Chapitre 14 : Présumé coupable.

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Samedi 8 décembre, 8h

Il est bientôt huit heures du matin. Paris s’est éveillé depuis un petit moment déjà. La matinée est fraiche mais l’absence de nuage annonce une journée ensoleillée. Mademoiselle Brunois sort du métro, les traits encore tirés d’une nuit passée à se morfondre sur les évènements de la veille : la police, M. Guidrish et Lisa, M. Lemaitre, les meurtres dans le bâtiment de la rue Demarquay. Cela fait beaucoup pour la pauvre Gisèle qui a du commencer la journée avec ses antidépresseurs pour garder le moral, et un café bien serré pour rester éveillée. Alors qu’elle arrive proche du bâtiment, Mademoiselle Brunois, malgré la dose de calmant qui aurait dû la rendre relativement inconsciente de son environnement immédiat, a le sentiment qu’il y a quelque-chose d’étrange. Elle voit un homme, proche de l’immeuble de son lieu de travail, qui lui semble familier. Il est relativement grand et élancée, typé hispanique avec une barbe de trois jours et une veste en cuir. Il a sa main droite enfouie dans le côté gauche de sa veste, comme s’il était prêt à en sortir quelque-chose. Puis en s’approchant de la porte du bâtiment, elle en voit un autre, en bombers noir, les yeux rivés sur la route. On pourrait croire qu’il attend quelqu’un. Soudain un vrombissement de voiture se fait entendre au loin puis ralentit et s’arrête. Une porte de véhicule qui claque. Les deux hommes qu’elle a observés ont les yeux rivés dans la direction du bruit, mais ne font pas un geste. On dirait des prédateurs attendant de sauter sur leur proie.

Gisèle se tourne alors pour voir ce à quoi les deux hommes semblent être si captivés et voit, au fond de la rue, M. Guidrish, toujours aussi élégant dans un costume trois pièces gris pâle et taillé sur mesure, marchant tranquillement en direction de l’étude de M. Lemaitre. Elle aperçoit un troisième homme, qui devait être planqué dans une ruelle transversale, se précipiter derrière M. Guidrish, tout en restant discret, et qui se met à le suivre à quelques mètres de distance. Alors soudainement, prise d’un éclair de lucidité, Gisèle Brunois se souvient qui sont ces hommes qui lui rappelaient vaguement quelque-chose : ce sont les policiers qui étaient passés la veille pour interroger M. Lemaitre et M. Guidrish. Gisèle est prise de panique : ils vont faire du mal à M. Guidrish, et ça, elle ne le supporterait pas ! Elle se met à crier :

- « MONSIEUR GUIDRISH ! ATTENTION ! LA POLICE DERRIERE VOUS ! »

Guidrish s’arrête, l’homme qui le suivait se jette sur lui, lui faisant une prise en tordant son bras droit dans le dos pour l’immobiliser et le plaque contre une Renault 5 garée juste à proximité. Pendant ce temps, les deux autres hommes se précipitent vers la Renault 5 avec Guidrish le torse couché sur le capot et le second policier lui attrapant l’autre main pour le menotter.

Gisèle est sous le choc. Elle a l’impression que son cœur va lâcher. Elle ne bouge plus, ne respire plus. Elle est complètement tétanisée par ce qu’elle vient de voir. Elle reprend sa respiration pour ne pas tomber dans les pommes. Elle voit alors le policier typé hispanique sortir de sa veste sa plaque d’identification et tout en marchant en direction de l’altercation, dire à M. Guidrish :

- « POLICE ! »

Le capitaine Garcia reprend son souffle pendant que l’autre policier relève l’homme de l’Est pour qu’il fasse face au capitaine qui commence sa récitation :

- « Nous sommes le 8 décembre 2018 à 8h03 du matin, sur la rue Beaujon, 8ème arrondissement, Paris. Monsieur Gidrìs Egon Farkas, vous êtes placé en garde à vue pour une durée de 24h et qui pourra être prolongée jusqu’à 96 heures, compte tenu de la gravité des charges retenues contre vous. Vous êtes suspecté pour le double meurtre de la rue Demarquay, supposément commis le 6 décembre 2018 et la tentative d’assassinat à l’encontre de Lisa Mauragnier. Vous avez le droit de garder le silence. Vous avez le droit à une assistance lors de votre garde à vue, à consulter un médecin et vous avez le droit à un avocat lors de votre interrogatoire… Bref, on vous fera lire tous vos droits lorsqu’on sera au poste. Allez, embarquez-moi tout ça ! » et d’un revers de la main, comme pour conclure son monologue, Garcia se retourne et respire un bon coup. A ce moment-là, une véritable furie se jette sur lui, le ruant de coups de point sur le torse : c’est Gisèle Brunois, au bord de la crise de nerf.

- « NAAAAN !! IL EST INNOCENT !! VOUS VOUS TROMPEZ ! IL EST INNOCENT ! »

- « Mad… Mademoiselle ! Calmez-vous ! Calm… CALMEZ-VOUS, PUTAIN !! Sinon je vous embarque aussi pour outrage à agent, c’est compris ? »

Mais Mademoiselle Brunois n’en a que faire. Elle continue, complètement hystérique, son tambourinage sur le Capitaine.

- « Gisèle ? »

C’est la voix de Guidrish, toujours maintenu par l’autre policier, les mains menottées au dos. Il regarde fixement Gisèle. Elle s’arrête net et regarde le visage de Guidrish, par-dessus les épaules de Garcia. Il la fixe intensément. Ses yeux brillent d’une légère lueur dorée. Sa voix est étrangement douce.

- « Gisèle, calmez-vous. Allez au bureau. Prévenez Lemaitre que je ne serai pas à l’étude ces prochains jours et faites comme d’habitude. Ne vous inquiétez pas. Tout va bien se passer.

- D’accord. »

La vieille demoiselle arrête alors sa crise instantanément, se retourne, ramasse tranquillement son sac qu’elle avait jeté à terre et marche calmement jusqu’à la porte de l’immeuble pour rentrer à l’étude. Les policiers restent pantois pendant quelques secondes, ne comprenant pas vraiment ce qu’il vient de se passer, se regardent comme pour chercher des réponses et, se rappelant qu’ils ont un suspect à ramener au poste, agrippent Guidrish et l’enfournent à l’arrière de la voiture banalisée.

Le véhicule arrive, sirènes hurlantes, 36 rue du Bastion dans le 17eme arrondissement, nouveau QG de la police judiciaire française.

Après les formalités habituelles d’un début de garde à vue, lecture et signature des droits du suspect, photos, empreintes, prise ADN, Guidrish est emmené dans une grande salle affublée d’un grand miroir, certainement sans teint. On le place sous un numéro inscrit sur le mur contre lequel il est adossé, le 3. D’autres hommes dans la tranche de son âge et de son gabarit, rentrent dans la salle et se posent chacun sous un numéro.

De l’autre côté du miroir, le Capitaine Garcia observe la scène, pensif. Et si on s’était planté ? On n’a pas assez d’évidences. Juste des témoignages. La concierge devrait bientôt arriver ainsi que Lisa Mauragnier. Ce sont des témoignages directs. Et puis il n’a pas encore demandé d’avocat. Ce type est trop confiant. Ça m’énerve…

La porte de l’antichambre s’ouvre brusquement. C’est Mandrin, tout essoufflé :

- « Madame Martin vient d’arriver, Capitaine. Qu’est-ce qu’on fait ? On attend Mademoiselle Mauragnier ?

- Non. Le tapissage est prêt. Amène Mme Martin ici. Je ne veux pas qu’elle croise l’autre témoin.

- Oui chef ! »

Mandrin s’éclipse et revient quelques minutes plus tard avec la dame à la tête de fouine, la concierge du 3 rue du Pressoir. Elle est tout excitée.

- « Rolala ! C’est comme à la TV dites donc !

- Bonjour Madame Martin. Reconnaissez-vous l’homme que vous aviez vu chez Mademoiselle Mauragnier ? Donnez-moi juste le numéro, s’il-vous-plait.

- Vous êtes sûr qu’ils ne nous voient pas ?

- Oui Madame. S’il-vous-plait, regardez ces hommes et donnez-moi le bon numéro. »

Garcia veut éviter toute conversation inutile, car ce qu’il avait pu observer la veille au commissariat du 4ème, c’est que la vieille porte bien son titre : une vraie concierge !

Madame Martin regarde quelques secondes les hommes derrière le miroir sans teint puis rétorque :

- « Le n°3 !

- Vous êtes sûre ?

- Oui Monsieur. Je ca-té-go-rique. C’est le numéro 3.

- Merci Madame. Vous pouvez aller voir mon second, le lieutenant Mandrin avec qui vous aurez à remplir quelques formalités et signer votre déposition. Ne vous inquiétez pas, ça ne sera pas long. »

Alors que Madame Martin s’éclipse, Garcia allume le micro et annonce : « Merci Messieurs. On reviendra vous chercher plus tard. » puis sort de la salle et demande à un agent d’amener le fameux n°3 en salle d’interrogatoire.

Une trentaine de minutes plus tard, après avoir fait attendre Guidrish en salle d’interrogatoire et l’avoir observé sur les images retransmises par les caméras de la salle, le Capitaine Garcia rentre dans la salle, sans ménagement, jette un dossier sur le bureau sur lequel est menotté Guidrish et s’assoie devant lui, prêt à en découdre.

- « Ok, Egon Farkas. Ou comment tu préfères que je t’appelle ? Le loup ?

Guidrish regarde le capitaine et sourit subrepticement, pourtant ne laisse transparaitre aucune émotion.

- « Comme vous voulez Capitaine.

- Alors ce sera Egon. Je suppose que c’est ton prénom d’usage non ?

- Oui, Capitaine.

- Bon, Egon. Voici la question à dix milles dollars. Ou étais-tu hier soir aux alentours de 20h ? »

Guidrish regarde l’officier de police mais ne dit pas un mot. Il reste là impassible.

- « Alors ?

- Je vous donne la réponse à dix milles dollars, Capitaine. Je ne parlerais qu’en présence de mon avocat. »

Et merde… Le salaud, c’est maintenant qu’il invoque ses droits. C’était trop beau…

Garcia tente de rester calme malgré sa déception. Guidrish le fixe du regard, toujours aussi calme. Il attend.

Putain d’anciens soviets… se surprend à penser Garcia. Ce dernier reprend alors la parole :

- « Pas grave. C’est moi qui vais te raconter ce qu’il s’est passé hier soir : tu as suivi la jeune Lisa jusqu’à chez elle, tu l’as surprise lorsqu’elle est arrivée devant sa porte, tu lui as fait des avances. Comme tu as du succès avec les femmes et comme elle te connait, elle te fait confiance et elle te laisse entrer. Mais toi, tu veux aller plus loin, pas elle. Ça te rend dingue, alors tu lui arrache sa jupe, tu te fous à poil et t’essaie de la prendre. Le truc c’est qu’elle se défend et réussi à s’enfuir. Mais comme tu ne peux pas la suivre nu comme un ver, tu prends le plaid pour te couvrir. Et là, notre second témoin te surprend et prend la poudre d’escampette. »

Guidrish ne bronche pas d’un cil. Il écoute le policier attentivement.

- « Bon. Mais ce n’est pas que pour ça qu’on t’a arrêté, Egon. »

Le capitaine Garcia ouvre alors le dossier et place devant Guidrish plusieurs clichés. On y voit les deux corps des jeunes filles dans un état épouvantable, découvertes deux jours auparavant, à la rue Demarquay. Guidrish se penche et les regarde attentivement. Il déplace chaque photo calmement et fait comme s’il cherchait à enregistrer chaque détail, comme s’il cherchait un indice. Son regard s’assombrit. Garcia croit percevoir une once de colère enfouie depuis longtemps dans son attitude. Mais très vite, Guidrish repose son dos sur le dossier de sa chaise et fixe à nouveau le capitaine, sans piper un mot et aucune émotion perceptible.

- « Tu reconnais ces filles ? C’est toi qui as fait ça ? » Aucune réaction. Garcia sort alors de ses gonds pour tenter d’obtenir quelque-chose.

- « HEY ! CONNARD ! CA TE FAIT BANDER DE TRUSCIDER DES GAMINES ??

- Non. »

Enfin ! Une réponse. Garcia sent qu’il tient une piste. Il a touché un point sensible.

- « Ok, Egon. Je pourrais comprendre, tu sais. Parfois, on a des fantasmes bizarres… Mais c’est plus fort que tout, on n’arrive pas à contrôler. Et alors, ce mal prend le dessus et on pète une case ! »

Guidrish ne dit plus rien. Ne bronche toujours pas.

Lorsque soudain, la porte s’ouvre doucement et laisse passer une partie de la tête de Mandrin.

- « Capitaine… »

Mandrin lui fait signe de venir. Garcia se lève et sort de la pièce en prenant bien soin de refermer la porte derrière lui.

- « Mademoiselle Mauragnier vient d’arriver. Elle est en salle d’attente.

- Ok. Fait la rentrer dans la pièce d’à côté. Je dois lui parler avant de lui montrer le suspect.

- Oui Capitaine. »

Mandrin s’en va et revient quelques secondes plus tard avec Lisa qu’il invite à rentrer dans une autre salle d’interrogatoire. Garcia la rejoint.

- « Bonjour Mademoiselle. » Lui dit-elle gentiment. « Asseyez-vous, je vous en prie. » Ce qu’elle fait sans discuter. Garcia reprend :

- « Un témoin a vu votre agresseur hier soir, après que vous vous soyez enfuie. Nous l’avons appréhendé ce matin. On va passer dans l’arrière-salle d’interrogatoire à côté. Il y là un miroir sans teint. Et c’est insonorisé. Il ne peut pas vous voir ni vous entendre. Mais je veux que vous me disiez si c’est votre agresseur, d’accord ? »

Lisa fait un signe d’approbation de la tête. Garcia lui fait alors signe de le suivre et l’emmène dans l’arrière-salle de la pièce où se trouve Guidrish. Lisa rentre à l’intérieur, tremblante, en regardant le sol, s’arrête devant la grande vitre, lève la tête et l’air complètement estomaqué, regarde le Capitaine Garcia avec de l’incompréhension dans les yeux :

- « Monsieur Guidrish ? Mais qu’est-ce qu’il fait là ?

- Comment ça, Mademoiselle. Ce n’est pas lui qui vous a agressé hier soir ? » Garcia commence à avoir des sueurs froides.

- « Bien sûr que non ! » Même si je l’ai suspecté moi-même d’être un sociopathe, se dit-elle en son for intérieur tout en se gardant de donner sa considération à l’officier de police. Elle reprend alors :

- « Vous n’avez pas lu ma déposition ? Je pensais faire un portrait-robot de mon agresseur aujourd’hui. C’était un homme plus jeune, aux cheveux et yeux noirs. Il avait la peau mate qui virait légèrement sur le rouge. Et il était plus petit, en plus. A peine plus grand que moi ! Si ça avait été Monsieur Guidrish, je l’aurais reconnu ! »

Le capitaine est complètement dépité. Une fausse piste. Encore.

- « Mademoiselle, on a un témoin qui est formel et qui a déclaré l’avoir vu chez vous après votre départ. Et il y a un détail…

- Lequel ?

- Elle l’a vu complètement nu dans votre salon et tenant votre plaid à la main. »

Lisa écarquille les yeux de surprise et éclate de rire. Garcia se sent soudainement très stupide. Elle rajoute alors :

- « Oh mon Dieu ! Merci de me faire autant rire. Qu’est-ce que j’aurais adoré le surprendre chez moi en tenue d’Adam ! Et je n’aurais certainement pas porté plainte !

- Quoi ? Comment ça ? Vous êtes amants ? »

Lisa arrête de rire soudainement. Elle rougit légèrement en fixant Garcia dans les yeux et réfléchit à toute vitesse. Quoi lui répondre ? Amants. L’idée lui effleure à nouveau l’esprit. Si seulement. Mais cet homme qui lui faisait tourner la tête depuis plusieurs semaines est en ce moment dans une panade sans nom et certainement accusé à tort. Lisa se jette à l’eau. Elle va mentir à la police.

- « Oui. Nous sommes amants. Je pense qu’il voulait me faire une surprise et a dû arriver après le drame. » Garcia est au bout de sa vie. Il ne sait pas quoi répondre.

- « Je suis désolée de vous avoir enlevé un suspect, mais au moins, vous n’allez pas coffrer un innocent.

- Je vous invite alors à faire votre portrait-robot. On va vous envoyer un portraitiste dans la salle où vous étiez.

- D’accord. Ça sera long ?

- Une heure tout au plus. On va faire vite.

- Merci Capitaine. J’espère que cela vous aidera à arrêter le vrai coupable ! »

Après avoir accompagné Lisa dans une salle adjacente et appeler un portraitiste, Garcia retourne dans la salle d’interrogatoire où attend patiemment Guidrish. Il sort des clefs et lui ouvre ses menottes.

- « Monsieur Guidrish, vous êtes libre. On vous a innocenté. Pour l’instant…

- Merci Capitaine. »

Guidrish se frotte les poignets pour activer la circulation, se lève et se dirige vers la sortie. Garcia l’interpelle :

- « Egon ! Vous savez, les liaisons avec vos collègues de travail, cela ne constitue pas un crime. Tout au plus, un délit, si vous êtes adultère. Et là, c’est avec le code civil que vous allez en découdre, et votre régulière… Mais ça, ce n’est pas notre problème. »

Guidrish regarde le capitaine, lève un sourcil de surprise et d’incompréhension.

- « Qu’est-ce que vous voulez dire, Capitaine ?

- Pas besoin d’appeler un avocat pour ne pas me dire que vous aviez une relation intime avec la petite Mauragnier… »

Guidrish écarquille légèrement les yeux puis un léger sourire se dessine sur son visage.

- « Oui, désolé Capitaine. Je ne suis pas très au fait des coutumes françaises et je ne voulais pas créer d’esclandres au bureau, vous comprenez ?

- Oui, oui… bien sûr ! »

Garcia lui fait un signe de la main pour lui dire de s’en aller. Ce que fait Guidrish, le plus naturellement du monde.

Une heure et demie plus tard, Lisa est enfin sortie de la PJ de Paris. Elle réfléchit à ce qui vient de se dérouler. Alors qu’elle marche, pensive, dans la rue, elle voit devant elle, garée sur le trottoir une superbe voiture de sport grise. A peine arrive-t-elle derrière le véhicule que la porte côté passager s’ouvre et lui barre le passage. Intriguée, elle avance doucement et penche la tête vers l’intérieur du véhicule pour voir qui est le mystérieux hôte qui l’invite à monter. Elle voit alors Monsieur Guidrish, derrière le volant, qui lui fait signe de prendre place à ses côtés :

- « Montez Lisa. Je crois que nous avons certains points à éclaircir tous les deux, n’est-ce pas ? »

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