Après l'introduction que Maman avait inscrit dans son carnet, il y avait une note concernant sa première exploration et sur tout ce que j'avais besoin. Apparement, je n'avais besoin que de mes mains, une lampe torche, une bouteille d'eau, des biscuits secs et un carnet avec un stylo pour noter mes impressions et mes pensées. Je me prête au jeu et mets tout ça dans un petit sac à dos, même si ça n'avait pas été précisé au début. J'attendis que la nuit tombe, comme ce qui avait été inscrit.

Toute la journée à l'école se passa comme d'habitude. Étant une personne aux cheveux roux et aux yeux vert, je ne vous dis pas ce que je vis au quotidien. Les remarques, le harcèlement, je n'y échappe pas, mais c'est la vie et j'ai appris à vivre avec. Maman me disait d'être fort chaque jour, car j'avais un merveilleux destin qui m'attendait et je tenais bon grâce à elle.

Le matin c'est toujours ennuyer. J'ai l'impression d'être en cours pour des petits. Je sais que je suis petit, mais je suis ce qu'on appel un "génie" à l'école. Normalement je devrais être en CM1 - CM2 et pourtant, je suis en sixième, au collège. Donc, j'ai eu le droit à deux heures de mathématique avec ensuite une heure de français. Matinée contrôle, comme chaque lundi. Puis l'après-midi, normalement, je suis censé avoir deux heures de sports, mais étant dispensé, je n'y assiste pas. Ma dispence n'est rien de grave, j'ai juste un coach particulier qui s'occupe de moi. En ce moment je m'entraîne à la boxe française, donc je ne peux pas assister aux cours de natation avec mes camarades très amicaux.

Bon, la journée est fini, faut que je me prépare pour ma soirée. J'ai l'impression d'aller à une fête alors que je vais explorer un lieu.

Vers les dix-huit heures je prends ma douche, je mange avec mon père. Le repas se déroule en silence, jusqu'au moment du désert.

— Tu veux que je t'y emmène ?

Je lève la tête de mon yaourt et le regarde. Il répète :

— Timoté, tu veux que je t'emmène au premier lieu ou tu veux y aller à pied ?

J'ouvre la bouche pour répondre, mais je ne trouves rien à dire.

— Je suis au courant de ce que ta mère faisait, mais ça tu l'apprendras au fil du temps. Elle m'avait fait promettre de t'emmener à chaque lieu et de te récupérer. Si tu refuse mon aide pour le transport, je t'aiderais à trouver les itinéraires et à te tracer des chemins le plus sécurisé possible. Alors, je vais te demander une seule fois, acceptes-tu mon aide ?

Je réfléchis un petit peu en faisant semblant de grater le fond de mon pot de yaourt avec ma cuillère. C'est vrai que je ne sais pas dans quoi je m'embarque, mais si il me propose son aide, je vais accepter. À aucun moment, Maman a écrit ou m'a dit qu'il fallait refuser l'aide de quelqu'un quand on en avait besoin.

— Je veux bien de ton aide.

— D'accord mon fils, je t'aiderais. Dis-moi, tu as déjà préparé ton sac pour ton excursion ?

— Oui Papa, j'ai suivie à la lettre ce que Maman avait noté.

— C'est bien fiston. Je vais débarasser la table le temps que tu te brosse les dents et que tu descendes avec ton sac près. Au faites, une bouteille d'eau fraîche t'attends dans le frigo.

— Merci Papa, mais te sens pas obligé de faire ça. Je pouvais débarasser.

— Tu n'as pas vue l'heure qui l'est ?

Je le regarde et regarde la pendule derrière lui. Mince, il est déjà vingt-heure.

— Je te revaudrais ça Papa.

— Va fiston. j'espère que tu es bien près pour ce voyage.

Je sors de table et cours dans la salle de bain me préparer. Brossage de dent fait, je prends un sac et je vérifie ce que j'ai à l'intérieur. j'ai tout sauf la bouteille d'eau, un carnet et un stylo. Je regarde sur mon bureau et vois un cahier et un stylo, tout deux neufs. Je les prends et les mets dans le sac. Je met mes chaussures. J'embrasse ma peluche porte bonheur sur mon lit. Je prends mon sac et je descend rejoindre mon Papa.

Arrivé en bas, Papa me regarde de haut en bas.

— Tu ne prends pas de veste ?

Je regarde mes bras nus.

— Heu, si. Attends, je remonte en chercher une.

Papa me souris. Je laisse mon sac à dos sur la table et cours chercher un gilet. Quand je reviens, mon sac est ouvert et une bouteille d'eau fraîche se trouve à l'intérieur. Papa reviens du garage.

— C'est bon, tu es prêt ?

— Oui Papa, on peut y aller.

Je le suis et on rentre dans la voiture.