A les entendre parler, je ne suis qu'un moins que rien. Mais qu'ils aillent faire ce que j'ai fait, et vécu, moi ! Ils ne le savent pas. C'est beaucoup plus facile de juger quelqu'un quand on ne le connait pas ! Ils ne peuvent plus se tairent, eux ! Eh bien, qu'ils aillent se faire fouttre ! Malgrès ça, je tait tous ces sentiments. Toutes la haîne que je ressens envers eux, je la garde, l'enfonce dans mon âme. Et le jours ou elle sortira... Ce sera trop tard pour qu'ils puissent prier pour leur vie. Je ne suis pas brutal dans mes actes... Mais croyez moi... Les mots, mes mots, peuvent tuer comme ils ont pu m'anéantir avec leur phrases acerbes. Et je savourerait ce jour, oh oui. Celui de la vengeance. Et, quand je les regarderais, me supplier de cette douce discorde, je me sentirais libérer de ma haïne. Mais pour l'instant, je suis là, a les observer, en serrant les poings devant leur regard joueur.
Un jour, le sentiment detestable qui m'abrite en sortira. Et il sera dévastateur. Et peut-être que ce moment arrivera plus tôt que prévu. Car si cela ne se produit pas... Je vais finir par partir en vrille. Car chaque jour qui passe m'affecte au plus au point. Et je serre les dents, les poings, et j'encaisse leur regard détestable.
Je les déteste comme ils me deteste. Et c'est peut-être le plus cruel des jeux de la vie.