Échos d’âmes et de silence
Une minute de lecture
L'espoir se vit dans le rire des enfants
Alors que le désespoir m'étouffe de ses larmes
Le temps file comme le vent
En grandissant les amitiés s'effritent
Les rêves eux s'émiettent
Et les Espoirs se fissurent
La réflexion prend le pas sur la rêverie
Les sorties deviennent souvenirs
Et les amours se fanent doucement
Mais parfois, une lumière douce persiste
Un regard, une voix, un geste altruiste
Et l'on se rappelle, au creux du gris,
Que même brisé, le cœur bâtit.
Sous les ruines de nos illusions,
Germent encore des floraisons
Ténues, fragiles, mais sincères,
Nées d’un silence ou d’une prière.
Car si la joie parfois s'efface,
Elle revient, discrète, et trace
Sur nos jours ternes, à demi-mots,
L’écho du beau, l’élan du faux repos.
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