Bābilim
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Au cœur du désert, je l’ai vu secouée
De mauvais vents, de mauvais tremblements.
J’entrevoyais derrière ses pierres blessées
Splendeur de ce qui était et sera.
Une spire de tous les espoirs s’élançant
Devers le Cïel et ses astres voilés ;
Un temple à respecter, à aimer où,
Tisserant de couleurs le noir stellistice,
L’on restera en un silence nimbé,
À cueillir les pétales braisées,
Tombées d’au-delà l’éther.
Et je suis là figé,
Les mains pétrifiées,
Mordues d’ēstus ...
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