Cher Léo,

J'ai un sacré truc à dire : hier après-midi, j'ai appris que j'avais été sélectionnée, avec une camarade de classe, pour présenter un oral à l'occasion de la journée de l'Europe. Tout ceci s'inscrit dans un projet de travail sur l'éloquence concernant toutes les classes de secondes... j'ai franchement la flemme de tout te détailler ; l'important à retenir étant que cette participation n'a nullement été générée par la moindre envie de ma part...

C'est donc une panique totale qui s'est emparée de moi lorsque la nouvelle est tombée, et le surplus émotionnel s'est retrouvé si intense que pour l'extérioriser... j'ai fais une grosse bêtise... je me suis griffée le bras droit aux ciseaux...

Mais si j'écris sur ce sujet, c'est avant tout pour relater ce qu'il s'est passé cet après-midi : alors que j'étais parti dans l'optique de feindre une maladie jeudi afin de ne pas me rendre en cours, j'ai partagée mon angoisse à M. Corneau, qui m'a totalement fait changer d'avis en prononçant ces mots : "Moi, je pense que tu peux le faire".

Entendons-nous bien, Léo, si M. Corneau y croit, alors moi aussi ! Tant pis si je me plante, car l'important à retenir sera que, malgré la peur, je serais allée au bout !

Suite et fin de cette histoire jeudi, donc.

À toi