Besoin de sortir du brouillard 1/3 :

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Un mois après, nous avons accepté de prendre la fermette, cela n’a pas été facile, Lucie et Amir ne sont pas encore installer, leurs parents, ont plus de mal à laisse leurs bébés prendre un peu plus leurs indépendances.

Jusqu’au jour où.

Je suis dans la grande véranda à écrire une page de code, lorsque j’entends l’interphone qui sonne.

Moi : merde (je pose mon pc pour aller voir).

L'écran est allumé, je regarde, j’ai le sourire.

Je réponds avec le sourire.

Moi (sourire) : oui ?

Amir : oui, bonjour, je voudrais un menu 280 plus un menu big mac avec du coca et une glace s’il vous plaît

Ibrahim (dans la voiture) : tu arrêtes de faire l’idiot, pardon, nous sommes la famille d’Amir.

Moi : je t’ouvre Ibrahim.

Ibrahim : c’est toi, Maëlys ?

Moi (sourire) : oui, je vous ouvre, bienvenue.

Je raccorche et je fonce dans le hall.

Moi : AMIR ARRIVE !!!!!

Je vois Sophia qui arrive en courant.

Sophia : Lucie et ses parents sont derrière eux.

Moi : sérieux ?

Sophia : oui.

Alan : ENFIN.

Hugo : pourquoi aussi long pour nous rejoindre.

Antoine : tu te rappelles tes parents ?

Hugo : ne m’en parle pas, je fais encore des cauchemars, la nuit dernière j’ai rêvé qu’elle passait par la cheminer.

On rigole tous, on ouvre la porte, nous avons tous le sourire.

Amir sort en premier du véhicule, il court pour nous rejoindre et nous prendre dans les bras, quelques instants après Lucie nous rejoins dans un câlin collectif, nous restons un moment-là sans bouger…

Ibrahim : tes affaires ne vont pas sortir seules de la camionnette.

Amir : oups, oui papa, pardon.

Ibrahim : aller venez aider, ça ne va pas se faire tous seul.

Marie (mère de Lucie) bonsoir les jeunes.

La bande : bonsoir Marie, bonsoir JP

JP : salut la bande (il vient vers moi.) je peux te parler deux secondes.

Moi : bien sûr entre, suis-moi, je vais préparer un bon viennois, installe toi, alors qu’est ce que je peux faire pour toi ?

JP (il sort un chèque de sa poche.) : je ne t’ai pas dit merci pour avoir sorti Lucie de la merde que j’avais fait.

Moi (sourire) : reprends ça, paye un voyage à Marie, juste entre nous deux, si un jour, tu merdes comme tu as fait et que tu mets ta famille en danger, je te tue.

JP : je ne leur ferais plus jamais de mal.

Moi : je l’espère pour toi, car tu sais que je peux être méchante ?

JP : oui Maëlys, tu me fais peur.

Moi : bien, n’oublie jamais ce sentiment, car la première connerie, tu finis dans le trou (sourire) tu veux un morceau de gâteau avec ton chocolat ? (Sourire).

JP : oui, merci, mais d’abord, je vais aller aider à sortir les tonnes de vêtement de Lucie.

Moi : oui, tu as raison.

Ibrahim arrive vers moi, chacun son tour, on dirait, il me veut quoi.

Ibrahim : je peux te parler ?

Moi : installe-toi, un Viennois ?

Ibrahim : oui, pourquoi pas.

Moi : je te prépare ça, alors que puis-je faire pour toi ?

Ibrahim : je voulais te parler d’Amir.

Moi (ah bon, non-sérieux, je ne l’aurai jamais deviné) : oui ? (Sourire).

Ibrahim : Amir est un vrai bordeleur (ah ouais, il attaque directe.) je compte sur toi pour le mettre au pied immédiatement, sinon, cette magnifique maison va ressembler à sa chambre, même une porcherie est plus propre, garde un œil qu’il aille en cours, qu’il mange, qu’il aille à la douche, car des fois, il oublie...

Moi : Ibrahim, je vais te dire ce que j’ai dit aux autres parents inquiets, tu n’as pas à t’en faire tout va bien se passée, alors, ne t’en fais pas, tu vois le tableau là (il se déplace pour le regarder.) se sont les taches ménager que chacun doit faire et si une personne ne respecte pas, elle devra payer et elle aura le plaisir de se faire engueuler par les autres de la maison, ça va bien se passée. (sourire)

Ibrahim (sourire) : bien et qu’il bosse en cours.

Moi : ne t’en fais pas, il va bosser, sinon il peut être viré, il n’a pas envie que tu le fasses chier. (sourire)

Ibrahim : bien, tu sais, j’ai accepté qui s’installe ici, parce que tu es là pour garder un œil sur lui, sinon, j’aurai dit non… Je peux faire une tour de la maison ?

Moi : bien sûr (sourire) excellente visite Ibrahim.

Amir (arrive) : il t'a fait chier ?

Moi : non, ton sac, tu ne le laisses pas au milieu sinon tu le retrouveras dans la piscine.

Malika (elle rigole) : J’ADORE CETTE FILLE (Amir range son sac) et il ne discute pas, je lui aurais demandé, il aurait trouvé 20 excuses à la seconde.

Marie : Maëlys à l’âme d’une cheffe.

Malika : ouais, je pense que tu as raison, Maëlys, un jour, tu devras me dire ton secret.

Moi (sourire) : si je te le dis, ça ne sera plus un secret.

Malika : j’adore cette fille.

Moi : installer vous le repas est presque prêt.

Ibrahim : on ne va pas manger.

Moi : trop tard, le repas est prêts, donc, on s’installe est, on profite (sourire)

Les repas avancent tranquillement lorsqu’on entend la porte s’ouvrir.

Lou : PUTAIN DE METEO DE MERDE D’ENCULER DE SES MORTS LA CHIENNE EN CHALEUR, JE ME GELE LA CHATTE (elle arrive dans la salle a manger.) oups

Marie : bonsoir Lou, la chatte ?

Lou : bonsoir tout le monde (elle me regarde.) je ne savais pas qu’il avait autant de monde, ici

moi : normal quand on ne regarde pas son phone (sourire)

Marie : la chatte Lou ?

Lou : oui, c’est le nom étrange de mon pantalon, la chatte.

Alan manque de s’étrangler en buvant son vin.

Sophia : eh oui, les créateurs donnent des noms bizarres à leurs tenues.

Ibrahim : je n’ai jamais entendu ce nom.

Malika : fini le repas.

Lou : je reviens.

Une fois ce moment extrêmement gênant, la fin du repas se passe très bien et à 20 h 30, les parents nous laissent pour rentrer à Valenciennes.

Nous sommes devant la maison à leurs faire signe, j’ai eu le père d’Amir qui m’a encore dit que je ne devais pas avoir peur de soumettre son fils, intérieurement, j’ai eu le sourire.

Sophia est la dernière à rentrer, une fois que la dernière voiture sort je ferme le portail.

Moi (sourire) : on dirait que nous sommes enfin tous là.

Comme un automatisme, nous prenons dans les bras, nous restons un moment enlacer, on dirait que le temps ne compte plus, il est comme suspendu.

Pour beaucoup de personnes, cela ne représente absolument rien, pour nous, c’est une sorte d’obligation, nous ne pouvons pas passer une journée sans se parler, se voir ou comme maintenant ce faire un gros câlin.

D’ailleurs, ça, me rappelle un souvenir.

Lorsque nous sommes revenus des vacances, nous avons pris tout notre temps pour remonter dans le nord, nous avons fait un grand nombre d’arrêts, et sur l’un entre eux, une partie du groupe devait passer aux toilettes.

Le second groupe a été vendre un rein pour acheter UNE BOUTEILLE D’EAU et une merde à manger, lorsque nous avons tous rejoins le véhicule, sans dire le moindre mot ou un signe, nous avons fait un gros câlin.

Nous avons une nouvelle fois choqué les gens, j’ai comme l’impression que certains bas de plafond son choquer pour un rien... Alors qu’il y a des choses plus choquant dans notre pays ou dans le monde.

Mais cette fois-ci

Cela fait une journée complète sans câlin, chose rare pour nous.

Je reviens à moi-même lorsque je sens Hugo qui est sur mon côté gauche, il commence à bander, très rapidement les garçons sont tous en érection.

Je m’écarte un peu du groupe et les regarde.

Moi : depuis que je suis revenu de l’hôpital, je ne suis plus la fille que vous avez connu, je suis une nouvelle Maëlys, je vous aime tous, je vais monter dans la grande chambre (je m’avance vers les escaliers, je suis dos à eux.) j’ai envie de faire l’amour avec vous, je vous aime.

Je monte l’escalier.

À suivre

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