1.1 JAMES * LE RUBIS ROSE

13 minutes de lecture

CHAPITRE 1.1

OH MY ROSE


* *

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J.L.C

29.10.22

22 : 00


♪♫ GOODBYES — POST MALONE ♪♫



Dix minutes à peine, montre en main, pour réaliser que j’étais venu flinguer ma paix intérieure. Et encore : doux euphémisme. J’aurais mieux fait d’écouter ce grincement d’instinct quand il m’a prédit : « trop tôt ! ». Me jeter dans la gueule du loup ? Mauvais calcul. Erreur de débutant même. J’aurais jamais dû me laisser embarquer dans ce club alors que j’en avais foutrement pas envie.

Le Oh my Rose : bar hype en hypercentre de la ville… rose. Of course. Les briques. La Garonne. Le Canal du Midi. La Cité de l’Espace. Airbus, à chaque détour, sur tous les itinéraires. Le rugby et sa troisième mi-temps. Bref, Toulouse : la ville où on dit chocolatine, on boit du rosé à midi, et on parle avec les mains, les yeux, les nerfs aussi, accent chantant à l’appui. Ma jumelle y a planté son drapeau — depuis, elle balance des « Boudu con ! » et des « Oh, misère ! » au lieu de nos bons vieux « Och aye ! ». C’est presque impardonnable.

Une autre créature, divine, beaucoup trop exceptionnelle pour mon équilibre mental, peuple aussi cette– Stop ! Oublie. Efface tout de suite. Croix. Verrou. Pare-feu. Blindage affectif niveau expert. Impossible d’aller plus loin sans risquer une surchauffe neuronale et cramer tous mes fusibles émotionnels.

Putain ! Comment j’ai pu laisser Isla[1] et Antoine me traîner ici alors que la probabilité de la croiser frôle la magnitude 8 sur l’échelle de Richter ? Je ne suis clairement, absolument, définitivement pas prêt à trembler ce soir, moi qui viens tout juste de poser la première dalle de béton toute fraîche sur mes fondations.

Et me voilà, au milieu de cette marée de décibels, de néons, de vibrations et mes sens hurlent au secours. Tout est trop proche, trop intense, trop sensible, trop… tout en fait. Ça s’empile, ça s’écrase, ça se plaque contre les bords de ma conscience. Diagnostic éclair : allergie foudroyante à la faune du dancefloor. Étonnant. Inattendu. Qui l’eût cru, hein ? Un oiseau de nuit, tel que moi, habitué à faire la tournée des grands-ducs comme ils disent, qui se retrouve à quémander un peu de silence et d’air pur ? Dix ans de retard sur l’autosurprise.

Mentalement, je me recroqueville, hérisson sur ses gardes, piquant tout ce qui s’aventure un peu trop près. Physiquement, bien sûr, je donne le change. Camouflage impeccable du mec soi-disant équilibré. En vrai de vrai, mon corps morfle sec. Massacre version piñata sensorielle. J’avais zappé ce que ça fait d’être cerné vivant par le vacarme.

Le club grouille de monde à tous ses niveaux. Les voix me heurtent, les éclats de rire percutent mes tympans, les coupes tintent et tambourinent mes nerfs à cran. Dans notre zone, malgré le mur en briques apparentes qui rend l’ambiance plus feutrée et amortit les basses, les pulsations de la musique, envahissante et criarde, cognent comme un cœur hystérique désynchronisé. Le mien panique dans sa cage d’os. Pas bon signe. Piégé dans cet écheveau de bruits, je m’entends à peine réfléchir, jackpot pour le désordre cérébral. L’orage psychique ? Je commence à saturer sévère. Des pensées sous bâillons, un cerveau à huis clos, la chaudière menace d’exploser sous la pression. Pas d’alternatives cela dit : c’est ma traversée du désert. Point barre.

Et devinez quoi ? Le raffut ambiant a ses copains. La brume indigeste de la fumée électronique assèche mon palais à chaque respiration. Foule compacte, parfums chimiques, bois vernis, un nuage d’effluves âcres et capiteux me prend à la gorge, me vrille le crâne. Suffocant. La moiteur environnante s’accroche à mes pores, imprègne ma chemise, m’arrache des frissons de dégoût. Les éclairages stroboscopiques déchirent l’air, aspergent l’obscurité de lueurs livides, aussi tranchantes que du verre pilé pour mes rétines. Sous mes doigts, la froideur lisse du cuir cognac m’évoque la peau tendue d’un tambour silencieux. Génial comme image, non ? Quand on sait qu’avec tout le boucan qu’il fait, il n’est rempli que de vent…

Mes landes natales me manquent. La morsure salée de l’océan, le soleil revig—

— T’as choisi ?

La voix d’Antoine me tire de ma torpeur. Eye-contact. Il pointe la carte des boissons d’un mouvement sec du menton.

— Du Lagavulin, 16 ans.

J’abandonne le dépliant sur la table sans la feuilleter davantage. Isla s’en empare et y jette un œil distrait.

— Très bon choix, mo bhràthair[2].

Comme si ma chipie de sœur s’y connaissait plus que moi en scotchs ! Tsss. OK, il coule à flots dans nos veines — surtout en ce qui me concerne. Quoi de plus normal quand on a grandi dans les Highlands ?

— Prends-toi un Rob Roy si tu comptes jouer à la dure…

— Et si je demande un Whisky on the rocks ? rétorque-t-elle, le rictus moqueur au bout des lèvres.

A chreach[3] ! Elle veut ma mort, ma parole !

Regard assassin, bouche étirée à la limite du sarcasme, tête qui claque le désespoir de son audace de droite à gauche… le combo parfait pour renier mon lien de fraternité avec cette démone rousse ! Mais, vas-y qu’elle rempile, enfonçant le fer de ma patience sans le moindre remord.

— Un Manhattan, plutôt ? Comme Don Draper[4] ! On dirait presque ton alter ego. En plus vieux, bien sûr.

Ya wee scunner ![5]

— Ah ah, comme on se fend la poire ! Très fine la comparaison, Yelly[6]. Vraiment. Sauf que je bosse plus dans la pub, de un. Deux, je ne porte jamais de cravate. Trois…

J’allais sortir : « Je gère ma conso mieux que lui ». Mais… je vais m’abstenir. Pas à moi de jeter la première pierre.

— … arrête de te gaver de cette série !

Bah tiens ! Qu’elle est marrante avec sa grimace digne d’une gosse de maternelle…

— Dans ce cas, Jelly[7] , je vais prendre un mule, annonce-t-elle, menton levé. J’aime pas le whisky de toute façon…

Tragédie nationale ! Hérétisme ! Ma sœur, ma propre sœur, osant préférer la vodka au nectar sacré de nos Highlands ! Moi, artisan du malt, producteur de légendes embouteillées, et Antoine, son mec, mon associé, complices involontaires de ce blasphème… Quoique le gars a moins l’air outré que moi. Normal. Lui, au moins, il se goinfre de bonheur avec sa belle, parade nuptiale incluse. Moi, solo, centre de gravité de ma calamité sentimentale, champion toutes catégories du bal des regrets et des erreurs amoureuses, bah, je peux aller me la secouer en mode main à la pâte quoi… applaudissant de loin le couple parfait sur la banquette d’en face. Bref.

Lovée contre son joyeux luron, aux anges, Madame Enragé de la tourbe, tout sourire et fière de sa provoc, hèle une serveuse. Elle est totalement siphonnée du bulbe ma frangine… Je la désavouerai, un jour… Pffff. Un mule… Sans déconner…

M’enfin, c’est déjà autre chose que le cocktail pétillant qu’elle m’a fourré entre les doigts dès qu’on a franchi la porte du club. J’ai presque cru l’entendre dire « Voilà un câlin liquide pour ton cœur tout mou, petit frère ! », mais j’étais trop occupé à essayer de comprendre si la saveur de ce truc était légale quelque part. J’ai baissé la nuque, tout penaud, quand le garçon de salle a déposé cette parodie de boisson devant moi tout à l’heure. Au visuel, pas vilain, ce camaïeu de bleu, ces pétales sombres et ces feuilles de menthe flottantes, les bulles qui dansent. Par contre, soyons clairs : de la violette ? Flinguez-moi ! Le signature du lieu, paraît-il. Sérieux, faut pas confondre discipline et indignité gustative. D'accord, j’ai besoin de toute ma lucidité, de chaque miette de volonté, chaque lambeau de poigne sur moi-même, ça ne veut pas dire accepter de picoler que des machins rose bonbon à base de tisanes, fleurs et autres racines de jardins botaniques. Y a pas écrit brownie[8] sur mon front, que je sache ! Lait, gâteau, limite du gruau. Sinon, adieu équilibre fragile entre alcool et soft, compromis de survie imposé par les deux fauteurs de troubles que sont ma jumelle et son jules. Si j’arrive à mettre la patte sur mes résolutions, d’abord. Où sont-elles, d’ailleurs ? Super question. Dissoutes au fond de cette coupe de prosecco mauve, je suppose. J’y tremperai plus mes lèvres ! Mieux vaut un verre de flotte !

Sous la pression de mes phalanges, la fine paroi givrée de la carafe goutte sur ma paume échauffée — pas tremblante, pour une fois — pendant que je coule une rasade d’eau minérale, à la marocaine, tiens ! Showtime. Pour que mes nannies captent que je peux être sobre ET spectaculaire.

Come on, force à moi : je m’hydrate. Maintenant, place au whisky, pur et dur. Le goût, la richesse, l’authenticité, pas de potion transparente de bonne conduite ni de joli ruban tropical qu’Isla m’encourage à entortiller sur mon bleu à l’âme.

Le serveur vient, le serveur repart, mes deux mamans poules se bécotent dans leur coin et moi, je m’immerge dans la contemplation taciturne de la salle, scotch enfin en main ! Tant mieux, j’avais soif de feu. La teinte miel brûlé murmure sa chaleur à mon esprit cabossé. Un tour de poignet pour en exhaler tous les arômes : tourbe sauvage, épices, pointe de sel au nez. Une gorgée lente. La texture huileuse caresse ma langue, charriant un fumet de caramel torréfié et de fruits secs. Du Lagavulin : un emblématique d’Islay. Pur apaisement. Fugace, évidemment. Mais bienvenu. Je savoure le liquide ambré comme un homme qui n’a plus que ce réconfort pour clouer ses pieds sur Terre. Oh là ! Tout doux. Je me fais presque peur à m’infliger de telles lumières philosophiques. Et pourtant, c’est ma corde, je m’y agrippe — je vais pas m’y pendre.

À notre droite, une bande de BCBG occupe une des alcôves à l’éclat tamisé semblable à la nôtre. Eux aussi goûtent à la puissance et à la chaleur d’un single malt, mais, lol : du Dalmore. Ça, pour être haut de gamme, il est haut de gamme… et pas franchement mauvais, hein, mais sans doute le whisky le plus tristoune que j’aie jamais bu. Niveau esthétique, je dois avouer, le flacon en jette : l’élégance des lignes et la mise en scène rappellent furieusement l’esprit que j’ai voulu insuffler à mes bouteilles de Lochranach. Du solide travail de design, pas de doute. Mais à l’intérieur ? Zéro caractère. On dirait qu’ils ont mis tout leur talent dans la présentation, laissant la flaveur dormir sur ses lauriers, au lieu de créer un vrai produit capable de secouer les papilles. Passons. Assez philosophé, on reprends notre étude de cas : nos amateurs de spiritueux bling bling.

Tiens, je parie qu’ils pensent que les marques qu’ils portent sur le dos ou versent dans leur verre les protègent du vide existentiel. Spoiler : nope. Saint-Laurent, Balenciaga, Louis Vuitton. Une Bvlgari par ci, des Tod’s par là. Clairement, on est loin du pull soldé à 20 balles — dixit le mec qui arbore une Omega et un bracelet Cartier au poignet, une veste baroudeur hors de prix et des derbies qui valent plus cher qu’un aller-retour Londres ↔ New York. Ma chemise, à la limite limite, doit provenir de chez Uniqlo ou Marks & Spencer. Autant dire que leur code vestimentaire et leur arsenal de luxe me parlent — et que je sais exactement où grattent leurs étiquettes… M’enfin, j’ai quand même passé trois ans à signer des contrats avec un bic Montblanc, donc je ferme ma grande gueule, ça évitera les foudres karmiques.

Je reconnais leur profil de jeunes cadres, stratèges en selfie, gourous en expresso. Des gars persuadés d’être au summum de leur état de grâce, arrogants, parfumés, les poches pleines de Mastercards, d’ego surdimensionné et de capotes pour serrer les jolies pouliches qui se pavanent sous leur nez à grand renfort d’œillades énamourées, de décolletés précipices et de compliments sucrés au sucre. Car, évidemment, elles sont au rendez-vous, les nanas : trois gonzesses — que beaucoup qualifieraient « d’avions de chasse » — les accompagnent. De mon point de vue ? Plus plastoc que vrai bois. Avec des moues préfabriquées idéales pour briller sous les projecteurs et attirer les regards de ceux qui les allument.

Ok, je force le trait, oui. Ceci dit, ayant baigné dans ces eaux troubles, c’est fou comme la façade peut être rutilante, mais qu’est-ce que c’est creux derrière ! Superficialité, vanité, faste, besoin constant d’impressionner pour compenser la vacuité d’un monde où le paraître prime sur l’être. Ces types-là, avec leur assurance plaquée or, leur confiance en toc, leurs discours prêts à l’emploi et leurs sourires sous blister, font tout pour qu’on les prenne au sérieux. Les femmes ? Idem. Malgré tout, si on gratte un peu, tout se résume à une chasse éperdue aux applaudissements et l’illusion du pouvoir. Pour être franc, j’ai été le premier à envier leur capacité à s’inventer une réalité, à singer la sérénité, à mimer la maitrise. En fin de compte, ce ne sont que des gens qui endossent leur rôle dans une pièce qu’on a tous choisie de jouer à un moment ou un autre. Je les juge, mais je les comprends. Et peut-être qu’il n’y a pas de mal après tout. Chacun son masque et puis, chacun son combat. S’il en est un. Moi, j’en suis sorti grandi. Fracturé, mais grandi.

Mon cul toujours scotché au cuir du fauteuil, je les abandonne à leur cirque à paillettes et poursuis l’examen circonspect de mon territoire visuel. Hop, petite lampée de whisky, brûlure douce et décidée. Pour la route. Coup d’œil furtif aux tourtereaux : roucoulade assidue sur la banquette. Ignorance totale de ma présence. Excellente nouvelle. Qu’ils me lâchent la grappe un peu. Je bascule ma nuque en arrière et mon crâne trouve appui sur le mur derrière moi. La pression acoustique est si intense que je sens poindre une migraine. Youhou…

À force de laisser mon esprit lambiner, mes yeux dérivent de recoin en recoin, de visage en visage, sans but précis. Jusqu’à cueillir la danse légère d’une silhouette blonde dans une robe écarlate qui se déhanche au rythme syncopé d’un morceau électro. Libre, fatale, insaisissable… texto le genre de femme qui fait vibrer mon instinct. Enfin, d’ordinaire, oui. Les filles ambitieuses, audacieuses, qui ne trichent jamais, voilà celles qui m’intéressent vraiment. Les âmes indécises, engoncées dans leurs doutes ou leurs principes, incapables de savoir ce qu’elles veulent, aiment ou sont réellement, je les cède aux plus téméraires. Faut avoir le cœur bien accroché pour se perdre dans leur labyrinthe. Puisque ces dernières années, je tiens plus du Minotaure que de Thésée, je me garde bien de m’y empêtrer. Sauf pour Victo… Allez, hop, on rembobine la cassette. Ne pas penser à elle. Ne pas penser à elle. Bouton distraction enfoncé.

Bien que… Une Blake, une Scarlett, une… une Daenerys débarquerait en personne, à part lever un sourcil prudent — et vaguement, vaguement concerné — je bougerais pas d’un orteil. Rompre mon règne de je-m’en-foutisme version impassible face à la tentation, je vois que Kate dans Lost pour y parvenir — et encore, à la rigueur. Car depuis un an déjà, une seule et unique femme a réussi à monopoliser et verrouiller toute mon attention d’un regard. Une seule me ferait bondir comme un diable sur ressort si elle apparaissait là, tout de suite — Dieu m’en préserve ! Alors ouais, je les ai repérées les deux-trois nanas agréables qui gravitent dans le secteur. Polies, brillantes et probablement aussi naturelles qu’un diamant de labo — non, je rigole. Mignonnes. Voilà. Je n’irais pas jusqu’à dire belles. Pour mériter ce qualificatif et décrocher la palme, faut être elle et elle est pas là. Ou plutôt si, elle est bien là quelque part, dans cette ville, sûrement accompagnée, heureuse, épanouie. Bordel, ça me tue : je pense à elle. Tout. Le . Temps. Mais… c’est trop tôt, bon sang ! Bien trop tôt… Et en même temps, trop tard : j’ai tout ruiné, tout bousillé, tout foutu en l’air sans même laisser à notre histoire une chance de grandir et prospérer. Gâchis total. Quel putain de con !

Sans faire gaffe, mon genou tape la table et tout le bordel tangue comme un bateau ivre. D’une main, je sécurise la carafe d’eau, de l’autre, je capture la pinte de mon beau-frère, en passe de faire un salto avant. Illico, Isla et Antoine braquent leurs yeux d’inquisiteurs sur moi. Calmos, los amigos, j’ai pas renversé le Saint Graal ni mis le feu à la baraque, hein !

Je leur offre un sourire contrit. Rassurés, je présume, ils retournent se susurrer des mots doux — ou qu’est-ce-que-j’en-sais — à l’oreille. Je soupire en baissant la tête. Le prix de mes conneries, je le paye à chaque fois que mes proches plantent leurs regards sur moi, et mille fois plus quand ma jumelle m’attrape dans son viseur. Sensation devenue familière, et pourtant, j’ai une furieuse envie de l’envoyer bouler, comme d'hab. J’ai le droit de respirer, gunnae[9] !

J’inspire à fond, expire par à-coups pour expulser cette mouture d’agacement, avant de me caler dans mon siège, en mode « à la cool ». Sauf que j’ai l’impression de me transformer en pompe à air de frustration. Alors, je relâche l’oxygène et plonge dans l’inspection de mon scotch ce petit juge liquide qui me mate avec ce petit air hautain qui me fait sentir encore plus minable.

Soupir d'anthologie… La soirée est loin d’être finie — ça ne tient qu’à moi de me barrer d’ailleurs. Mais, puisque le single malt sait combler les failles du cœur — parole d’Écossais — je hisse mon verre et trinque avec ma propre illusion. Cette nuit, je m’accorde un peu de marge, me bricole un semblant de contrôle et pourlèche mes blessures. Un peu comme un lion pansant ses griffures après avoir fait la guerre contre un miroir. Aujourd’hui, on fait ce qu’on peut. Demain, on avisera. Comme toujours.




[1] Se prononce Eye-la.

[2] Mon frère en gaélique écossais.

[3] Exclamation en gaélique écossais pour exprimer la surprise ou le choc du style « Ô ciel ! » ou « Nom de Dieu ! »

[4] Personnage principal de la série Mad Men, stratège publicitaire charismatique des années 60, réputé pour ses talents de séducteur et sa consommation de whisky pour le moins régulière.

[5] Equivalent de « oh la sale peste ! »

[6]  Surnom donné par James à sa sœur, qui joue avec le verbe yell, hurler en anglais.

[7]  Surnom que Isla donne à son frère James pouvant signifier gelée/confiture mais aussi jaloux en anglais.

[8]  Petit esprit domestique issu du folklore écossais, très serviable mais capricieux si on l’offense.

[9]  Equivalent de bordel, contraction écossaise de "going to".




Note de l'autrice → Dans ce roman, j'introduis des mots et expressions en gaélique écossais. N’étant pas une experte de cette langue, des approximations peuvent survenir. Si des connaisseurs parmi vous souhaitent partager leurs connaissances, je serai ravie d’échanger !

Note de l'autrice bis → J'ai encore changé le nom du club : anciennement Rubis Rose, il sera désormais nommé Oh My Rose.

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