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Deux semaines sont passées depuis la rentrée à l’Université.

Je pourrais dire que tous bien que la vie est belle, mais il faut être franc dans la vie, alors oui, les études ça va, je m’amuse, c’est la première fois de ma vie que je bosse, je suis contente, avec Antoine tout va bien et la bande va bien aussi, alors, pourquoi ça ne va pas ?

La réponse est simple du lundi au jeudi inclus, je me lève à 4 h du matin pour prendre la route pour partir à 5 h 30 et être en cours à 8 h, les week-ends sont trop court.

Je n’en peux plus.

Ce mardi matin, la matinée est plus cool, nous n’avons pas cours, enfin, je parle de mon département, les autres de la bande sont en cours, moi non parce que j’ai dû parler avec le directeur des études, la raison est simple.

Lorsqu'un(e) étudiant(e) entre dans le département, la direction laisse le temps de prendre ses marques, après plusieurs devoir, ils organisent un entretien pour voir si le jeune reste ou non dans la licence, car certains, il faut le reconnaître son déjà a la masse, on nous a prévues que fin septembre le programme aller s’accélérer.

Aucun souci pour moi, je suis actuellement première de la section, d’ailleurs certaines personnes de ma promo, son jaloux, ils ne m’aiment pas.

Mais a l’heure actuelle, je m’en fou.

Je suis assise sur les marches dans le bâtiment, je n’ai plus de force, je pense uniquement à aller dormir, rentre dans mon lit et ne pense a plus rien, je veux juste du sommeil, mes yeux commence à ce fermer, lorsque d’un coup, je vois des mains qui me fondent signe.

Lorsque je reviens a moi.

Agathe me fait des grands signe avec son plus beau sourire, on peut vraiment dire que c’est une belle femme.

Agathe : allô, mars ici la lune, tu me reçois ? (Sourire).

Moi : pardon, j’ai la tête ailleurs… Je ne t’avais pas vu.

Agathe : hmmm, tu penses à la bite de ton mec ou as la chatte de ta copine.

Pendant un instant, je suis perdu et je me rappelle de l’histoire du Haras.

Moi : j’aimerais te dire oui, mais malheureusement non.

Agathe (elle prend mes main, je frissonne.) : qu’est-ce qui t’arrive pour te mettre dans cet état.

Moi : je ne veux pas te faire chier avec mes petits soucis, tu as bien d’autres choses à faire.

Agathe : je m’occupe des étudiants et tu en fais partie, donc explique (sourire).

Moi : je suis de Valenciennes comme tu le sais, le matin pour venir en cours, il faut que je me lève très tôt, les week-ends ne sont pas assez longs pour récupère.

Agathe : tu sais qu’il y a des chambres ici ?

Moi : je ne peux pas, malgré la bourse.

Agathe (elle me prend la main et me force à me lever.) : viens, on va parler ailleurs, on me mate le cul, je n’ai pas envie d’envoyer un mec à l’hôpital aujourd’hui.

Nous sortons, nous marchons pendant plusieurs minutes, jusqu’au moment où nous entrons dans un des nombreux cafés du campus.

Agathe : comme d’habitude, tu veux quoi ?

Moi : un café.

Agathe : on monte, tu nous ramènes ça, installe-toi, ici, au moins on ne va pas me mater le cul, surtout pas une petite bite.

Moi : comment tu sais ça ?

Agathe (sourire) : disons qu’il y a beaucoup de choses qui se devinent, qui se sente... Bon alors tu as un problème de logement, si je comprends bien.

Moi : ouais, d’une certaine manière.

Agathe : ta bande aussi.

Moi : ouais, certains en ont marre.

Agathe : la solution est simple (elle prend son phone.) je vais appeler.

Moi : il y a plus de place, les gens sont sur liste.

Agathe (sourire) attend... oui bonjour, je voudrais parler à Cassidy est ne me dit pas qu’elle n’est pas là, je sais qu’elle bosse aujourd’hui, ça serait malheureux que je me déplace... Voilà, merci... Ouais (sourire) ça va ? … Ah bon, intéressant, je passerais le voir en début d’après-midi… À la caserne, hmmm... Je t’appelle, car j’ai un problème… alors simple, j’ai une de mes excellentes amies qui vient tous les jours de Va. … ouais, je sais, mais je voudrais savoir si la fermette est libre… Ouais… Et ? … Je m’en fou d’eux… bien … je savais que je pouvais compter sur toi… Je te l’envois… C’est qui ? … Elle est compétente ? … Bien, alors dans ce cas, elle arrive, merci pour ton aide… Je ne l’oublierais pas…

Elle raccroche.

Voilà, tu as rendez-vous à cette adresse dans 1 h, tu peux prendre le tram (elle regarde son phone.) l’arrêt Bonaparte en sortant du tram à gauche, première à droite, tu descends la rue et ça sera la première maison à gauche.

Moi : oui, mais je n’aurais pas le temps et il faut que j’en parle avec mes parents.

Agathe : bien sûr, je ne dis pas le contraire, mais si tu peux déjà voir les lieux puis faire visiter à tes amies... Après, rien ne t’engage, juste une visite (sourire).

Moi : bon d’accord

Agathe : avec le tram, tu n'en as à tous cassé même pas 10 min.

Moi : sérieux ?

Agathe : oui.

Moi : mais je pensais qu’il avait une liste, nous ne sommes pas prioritaires.

Agathe (elle se lève.) : ah oui, merde (elle met sa main au niveau du sol, puis se relève pour le mettre sur notre table.) (sourire) voilà, vous êtes les suivants.

Moi : sérieux ?

Agathe (sourire) : ou.i

Moi : je te remercie, mais ce n’est pas normal, de passée devant les gens...

Agathe : oui, quand tu as le pouvoir de faire avancer quelqu’un que tu apprécies beaucoup, pourquoi faudrait-il s’en priver ?

Moi : mais qui es-tu sérieux ?

Agathe (sourire) : une simple déléguée des étudiantes.

À suivre.

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