Moi : je ne crois pas une seule seconde que tu n’aies qu’une simple délègue comme tu veux le faire comprendre, la semaine dernière, je tes vu dans le couloir, ils avaient des étudiants devant la porte, ils sont tous bougés pour te laisser entrer… J’ai un autre exemple, au RU (restaurant universitaire) tu es passée devant nous tous, tu as pris la place devant les plats puis tes parties dans une autre salle, donc, non je suis désolée mais tu n’est pas simplement une simple délégué...

Agathe : merde, je suis désolée Maëlys, je ne t’avais pas vu, la prochaine fois, je ferai plus attention.

Moi : ne t’en fais pas, mais tu n’a pas répondu à ma question.

Agathe (sourire) : oui je sais... Ne sois pas en retard pour ton rendez-vous.

Moi (je me lève en un bon) : merde, oui, je le prends où ?

Agathe : la station est en bas du bar, tu t’arrêtes à Bonaparte.

Moi (sourire) : merci beaucoup... Mais je veux la réponse à ma question, je ne renonce pas.

Agathe (sourire) : oui, je sais, a bientôt.

Moi : oui, a bientôt et merci.

Je fini mon excellent café, je ne connais rien du tout là-dedans, je sais juste qu’il est bon, le temps de descendre et de sortir, je me retourne vers la terrasse ou j’étais à l’instant, Agathe à disparu... Mais qui est cette fille ??

Bon, je ne dois pas perdre une minute.

Je fonce en direction du tram sur le conseil de cet inconnu.

Lorsque j’arrive à l’arrêt du tram, je vois que le prochain est dans à peine 4 minutes, j’ai juste le temps d’envoyer un message à la bande en leurs disant dans les grandes lignes, que j’ai peut-être trouvé une solution.

Je ne préfère pas leur en dire de trop, au cas où, il aurait un problème.

Le tram arrive, en quelques minutes, j’arrive à l’arrêt Bonaparte.

Alors maintenant, je dois me souvenir de ses paroles, il me semble à gauche puis à droite et ça sera la première maison.

Quelques instants, après, j’arrive devant un portail ouvert.

Je prends la petite montée qui permet d’entrée sur le terrain.

Moi (bouche bée) ah ouais.

Je suis sur le cul, ce n’est pas une petite maison d’étudiant, on dirait un château entièrement en brique rouge, avec deux tours aux extrémités, de beaux volets blancs, il est trop beau.

Moi : putain, ça ne doit pas être donné...

Je me retourne pour partir quand.

Lucy : bonjour (sourire).

Moi (en me retournant) merde… Bonjour.

Lucy : vous êtes Maëlys ?

Moi : oui, mais pardon, je ne vais pas vous faire perdre votre temps (je regarde la maison) ce n’est pas dans notre budget, mais merci quand même.

Lucy (sourire) : est-ce que je peux quand même vous faire visiter, sinon, je pourrais avoir des problèmes, me faire bien engueuler…

Moi : ah, parce que je partirai comme ça ?

Lucy : oui...

Moi : bon d’accord, c’est l’occasion, je n’ai jamais vu une maison aussi belle et grande.

Lucy (en prenant mes mains) : merci beaucoup, alors pour commencer, je suis Lucy X.Je suis conseillère pour les logements étudiant auprès du campus, devant nous, vous avez la fermette, propriété sur 2.800 m², 5 chambres, salles d’eau attenantes, plus deux autres pour les invités, une cuisine, une salle à manger, un grand salon qui donne sur la piscine extérieure.

4 places de garage, panneau solaire, triple vitrage, l’ensemble de la maison à était refait il y a tout juste 2 ans.

Elle m’ouvre la porte, je tombe sur un hall d’entrée qui pourrait accueillir une bonne parti de ma maison, au centre une belle petite table ronde, avec un vase avec des belles fleures, un peu plus loin à gauche et à droite un escalier qui monte jusqu’au premier étage, sur la gauche le salon avec une cheminée, de magnifique canapé blanc, la cuisine est énorme, pour être franc chaque pièce son gigantesque.

Je ne savais pas que France nous avions des maisons aussi grandes, au bout d’une bonne heure, nous ressortons.

Lucy : voilà vous avez vu l’ensemble de la maison. (sourire).

Moi : elle est énorme.

Lucy (sourire) : il y a des propriétés plus grandes qui ne sont pas pour des étudiants, nous avons 3 autres maisons comme celle-ci dans notre catalogue.

Moi : non, sérieux, il y a des baraques plus grandes que ça ? Vous rigolez ?

Lucy : jamais, lorsqu’il s’agit de mon boulot.

Moi : ça sent l’argent.

Lucy (grand sourire) : oh oui, en parlant d’argent (elle ouvre son dossier.) le loyer est de 430 euros.

Moi : WHATTT ?

Lucy (elle regarde son dossier.) : oui 430 euros.

Moi : ce n’est pas possible, la maison, la piscine et le terrain, c’est une baraque de bourge ça.

Lucy : exacte, elle a été saisie par la justice à un milliardaire, vous bénéficié d’un prix d’ami. (sourire)

Moi : 430 euros...

Lucy : je suis autorisé à descendre à 400 euros.

Moi : ah les deux secondes, faut que je m’assois, 430, c’est le prix d’ami ?

Lucy : oui mademoiselle.

Moi : sinon, c’est quoi le prix qui n’est pas ami ?

Lucy (elle ouvre son dossier.) je vous demande une seconde… Voilà alors… 7.900 euros par mois et une avance de 3.000 euros, mais cette maison n’est pas sur catalogue cette année

Moi : WHAAAAATTTTTTTTTT, je ne me sens pas bien…

C'est quoi ce bordel…

Lucy : tous va bien mademoiselle ? Voulez-vous que j’appelle les pompiers ?

Moi : non, ça va déjà mieux (oui, ce n’est pas bien de mentir.) j’ai eu un choc, je peux vous poser une question ?

Lucy : bien sûr (sourire)

Moi : vous connaissez Agathe ?

Lucy : oui bien sur mademoiselle, pourquoi cette question ?

Moi : vous pourriez me dire qui elle est ?

Lucy : elle est l’une des personnes qui compte dans le secteur, on pourrait dire qu’elle fait le beau temps dans le coin, il vaut mieux être son amie que son ennemi, on vis plus longtemps en étant amie (sourire) mais si vous avez des questions plus précises, je vous conseille mademoiselle d’en parler directement avec elle.

Moi : oui, vous avez raison, il est temps que j’en sache plus.

Lucy : Est-ce que nous faisons le contrat ?

Moi : WHAAAAAT (putain, la meuf ne perd pas une seconde.) heuu, il faut que j’en parle avec ma bande et avec les parents, nous avons combien de temps pour vous dire notre choix ?

Lucy : le temps qu’il vous faut, la maison n’est pas sur le marché, prenez votre temps.

Moi : elle est magnifique cette fermette, merci beaucoup du temps que vous m’avez accordé.

Lucy : de rien mademoiselle, vous savez lorsqu’on aime ce qu’on fait ce n’est pas un souci

Moi : je vous laisse, faut que je retourne à la fac.

Lucy : vous êtes étudiante en ?

Moi : informatique

Lucy : ici, vous serez bien pour travailler ^^, excellente journée à vous.

Moi : vous aussi, merci.

Je reprends la route en direction du tram, lorsque je me retourne, je vois Lucy qui est au volant d’une énorme Mercedes, il y a vraiment beaucoup d’argent ici.

À suivre.