3.6 Ambre et Rudolf 3/5

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Rudolf revient au bout de plusieurs heures. Il est hilare. Il a deux balles de golf dans les mains. En la caressant, il lui met dans le vagin les deux boules blanches. Le jeune homme détache Ambre et l'aide à se mettre en position assise. Elle reste calme, la tension est retombée. Ambre a compris comment Rudolf a l'intention de se venger. Il va lui faire subir ce qu'elle lui faisait endurer. Elle va s'approcher du plaisir sans y parvenir. Ambre est sûre d'une chose rassurante. Rudolf n'est pas là pour la tuer et n'attentera pas à sa vie.

— Fais-moi à bouffer femme. Contracte ton périnée. Si les balles tombent, tu seras punie.

Rudolf lui donne une petite claque sur les fesses en rigolant. Elle s'affaire donc dans la cuisine nue. Il se régale de lui donner des petites fessées, de la tenir par les cheveux et de l'embrasser goulûment ou bien de titiller ses seins. Par pur esprit de provocation, il lui mordille l'oreille ou lui chatouille l'intimité avec ses doigts. Rudolf la plaque à moitié allongée sur le plan de travail et lui caresse les fesses. Elle le voit s'amuser comme un gosse à la torturer comme elle le faisait avec lui. En voulant jeter des épluchures, elle découvre de nouveaux mouchoirs.

— Rudolf ? Si t'as envie de moi, pourquoi tu ne me prends pas de force ? Pourquoi tu me donnes du plaisir après ce que je t'ai fait ? Je ne comprends pas ce que tu veux.

Rudolf la prend dans ses bras. Il la câline un peu. Ambre se blottit contre lui et lui rend doucement ses caresses, espérant retrouver la complicité qu'ils avaient avant. Elle ferme les yeux en effleurant le corps musclé de son ancien colocataire, repensant aux années de bonheur qu'ils ont vécu. Le métis approche sa bouche de l'oreille d'Ambre et commence à murmurer.

— Me venger. Te torturer. Sans te frapper. Sans te faire mal ou juste un peu. Je veux que tu me lèche tous les soirs. Que tu me fasses jouir. Pour m'endormir. Comme tu me le demandais. Je veux que tu ressentes ce que j'ai ressenti.

Être pris pour un sex-toy. Je veux que tu sois frustrée. Je veux que tu crève d'envie de te faire baiser. Que tu crève d'envie que je te touche. Je veux que tu recherche mon corps. Je veux qu'il te manque. Que tu souffre de ce manque. Je veux que toutes les nuits, tu te rappelle de moi en toi. Quand je te faisais jouir. Quand j'étais ton esclave. Que tu rêve que je te prenne pour calmer ton corps.

Que tu pleure parce que ça n'arriveras plus. Je ne te donnerai plus de plaisir. Jamais un autre homme te touchera. Je ne te laisserai pas te satisfaire seule. Je veux que tu devienne folle de désir. À ce moment-là, je pourrais peut-être te pardonner pour ce que tu m'as fait.

Rudolf a dit les mots d'une voix douce et lente. Dans le ton de sa voix, Ambre a perçu de la colère et de la détermination ainsi qu'un calme olympien. Il a glissé ses doigts dans l'entrejambe de la jeune femme pendant ses mots et a commencé à la faire mouiller. À la fin de ses propos, il a retiré ses doigts brutalement et s'est éloigné sans un regard.

Rudolf prend son assiette et se rend dans le salon. Ambre pleure de la dureté des mots. Elle sait qu'elle a mérité ça. Elle ne peut pas lui dire avoir réalisé combien elle l'aimait. Combien il lui a manquait après son départ. Combien son corps souffre depuis de ce manque. Elle ne peut pas lui dire avoir changé d'avis sur Cassandra et avoir compris ses torts en rencontrant Alpha Inès. Il ne la croirait pas. Il est trop en colère et il a raison.

Elle mange en silence. Elle le rejoint dans le salon. C'est le soir. Il est debout devant la TV à regarder les informations. Il veut qu'elle le lèche tous les soirs. Elle le fera. Elle ne désobéira plus, pour ne plus être punie. Elle fera en sorte d'être docile, pour qu'il ait envie de la récompenser et pour qu'il lui pardonne. Elle se dirige vers lui. Sans un mot, elle lui baisse son boxer et le fait s'asseoir sur le canapé, jambes écartées. Elle s'agenouille, lui fait une fellation jusqu'à ce qu'il jouisse et éjacule dans sa bouche. Elle se lève alors, avale, puis va faire la vaisselle sans un regard.

****

Depuis une semaine, Rudolf et elle sont enfermés dans la maison. Elle n'a pas le droit de s'habiller et doit rester en sous-vêtements toute la journée. Elle se lève, lui prépare son petit-déjeuner. Il la chauffe et la laisse frustrée. Ensuite, elle fait le ménage. Il fouille son ordinateur et ses papiers. Rudolf transmet les infos intéressantes à son gang. Ils mangent ensemble à midi. Ensuite, en fonction de ce qu'il a trouvé, il lui donne une fessée. Des tapes pas vraiment douloureuses pour ses mauvaises actions. Des caresses intimes sans aller jusqu'au bout pour les bonnes actions. Des fois les deux.

Il retourne fouiller et la laisse lire ou se reposer. Le soir, ils dînent. Il se montre câlin le soir. Très souvent, il lui fait des mamours devant la TV. Après le film, elle lui fait une pipe. Si elle a été sage, elle peut dormir dans le lit. Sinon, par terre au pied du lit. Elle n'a dormi qu'une fois par terre. Quand il s'endort, elle se blottit contre lui, comme avant. Rudolf accepte qu'elle se réchauffe à son contact et deux fois, il l'a serré dans ses bras pour l'aider à s'endormir. Ambre est docile et obéissante. Elle fait en sorte de ne pas être punie.

Hier matin, Rudolf s'est réveillé avant elle. Il lui a fait un cunnilingus magistral, jusqu'au bout. Elle a explosé de plaisir. Elle ignore pourquoi. Lorsqu'elle lui a demandé, il lui a juste dit qu'elle avait parlé dans son sommeil. D'après Rudolf, elle aurait avoué un truc plaisant. Elle ne sait pas ce qu'elle a bien pu raconter. Rudolf n'a rien voulu dire de plus.

Depuis, il est de bonne humeur. Cela fait deux jours. Il sifflote. Elle est en train de lire, assise par terre dans le salon. Il arrive et se place derrière elle. Il l'enlace et l'entoure de ses bras. Il tient une couverture. Il fait noir dehors. Elle n'a pas vu l'heure. Elle s'excuse et veut se lever pour préparer le dîner. Il la fait retomber par terre en lui agrippant les hanches. Il la couvre de baisers tendres. Elle ferme les yeux.

Son ventre a faim de lui, depuis le jour de sa fuite. Il a envie d'elle. C'est évident. Soudain, elle a une idée. Elle s'élance en avant pour ouvrir un tiroir. Il la retient, croyant qu'elle veut fuir. Ses fesses sont au niveau du visage du jeune homme. Rudolf est en train de les embrasser. Elle parvient à attraper ce qu'elle souhaite. Le calendrier. Il la regarde, curieux.

— Ma semaine féconde est passée. Tu peux me pénétrer sans risque de me faire tomber enceinte. Ce soir, au lieu d'une fellation, saute-moi. Sans ménagement. Laisse-moi en plan après. Je vois que tu en a envie. Soulage-toi. Je suis consentante. Fais de moi ton sex-toy. Venge toi.

Ambre retire sa culotte puis le boxer de Rudolf. Il bande déjà sous l'effet des paroles et du corps quasi-nu d'Ambre. Elle s'assoit sur lui, se posant les genoux pliés en face-à-face. Ambre place le sexe de Rudolf dans le sien avec sa main. Il relève les jambes pour la bloquer dans la bonne position.

Elle prend les mains de Rudolf. Elle en positionne une sur ses fesses et l'autre sur son sein. Elle dégrafe son soutien-gorge. Il est immobile et sourit. Elle le sent grossir en elle, rien que par le spectacle. Elle place ses mains sur les épaules de Rudolf. Ambre soulève son bassin et remue ses hanches. Elle le regarde droit dans les yeux tandis qu'elle s'active. Elle voit dans les prunelles de Rudolf qu'elle a réussi à le convaincre. Il lui donne des coups de reins, en cadence. Elle se retient de prendre du plaisir. Lorsqu'elle laisse échapper un petit cri, elle serre les dents et se ressaisit.

Rudolf finit par la soulever. Il la pose sur la table du salon. Elle entoure les hanches du jeune homme avec ses jambes. Il allonge le haut de son corps sur la table d'une main. Elle a les fesses un peu dans le vide. Il serre les hanches de a jeune femme dans ses mains et la pénètre profondément. Comme avant, quand il la faisait jouir. Quand elle le laissait parfois prendre du plaisir. Rudolf va vite. Elle sait qu'elle ne parviendra pas au nirvana. Il ne lui laissera pas y accéder. Peu importe. Lui y arrivera, il le faut pour qu'il lui pardonne un jour. Ses coups sont profonds et sans tendresse, presque animal.

C'est si bon de le sentir en elle. Elle gémit un peu. Ambre retient son plaisir. Elle veut le faire jouir. Elle veut qu'il se vide en elle. Ça y est. Elle entend à la respiration de Rudolf qui devient plus rauque. Elle le sent aux crispations des mains du jeune homme sur ses propres hanches. Ça coule en elle. Il râle de plaisir. Rudolf s'immobilise dans un soupir. Ambre se redresse et recule ses hanches pour ne pas tomber. Elle pose ses bras autour du cou de son amant, sa tête sur son torse.

— Tu es mon premier et mon unique. Le seul dont j'ai envie.

— Je sais. Tu me l'as déjà dit, il y a deux nuits de ça ma mignonne. dis le beau métis en se retirant et en s'éloignant.

Les cuisses d'Ambre dégoulinent. Elle va préparer le repas, nue. Rudolf s'est assis sur une chaise et semble réfléchir. Elle pose une assiette devant lui. Il se met à manger perdu dans ses pensées. Elle se met à genoux et commence à lui faire une fellation. Son entrejambe répond. Rudolf la laisse faire jusqu'à ce qu'il soit bien gros et dur.

— Tu fais chier ma mignonne.

Il la soulève et l'allonge de nouveau sur la table, sur le dos, les fesses dans le vide. Il lui attrape les jambes. Il la pénètre très profondément de nouveau. Il donne de violents et rapides coups de reins. Ejaculant rapidement, son plaisir vient très vite. Il redresse Ambre, puis la soulève sur son épaule et la porte dans la chambre. Il la jette sur le lit comme un sac de linge sale. Il commence à lui caresser l'intimité. Il veut la satisfaire. Elle fait descendre la main la plus proche. Ses doigts sont justes à côté du boxer. Elle glisse ses phalanges sous le caleçon serré. Si les mots d'excuses ne sortent pas de sa bouche, elle peut au moins essayer avec les mains de lui demander pardon.

Elle fait glisser ses doigts pour saisir le pénis et ses testicules. Doucement, elle les caresse. Rudolf réagit de suite et pousse un grognement. Il veut s'éloigner. Elle serre sa main pour emprisonner le sexe et empêcher le jeune homme de partir.

— Ambre. Qu'est-ce que tu fous ? T'occupe pas de moi et prends ton pied.

Ambre secoue la tête. La jolie fille refuse d'obéir et de prendre du plaisir. Elle a réussi tout à l'heure dans le salon. Elle veut qu'il se serve d'elle pour se soulager. Elle lui presse le pénis et le fait gonfler. Rudolf hésite et murmure presque suppliant.

— Si tu continues, je vais te sodomiser. Arrête tout de suite. J'ai super envie de ton cul, là.

Ambre accélère les va-et-vient. Elle sait ce que Rudolf aime. Avec ses mains, elle lui montre combien elle peut être docile. Elle veut que Rudolf voie combien elle regrette en lui montrant une attitude de remords et une bonne volonté à le rendre heureux.

— Ambre arrête, ne déconne pas. Je vais vraiment te sodomiser si tu continues. Stop !

Elle ne l'écoute pas. Elle veut qu'il s'empare d'elle, qu'il lui fasse un peu mal. Ambre souhaite ardemment que Rudolf se serve de son corps comme vide couille, comme elle s'est servi de lui pour son plaisir à elle. C'est le seul moyen pour qu'il lui pardonne. Elle descend son visage vers l'entrejambe de Rudolf et commence à prendre le pénis en bouche. Il essaye de la repousser. Ils se bousculent chacun essayant d'atteindre l'autre.

Ils finissent à l'envers. La bouche d'Ambre pompant la verge de Rudolf, lui, les doigts dans son vagin. Il est furieux. Il la tire en arrière. D'une main ferme, il la plaque sur le ventre et l'immobilise pour qu'elle se tienne tranquille et le laisse lui faire un cunnis. Elle se tortille pour s'échapper et recommencer à le pomper.

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