Acte II/Scène III (Les Peuples, l'OMC, le FMI).
Les Peuples
Le jour se lèvera pour la fraternité
La nuit englobera toute la mauvaise herbe
Et tout repoussera aux chants des libertés
Et tout refleurira, même de nouveaux verbes
Sous un soleil radieux réchauffant tous les corps
Que d'une ondée sauvage qui abreuve les ports
Si même Dieu se perd dans ce capharnaüm
Quand enfin un orage irrigue nos albums
L'aurore étalera là toute sa splendeur
L'homme réapprendra les rites du bonheur
Les lumières de l'art en collier d'étoiles
La passion de l'amour dessinée sur la toile
Pour dans l'égalité retrouver cette paix
A ses enfants souriant d'une joie retrouvée
Courant de prés en champs, se baignant de nature
Enterrant ses guerriers, ils tomberont l'armure
Avoir comme compagne et pour toute parure
Un air de la campagne, le souffle frais du pur
Là haut sur la montagne se brisent les serrures
De ces hommes de fers, dictateurs désavoués
Dans ce beau jour d'été, des feuilles repoussées
Dans sa fraternité, retrouvera la paix.
L'OMC :
Qu'ils aiment s'écouter, plaisir à découvrir
Qu'on aime les charrier, heureux de les leurrer
Et tant qu'ils parleront, nous, nous spéculerons
Qu'ils soient à regretter, au moment de mourir
D'avoir toujours beuglé sur nos gens affairés
Qu'ils partent pour de bon, sans nous saisir un rond.
Le FMI :
Petits sous et gros sous, rangés dans nos chapeaux
Laissons leurs causeries leur dessiner de l'or
Mangeons notre pain blanc, gagnons de bons trésors
Il sera toujours temps, d'entendre le troupeau.
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