3.10 Digne soeur de ses frères? *

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Peter est dans une ferme isolée où les rebelles planquent. Il est en train de ramasser les légumes du potager. Nadia est à ses côtés. Ils parlent d'Inès. Peter n'est plus amoureux d'elle. Pourtant, il refuse de croire les images. Inès n'était pas la douceur incarnée, mais elle était si bienveillante avec lui. Il refuse de croire qu'elle a rejoint les tortionnaires. Nadia ne s'exprime pas trop sur ce sujet.

Peter s'est beaucoup rapprochée d'elle. Nadia est très douce. Il était comme Chen et ne laissait aucune femme s'approcher de lui sauf Inès. Nadia s'est approchée en douceur. Elle est si gentille, si calme. Il s'est adouci à son contact. Elle est la seule qu'il laisse le toucher. C'est lui qui l'a embrassé la première fois. Depuis, il est accro à elle. Il ne cesse de la câliner, de la toucher, de l'embrasser. Il aimerait lui faire l'amour, mais ça ne répond pas encore en bas. Elle s'en fiche.

Elle se satisfait de ses caresses, de ses mots doux. Peter est amoureux de Nadia. Il a compris que ce qu'il éprouvait pour Inès n'était qu'un sentiment de reconnaissance. Un immense sentiment de reconnaissance et de peur aussi. Il s'est accroché à Inès comme à une bouée de sauvetage. Elle l'a sauvé. Il était perdu. Il avait besoin d'un repère, d'une personne pour le protéger, le rassurer. Inès a pris cette fonction. Malgré ses tentatives, Inès n'a jamais cédé et ils sont restés amis. Rien de plus.

Il pensait à l'époque qu'Inès était amoureuse de Chen. Il a des doutes aujourd'hui. En tout cas, elle savait que ce que Peter éprouvait n'était pas de l'amour. Elle n'en a pas profité. Elle lui a permis de s'apaiser afin d'être prêt pour rencontrer une fille comme Nadia. Peter refuse de penser qu'Inès est malveillante. Elle lui a sauvé la vie. Elle lui a redonné foi en la gent féminine. Elle lui a redonné envie de vivre. Comme elle a essayé de le faire pour Chen et pour Bruce ainsi que pour des centaines de reproducteurs maltraités.

Peter et Nadia sont en train de discuter quand le reste des rebelles arrivent. Ils se joignent tous à la discussion. Tous expriment leur profonde tristesse devant les photos qui leur sont parvenus. Leur incompréhension devant de tels actes si différents de ce qu'ils croyaient savoir sur elle. Les photos sont contraires à ses actes. Elle vient de libérer des milliers d'hommes esclaves. Elle a épargné des milliers de soldates endoctrinées. Pourquoi torture t'elle ? Pourquoi est elle amie avec les tyrans Marie et Katia ?

La tension monte et Nadia calme tout le monde en demandant aux quatres garçons les plsu énervés d'aller faire un tour ailleurs. Dégoutés et de peur de se mettre en colére, Chen, Rudolf, Gaël et Daniel partent en mission Chasse. Ils vont dans la forêt pour trouver du sanglier. Ils dormiront dans un relais de chasse et ne reviendront que demain. Les quatre garçons s'avancent prudemment au cœur de la forêt. Ils sont à moins d'une demi-heure de leur relais où ils planqueront. Ils ont pris du maïs pour appâter. Soudain, ils entendent des voix. Deux femmes sont en train de se chamailler.

*********** Début langage un peu cru *************

Elles sont à cheval. Elles semblent s'être perdues. Elles descendent et tentent de se repérer sur une carte.

— Mais je te dis qu'il fallait prendre à droite pour rejoindre les terres du vallon. Comment veux tu qu'on aille s'amuser avec des jolis garçons si tu te plantes de route ? Elle va être furieuse. Elle m'a envoyé mon jouvenceau préféré.

— OOOh ça va. Regarde si on trouve la rivière, on peut encore rejoindre la civilisation d'ici ce soir. Tu pourras te satisfaire du cul de ton jouvenceau et arrêter de râler la morveuse.

Les deux femmes rient. Elles sont pourvues de belles capes en tissu épais. Les selles sont faites de bon cuir et semblent confortables. Elles sont sûrement fortunées. Rudolf fait signe aux garçons. Ils se cagoulent. Ils vont les faire prisonnières.

— Hola mes mignonnes. Alors on s'est perdu dans la forêt ?

Les deux filles se retournent et semblent le jauger. En l'inspectant du sol à la cagoule, elles sourient et se mordent les lèvres pour ne pas rire.

— T'es tout seul ? Olala, j'ai peur, s'esclame la plus grande.

Les deux filles jacassent. Elles ne semblent pas effrayées par Rudolf. Au contraire, elles s'amusent de sa présence.

— Rhoooo mate ses fesses. Je crois que j'ai trouvé mon bonheur pour ce soir, s'écrie la petite maigre.

— Pas touche Keira, c'est chasse gardé du petit chocolat celui-là.

— Doucement. C'est moi qui décide les filles. Je veux voir vos têtes. Vous êtes qui ?

Rudolf sort son arme. Les trois garçons sortent des fourrés et dirigent leurs armes vers les filles qui se mettent à rire à la grande surprise des quatre garçons.

—- Eh la morveuse. Je crois qu'on a trouvé notre casse-croûte de ce soir, ricane la dénommée Keira.

Les deux femmes enlèvent leurs capuches. Rudolf, Gaël et Chen les reconnaissent aussitôt et n'en croient pas leurs yeux. Inès et son amie, celle qui était présente dans la maison close, quand ils sont failli se faire capturer.

— Bonsoir messieurs les rebelles de la forêt. Je suis Inès. Je passe à la télévision tous les soirs depuis quelques jours. Vous devriez aisément reconnaître mon visage. Voici Keira la Nympho, ma copine et complice de crimes pour l'Humanité . Excusez ses manières. Son éducation est déplorable. Nous cherchons un endroit pour nous restaurer et nous abriter de la pluie qui menace. Pourriez-vous nous conduire jusqu'à votre tanière ?

Son ton est calme, presque jovial. Nulle peur en elle. Ce qui fait aussitôt enrager les deux fils d'Igor, dégoutés par les photos compromettantes qui circulent. Leur demi sœur se tient devant eux et semble se moquer éperdument de leur groupe.

— Mains en l'air les filles, s'écrie Gaël.

Elles obéissent en voyant l'arme pointée dans leur direction. Cependant, elles n'ont pas peur et font les imbéciles sur le trajet. Elles dansent et se bousculent comme deux gamines turbulentes.

— Tu te rends compte Inès. Quatre beaux mecs rien que pour nous ce soir.

— Rhooo mon petit cœur, tu sais pourtant que je n'aime que ton corps.

— Et ton Jouvenceau ? Comment il s'appelait déjà ? Ah oui. Chen! Tu n'avais pas envie de lui sauter dessus quand vous preniez votre bain tous les deux.

— Mais non. Tu te fais des idées. Je faisais semblant pour tromper nos ennemies. Je n'aime que les filles bien roulées comme toi ma chérie.

— À d'autres. Je te connais trop bien. T'es une chaudasse.

— Ohhh Viens contre moi ma nympho. Viens faire un câlin à ton Alpha. Pour me consoler de ce crétin qui m'a brisé le cœur. Je suis en manque de nanas sexys.

Les filles rient et se font des mamours. Elles se tripotent sous les yeux des garçons. Eux sont furieux contre Inès. Chen souffre de ne pouvoir la prendre dans ses bras et de la voir câliner une fille. Soudain, Inès sort un flingue de son dos et tire. Puis dans un grand sourire espiègle, elle remet le pistolet à Chen et pointe le doigt en direction de son tir.

— Monsieur, il y a un vilain sanglier pas beau là-bas, dit elle d'une voix enfantine.

Chen se pince les lèvres. Elle prenait ce ton-là quand elle se chamaillait avec lui pour rire. Ce ton de sale gosse espiègle. Daniel va voir et effectivement, il y a un sanglier qui vient de prendre une balle en pleine tête. Il ramène l'animal et le charge sur un des chevaux.

— Putain. On ne les a pas fouillé, râle Rudolf.

— D'accord, mais c'est lui qui me fouille, déclare Inès en désignant Chen et en levant les mains. Ma chérie, choisis bien celui qui te tripotera. Je te conseille celui-là. Mon flair que les deux autres sont maqués. Fais gaffe, je te surveille. Ne profite pas de ce pauvre garçon innocent.

Inès désigne Gaël à son amie en riant. Les deux filles continuent de faire les andouilles. Elles poussent des petits cris comme si elles étaient effrayées.

— Eh le jouvenceau, fouille aussi son soutif à Inès. Si tu savais le nombre de trucs qu'elle planque la dedans.

— Rhoo, ce n'est pas de ma faute si je suis bien rembourrée des pectoraux. C'est une super cachette. Tu comprendras si t'a des seins un jour.

Inès attrape les mains de Chen et les pose sur sa poitrine en riant. Chen est au supplice. Elle tire la langue à son amie dans un geste de défi puéril.

— Saleté. En plus, je sais que tu les aimes mes œufs au plat. Je ne te coûte pas cher en soutif....... Ça va ? Ton jouvenceau te tripote bien la morveuse ?

Inès fait un grand sourire espiègle à destination de sa copine.

— T'inquiètes ma chérie. Il est très doux. Et toi ? Tu apprécies les mains du tien ma petite nympho ?

Les deux filles partent dans un grand éclat de rire. Les garçons deviennent nerveux. Elles sont trop détendues. C'est que c'est peut-être un piège. Ils arrivent enfin au relais de chasse. Rudolf envoie un message au reste de la troupe rebelle. Les filles continuent de se faire des mamours. Elles chauffent Gaël et Chen à mort. Rudolf veut les faire se calmer.

— OOOOOOHHHH. Stop. Vous voulez quoi ? Qu'on vous viole ? On est quatre mecs armés. On est en plein milieu de la forêt. Personne vous entendra si vous criez.

Inès le regarde droit dans les yeux et désigne Chen de la main.

— Tu oublies deux trucs essentiels grand dadet. Elle et moi sommes des soldats d'élites. On aura vite fait de vous maîtriser malgré vos armes si vous tentez quoi que ce soit. Et surtout, si celui-là se décide enfin à me sauter dessus, je peux te jurer que t'as intérêt à bien te boucher les oreilles parce que je vais crier très fort depuis le temps que j'attends.

La copine est hilare. Elle se roule par terre en riant et en se tenant les côtes. Puis, elle se relève en essuyant quelques larmes de joie.

— Chaudasse.

Les filles se chamaillent. Chen va à la fenêtre pour se retenir d'embrasser Inès pour la faire taire. Elle torture des femmes. Elle est complice d'autres tortionnaires. Son petit jeu avec sa copine prouve qu'elle n'a aucun sentiment envers lui. Son cœur balance entre lui dire des mots d'amour et lui demandait des comptes. Inès s'empare de la cuisine. Elle ne fait pas confiance à quatre mecs.

— Eh, je suis courageuse mais pas suicidaire. On est seules avec quatre mecs. Je vais faire la cuisine. Je n'ai pas envie de mourir.

— Rho ce préjugé. Je suis sure qu'ils savent cuisiner.

— Je ne sais pas. Je ne connais pas leurs talents. Dans le doute, je préfère être prudente. Si encore, il y avait Bruce, je ne dis pas. Bruce n'est pas trop mal en cuisine. En plus, il fait un gâteau au chocolat... Une tuerie. Un orgasme pour les papilles. Je te ferais goûter un jour quand je serais Dictatrice Suprême.

— Suprême... Ça me fait penser à une crème glacée ce titre. Dis Inès, tu veux bien être ma crème glacée ? Je passerais mon temps à te lécher.

— Rhooooo t'es crade la nympho. Pense aux prudes oreilles qui nous écoutent. Nos jouvenceaux vont rougir sous leurs cagoules.

Chen est paumé. Inès est à la fois telle qu'il la connaît. Espiègle et râleuse et en même temps, si différente. Elle n'a jamais montré un intérêt aussi vivace pour le sexe. Elle ne semble plus avoir les micros failles qu'il détectait parfois sous sa carapace. Elle se fiche d'eux, mais ne lui jette pas un regard. Il se demande si elle sait qu'il est là et fait exprès de le blesser ou si elle parle librement et n'en a rien à cirer de lui. Il mange sans intérêt. Il a perdu l'appétit. Il s'installe à la fenêtre pour tuer des sangliers.

— Au fait la morveuse, c'est quoi cette histoire ? Il parait que t'as des frangins aussi chaud bouillants que toi? Tu me les présentera ?

— Tu peux rêver ma nympho. T'es à moi. Il n'y a que mes doigts magiques qui sauront te faire jouir. Quoique si j'en crois notre petit chocolat noir, un de mes grands frères sait bien se servir de ses doigts aussi. Je me demande ce qu'elle devient. Il faudra qu'on passe la voir quand on aura fini notre chasse à la salope.

— Vi et la blondinette aussi. Faut que je demande à son mec de m'apprendre le body art.

************** fin du langage cru* **

Inès et Keira parlent sexe et dégoûtent les quatre garçons alors qu'elles ignorent à elles ont affaire, rendant Chen malheureux de voir Inès tenir des propos aussi humiliants vis à vis de lui, et les trois autres garçons énervés contres elles ********

Les filles rigolent. Elles ne semblent pas se préoccuper de la présence des quatre garçons. Rudolf est furieux de les entendre évoquer Ambre et ses talents au lit. Le lendemain matin, les garçons se réveillent en milieu de matinée. Elles ont mis un somnifère dans la nourriture pour que les garçons sombrent. Les filles ont disparu. Elles ont laissé trois autres sangliers et leurs chevaux. Malgré qu'elles étaient ligotées, elles ont su se libérer, tuer les sangliers, les rentrer à l'intérieur de la cabane sans réveiller les garçons. Chen retrouve un mot sur son oreiller avec une trace de rouge à lèvres en forme de baiser.

— On a encore des salopes à chasser. Vous trouverez des médicaments et d'autres choses super utiles dans les selles des chevaux. Prends soin de toi mon jouvenceau. Maintenant que tu ne déteste plus les filles, tu pourras me satisfaire quand j'aurais fini de foutre le bordel. À bientôt, Dictatrice Suprême Inès.

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