J'avais juré. Maintenant, je suis sûre de tenir ma promesse. Je n'abandonnerai jamais. Ce monde-là, c'est le mien et ça le restera jusqu'à la fin. Même si son visage disparaît, si son sourire s'efface peu à peu, si l'arrogance reprend sa place. Ça m'est égal. J'ai appris à amortir la chute. À la provoquer même parfois. Tant pis pour les jours emplis de larmes qui s'ensuivront. Tout ce que je demande, ce sont ces quelques heures près de toi, ta main qui effleure la mienne, mes pensées qui disparaissent, mon esprit qui se tait. Même si ça fait mal.