Comme d'accoutumée à la fin de ma semaine de travail, je rejoins Bianca à son atelier.

Là où je sculpte le bois dans l'arrière-boutique de Maître Giuseppe, elle travaille le marbre de petits coups de burin d'une précision extraordinaire, par moments presque diabolique, me dis-je.

La douce lumière de printemps qui entre par sa fenêtre côté lac rend les bustes sur lesquels elle œuvre terriblement réalistes. Je ne peux m'empêcher de frissonner en pensant à la mystérieuse terreur venue d'Orient qui assiège notre ville.

J'essaie de me souvenir de la légende des statues de sel.