commence à paniquer en réalisant que s'il le veut, Rudolf peut lui faire très mal ou la tuer sans que quiconque n'intervienne. Et s'il avait changé et était devenu violent ? Ambre s'est trompée sur Cassandra au début et maintenant cette folle veut la tuer. Et si Rudolf avait pris le même chemin ?

— OOOOOhhhh Ambre. Va falloir que je te punisse si tu n'es pas sage.

Elle se met à courir effrayée. Ambre essaye de nouveau d'ouvrir les portes, les fenêtres en s'enfuyant dans tous les sens. Rudolf marche tranquillement vers elle en souriant d'un air qui terrorise la jeune femme. Il est trop serein, ce n'est pas normal. Elle s'empare d'un livre pour se défendre et lui jette au visage. Ambre ne sait pas viser et rate Rudolf. Il s'approche de plus en plus.

Elle essaye de fuir. Il fait des mouvements d'esquives. Sans saisir sa soudaine terreur, et croyant qu'elle joue elle aussi, Rudolf s'amuse avec elle. Il lui fait croire qu'elle peut s'échapper pour mieux la saisir et la jeter sur son épaule. Elle se débat de toutes ses forces. Il tournoie sur lui-même pour la désorienter. En riant, il lui assène des petites claques sur les fesses.

Rudolf se dirige dans une seconde chambre avec son colis. Il allonge Ambre sur le lit à plat ventre. Utilisant les poteaux des quatre coins du lit, Rudolf attache les poignets et les chevilles d'Ambre avec des collants en nylon qu'il a récupéré auparavant sur le séchoir de la salle de bains.

— NON NONNN RUDOLF NONNNNN PITIEEEEEE NONNNNNNN !

Rudolf ricane, ne comprenant pas que la jeune femme est terrorisée. En souriant, il lui demande de lui rappeler la punition pour rébellion. Il veut qu'elle se remémore ce qu'elle lui faisait subir quand il désobéissait à ses ordres. Il saisit un fouet. Le fait claquer en l'air pour effrayer sa partenaire. Rudolf fait mine de la frapper, mais lui caresse les fesses avec les lanières en cuir. Il fait pareil avec une canne.

— Rhoooooooo ce cul que t'as. C'est une incitation au crime. Je ne peux pas l'abîmer. Et puis ça ne serait pas juste, t'as jamais utilisé le fouet et la canne.

Il lui malaxe les fesses, les embrasse puis sort de la pièce. Rudolf laisse seule Ambre plusieurs minutes à paniquer. Il revient, les mains pleines et lui dégrafe son soutif. Il allume une bougie un peu spéciale, qu'il récupéré dans la chambre d'Ambre, sous le tiroir de la table de chevet. Quand la bougie fond, il fait couler la cire qui se transforme en huile. Rudolf masse Ambre avec dextérité. La baguette électrique réapparaît. Il lui donne de petites décharges sur les pieds et les bras.

Sortant d'un petit seau des glaçons, il les place le long du dos d'Ambre pour qu'ils fondent lentement. L'eau coule le long des flancs de la jeune femme et la chatouille. Elle sait qu'elle ne doit pas bouger. Si elle bouge, elle est punie. Ce sont les règles. Rudolf glisse un glaçon dans sa culotte et le coince entre les fesses.

— J'aime tellement ton cul Ambre !

Rudolf lui malaxe les fesses et lui donne de petites claques. Il descend sa culotte. Il retire le collant entortillée autour d'une cheville pour enlever totalement le petit morceau de coton puis il replace l'entrave de nylon. Rudolf lui écarte les chevilles. Ambre est terrorisée. Il fait glisser ses mains le long des jambes. Il la lève d'une main et glisse un gros coussin sous son ventre. Il est derrière elle. Elle ne voit pas ce qu'il fait. Elle est écartelée, les fesses en hauteur.

Soudain, elle sent le visage de Rudolf tout près d'elle. Elle sent qu'il la lèche. Elle sent sa langue se frayer un chemin dans son intimité. Pourquoi il fait ça ? Elle se calme un peu, rassurée en partie. Rudolf n'a pas l'intention de la tuer, du moins pour l'instant et ce qu'il fait est plutôt agréable. Même si elle ne l'a pas vu depuis des années, Ambre accepte le contact avec Rudolf. N'importe qui d'autre la ferait hurler de terreur et de dégoût. Mais pas Rudolf. Il lui a tellement manqué.

— Ambre ? Je te détache si tu ne bouges pas. Si tu me laisses te faire jouir.

Elle lui fait signe oui avec la tête. Elle est complètement perdue. Ambre passe par des milliers d'émotions contradictoires depuis le retour de Rudolf et encore plus depuis quelques minutes. Tout ce qu'elle sait, c'est qu'elle souffre de l'absence de Rudolf et qu'elle a envie de lui en cet instant. Il détache ses poignets puis ses chevilles. Il apporte d'autres coussins pour l'installer confortablement sur le dos, les cuisses grandes ouvertes, les genoux repliés. Il s'installe entre ses cuisses, la tête sur son intimité.

Elle est inquiète au fond d'elle. Pourquoi il veut lui faire du bien ? L'attitude de Rudolf est illogique. Il lui bouffe l'entrejambe alors qu'il devrait être furieux et en profiter pour lui faire du mal. Ce qu'il lui fait est si bon, Rudolf sait comment la rendre heureuse. Il a toujours su comment s'y prendre avec elle. Il est le seul homme qu'elle laisse la toucher. Elle chavire de plaisir totalement perdue.

Rudolf la pénètre avec ses doigts et la fait hurler d'excitation. Alors qu'elle s'apprête à jouir, elle sent d'un coup quelque chose de glacé entrer dans son vagin. Rudolf a mis un glaçon en elle. C'est désagréable. Elle se tortille sous la morsure givrée.

— Ne bouge pas ma mignonne.

Il passe ses bras autour de ses cuisses pour les coincer et lui attrape ses poignets. Elle est immobilisée. Il la lape de plus belle. Le glaçon fond sous les assauts de la langue et la chaleur du corps d'Ambre. Rudolf maintient en place avec sa langue le petit morceau d'eau solide. C'est désagréable. C'est bon. Ambre oublie la situation et laisse le plaisir l'envahir. Elle se ré-apprête à jouir.

Rudolf s'arrête et la laisse en plan. Il attend qu'elle retrouve ses esprits, son souffle. Puis il recommence à jouer avec sa langue sur son intimité. Plusieurs fois, il s'arrête juste avant qu'elle jouisse. Elle devient folle. Ce con lui fait prendre du plaisir. Il s'amuse à la mener au bord de l'extase puis s'interrompt. Il la torture en la privant de plaisir. Comme elle le faisait avec lui. Elle le supplie de la faire jouir. Elle lui hurle de la pénétrer. Il remonte. Rudolf lui tient les poignets, lève les bras de la jeune femme et lui repasse les entraves de nylon.

Elle s'en fout d'être attachée. Elle veut qu'il la baise. Il lui ligote les chevilles et l'écartèle sur le lit. Elle est haletante. Il la caresse, l'embrasse de partout. Rudolf lui titille l'entrejambe avec sa langue et ses doigts. Elle se cambre. C'est un supplice. Il lui donne un baiser fougueux. Elle lui rend mourante d'envie. Il s'installe au-dessus d'elle. Il va la pénétrer enfin. Elle pousse un soupir d'aise. Puis un râle quand il quitte le lit pour prendre une pomme et la laisse seule dans la pièce. Nue, ligotée, écartelée, excitée.

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