Une barque à deux
L’on chaloupe sur mer colère ;
Chïens de faïence
D’un bout de l’autre, d’un radeau
Sans nocher, sans but.
Tu respires des mots
D’espoirs, hors d’une mer de poix ;
Les poumons, le cœur
Brûlés de sel, souffre et mer-
Il mire cette maudite
Bête au brûlant pelage et
Aux morsures consummes.
Il l’a aimé et il l’hais.
T’hurlas aux astres, l’horizon,
En chiot ombrageux.
Tu as tenté de souffler
Des rassures sincères.
Ses mains ont brûlées
Le bois d’une barque vacillante ;
Veule et creux vaissel
Passeuse des amis veillant.
Et tu n’y crus pas.
Ce fut une caresse soudaine
Quelqu’hésits secrets
Les mots-espoirs d’un onire ...
Il a bégayé, butté
Sur chacun de ses
Mots. Vacillant d’un bord
A l’autre. Acculé.
Ains, tu l’as miré,
Tu l’as accueilli entier,
Ce tout petit vœu.
Et l’Hybris s’est oubliée.
Il a serré l’Este,
Et offert une place emmi
Deux rames-poussïères.
Il a répondu à ses
Sourires.
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