Cher Léo,

Nouvelle exposition d'une de mes réflexion à M. Corneau ; celle dont je t'avais le 30 septembre dernier. Sa réponse fût : "T'es pas obligée d'être hypocrite ou de forcément dire à tes proches que tu les aimes... Après, c'est pas non plus facile de couper les liens, c'est sûr..."

Je lui ai ensuite demandé son avis sur l'amour dans les couples, dans lequel beaucoup veulent voir l'éternité alors que les sentiments sont, par définitions, éphémères : "Quand t'es amoureux, c'est quelque chose de positif, donc t'as toujours envie que ça dure [...]." J'ai poursuivi avec une demande sur l'utilité du mariage : "Là-dessus, je te rejoins, c'est pas important. Après, c'est quelque chose qui date de l'Église pour consolider les familles et aider la descendance..." (Bon, c'est retranscrit de façon super brouillonne ici, mais l'idée est là).

Pour finir, j'ai de nouveau eu droit à un "petit échange intime" avec lui, où je lui ai exprimé mon incapacité à soulager mon esprit et ne pas me poser de questions lorsque je n'étais pas occupée. Il m'a alors répondu que la pratique d'un sport de combat pourrait m'aider à me vider la tête... MAIS J'AIME PAS LES SPORTS DE COMBAT !

Je lui ai aussi expliqué que je ne parvenais à me livrer un minimum qu'au théâtre, car ce n'était plus vraiment moi qui m'exprimais mais les personnages que j'incarnais, ce à quoi il a régit en me demandant : "Ça te fait du bien, de lâcher ces choses ?"... Et je ne sais pas pourquoi, mais j'ai alors senti mon ventre se tordre... et désormais, j'ai envie de pleurer en l'écrivant...

J'aimerais me confier à lui, Léo, mais je n'ose pas... Je pourrais peut-être lui adresser un nouveau mot, qu'en penses-tu ?

À toi