Chapitre 22

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 Quand elle reprit connaissance, Leïla était seule avec d'autres prisonniers de guerre dans une espèce de cachot roulant. Elle se frotta l'arrière de sa tête endolorie, essayant de remettre de l'ordre dans son esprit. Quand les évènements de la nuit lui revinrent en mémoire, elle lâcha un juron peu féminin.

 Maudit Akim, il l'avait piégée. Elle comprit alors qu'elle allait être envoyée à Ganesh pour être réduite en esclavage. Elle soupira en réalisant dans quelle situation désespérée elle se trouvait. Une chose était sûre, quand Jamal l'apprendra, il allait la tuer. Elle posa sa tête contre la grille et laissa ses larmes couler le long de ses joues. Elle ne voulait pas abandonner, mais ne voyait pas comment s'en sortir seule.

 Après un voyage qui lui sembla interminable. Ils arrivèrent enfin dans une mine de minerais où ils travaillèrent dur et dans des conditions épouvantables. Ils devaient creuser la roche à l'aide d'une pioche, toute la journée, et si la cadence n'était pas assez rapide, ils se faisaient fouetter. La nuit, ils avaient le droit à un petit peu de repos mais dormaient à même le sol dans la froideur de l'hiver.

 Trois jours plus tard, affaiblie par tout ce qu'elle avait vécu, Leïla n'avait pas eut la force de se réveiller. Les gardiens lui donnèrent des coups, dans les bras et les jambes, pour la faire réagir mais elle était beaucoup trop faible pour esquisser le moindre mouvement. Elle fut jetée dans la fosse où étaient évacués les cadavres.

 Elle atterrit lourdement sur un amoncellement de corps en décomposition et se laissa aller dans l'inconscience fuyant les horreurs qui l'entouraient s'imaginant au palais dans les bras de son époux. Elle émergea doucement de sa torpeur quand elle entendit deux voix non loin d'elle, qu'elle supposa appartenir à un jeune garçon et une petite fille. Elle sentit deux petites mains la secouer.

 « Tu crois qu'il est mort ?

 — Il respire encore, enfin je crois !

 — On fait quoi alors ?

 — Il est entouré de cadavres ! Il va devenir comme eux !

 — Mais on ne va pas le laisser là ! Oh, Yassin, il bouge, il bouge !!! »

 Elle ouvrit les yeux pour identifier les opportuns qui l'avait réveillée. Elle se retrouva face à deux petites têtes brunes pratiquement identiques qui la regardaient avec des yeux emplis de curiosité.

 « Où suis-je ? »

 Les petits furent surpris de l'entendre.

 « Il parle !?

 — Évidement qu'il parle c'est un grand !

 — Mais tu as vu sa taille, on dirait un petit !!! »

 Les deux enfants continuèrent leur dispute lui donnant un mal de tête.

 « Taisez-vous ! »

 Sa voix était trop faible pour qu'ils tiennent compte de son ordre, trop occupés à déblatérer à son sujet. Elle lâcha un soupir de lassitude avant de tenter de se relever.

 « Oh là, doucement ! Tu vas perdre à nouveau connaissance. »

 Le garçon venait de poser ses deux mains sur ses épaules pour l'empêcher d'achever son geste.

 « Je dois partir d'ici ... »

 En effet, l'odeur qui régnait autour d'eux était pestilentielle. Elle avait l'impression de se retrouver dans le royaume des morts. Elle observa son environnement et découvrit qu'elle était dans une caverne profonde, juchée sur un tas de cadavres. C'était répugnant et désolant de voir tous ces morts à cause d'un manque de soin évident. Ils étaient moins bien traités que des animaux.

 Elle détestait Mufasa, elle le trouvait inhumain d'autoriser ce genre de pratique. Elle savait qu'au royaume de Shamsen, les prisonniers étaient bien mieux traités. Ils avaient accès à des soins bien que rudimentaires, ils mangeaient à leur faim et étaient traités comme des êtres humains à part entière pas comme de simples outils nécessaires pour la construction de nouveaux bâtiments ou pour la recherche de cailloux ou autres qui feront la fortune du royaume. Elle détestait Mufasa d'être entré en guerre sur le simple caprice de la princesse héritière. Oui, elle le détestait de tout son être.

 Bien qu'elle soit encore très faible, une rage indescriptible prit possession de son corps, lui donnant la force nécessaire pour avancer. Elle se redressa de toute sa hauteur et planta son regard sur les deux gamins à ses côtés.

 « Vous n'habitez pas ici, n'est-ce pas ? Il existe donc une sortie à cette caverne.

 — Oui.

 — Montrez-moi le chemin, vous deux, on doit sortir d'ici.

 — Attends ! Qui nous dit qu'on peut te faire confiance ? Tu viens bien d'en haut et c'est les prisons pourquoi on t'emmènerait avec nous ?

 — Je vais te dire pourquoi et ensuite tu décideras par toi-même ce que tu feras. Je suis Leïla ibn Salim Khazar, épouse de Jamal ben Ahmad Al Shamseni, reine de Shamsen, et j'ai bien l'intention de mettre un terme à cette guerre sanglante maintenant que j'ai les deux pieds en territoire ennemie. Voulez-vous m'aider ?

 — Tu comptes faire comment ? »

 Le garçon la regardait moqueur.

 « Tu n'es qu'une fille et les filles sont faible. Et puis d'abord les reines, c'est dans les châteaux ! Toi, tu ne ressembles pas à une reine, tu es sales et puis tu es moche. »

 Sa remarque la déstabilisa avant de la faire rire.

 « Tu parles comme mon frère ! Les filles ne sont pas nulles ou faibles. Et pour répondre à ta question, je vais d'abord observer ton pays et voir jusqu'à quel point ton roi est mauvais. Si je ne vois rien qui fasse grâce à mes yeux, je me contenterai de provoquer un simple coup d'État.

 — Et ensuite ? Un autre roi prendra sa place et cela reviendra au même, il profitera du pouvoir pour s'enrichir et nous laisser pourrir dans la boue. »

 Le jeune garçon était furieux à présent. Elle lui sourit gentiment, comprenant la colère qui le rongeait. Elle avait connu la même quand Ahmad était encore au pouvoir.

 « Jamal prend soin de son peuple ! Et s'il vient à l'oublier, je suis là pour le lui rappeler ! »

 Elle caressa la joue des deux enfants pour les rassurer.

 « Comment vous appelez-vous ?

 — Moi c'est Yasmine et mon frère c'est Yassin.

 — Bien Yasmine, Yassin, je vais vous faire une promesse solennelle. Je vais faire tout ce qui est en mon pouvoir pour que plus jamais vous n'ayez à vivre dans la boue. D'accord !? »

 Ils hochèrent leur tête les yeux brillants de larmes, désireux de la croire.

 « Mais pour cela on doit d'abord sortir d'ici. Vous voulez bien me montrer la sortie ? »

 Yassin était encore un peu sceptique mais finit par acquiescer.

 « Bien, on t'emmène avec nous, mais si tu trahis ta promesse, je te tuerai moi-même. »

 Son sourire s'élargit devant la fougue de ce petit être et s'empressa d'accepter.

 « D'accord ! Je vous suis. »

 Les enfants lui montrèrent le chemin jusqu'à la sortie de la caverne. C'était un long chemin jonché de squelettes de part et d'autre des parois rocheuses. On n'y voyait pas grand-chose mais les deux petits connaissaient la route à la perfection. Ils la prévenaient quand le sol était particulièrement glissant ou quand ils approchaient d'un précipice. Ils arrivèrent enfin au bout et la sortie qui se manifesta par un trou très étroit. Encore une fois, Leïla remercia Dieu pour sa petite taille et son absence de formes car elle n'aurait jamais pu sortir si elle avait possédé des mensurations d'adultes.

 Quand elle vit à nouveau la lumière du jour, elle se coucha à même le sol pour reprendre ses forces et savourer la chaleur des rayons sur sa peau. Elle finit par s'asseoir et observa son nouvel environnement. Elle se trouvait visiblement dans le quartier pauvre de la capitale de l'empire de Cheim, Ganesh. Elle n'y était jamais allé mais devina que l'endroit se trouvait quelque part au centre de la ville.

 Elle voyait le palais au loin et le contraste entre la splendeur de la bâtisse et la vision de désolation devant elle, lui donna envie de pleurer. Contrairement à Siloé où les pauvres étaient concentrés aux pieds de la murailles, ici, ils étaient regroupés ensemble dans un quartier autour duquel on avait construit des habitations toutes plus belles les unes que les autres.

 Les cabanes qui leur servaient de logement étaient faites d'assemblage de bout de bois et de tissus, tout semblait bancale, prêt à s'écrouler au moindre coup de vent. Elles étaient calées sur un amoncellement de rocher. Les gens gisaient partout, certains d'une extrême maigreur, d'autres malades. Au milieu de tout cela erraient des enfants en quête de nourriture.

 Elle venait de revoir ses priorités, son mari n'avait pas besoin d'elle pour le moment. Elle savait qu'une pause d'une durée plus ou moins longue allait être accordée durant la guerre. Mais ces pauvres gens devant elle avaient besoin de soin et elle possédait les qualifications pour pouvoir leur en donner.

 Quand elle voyait l'état déplorable du quartier, elle comprit pourquoi les prisonniers de guerres étaient aussi mal traités. Comment un roi pouvait-il laisser son peuple vivre dans des conditions pareilles ? Même sous le règne de feu l'ancien roi les conditions de vie des miséreux n'étaient pas aussi mauvaises qu'ici. La bile lui monta à la gorge et elle vomit le peu que contenait son estomac.

 Voyant cela, Yassin se mit à ricaner.

 « Alors votre altesse, c'est loin du confort que vous avez au château, ça c'est sûr. Vous allez maintenant vous mettre à pleurer parce que vous voulez rentrer chez vous ?

 — Tais-toi, gamin ! Tu ignores tout de moi. Emmène-moi chez toi?

 — Pourquoi ? »

 Elle grogna. Ce gamin était constamment sur la défensive. Elle ne pouvait lui en vouloir mais cela commença à fortement l'agacer.

 « Fais ce que je te dis et tu verras !

 — Réponds-moi et je t'emmènerais voir notre mère ?

 — Parce qu'il y a quelque chose que je dois faire avant d'accomplir la mission que je m'étais fixée. Maintenant, obéis, s'il te plaît et conduis-moi chez toi.

 Le garçon la dévisagea un long moment, réfléchissant sur la décision qu'il devait prendre. Il finit par hocher la tête et s'en alla en direction de chez lui. Leïla et Yasmine le suivirent en silence. Il s'arrêta devant une sorte de cabane sur le point de s'effondrer, comme toutes les autres autour.

 Quand Leïla remarqua cela, elle comprit que la tâche qu'elle s'apprêtait à accomplir allait être longue et ardue et cela la fit grogner de frustration. Yassin releva un sourcil moqueur à son attention quand il l'entendit.

 « Quoi ? Ça ne vous plaît pas ? Ce n'est pas à la hauteur de votre condition, c'est cela ?

 — Yassin ? »

 Elle s'était exprimée avec condescendance le regardant gentiment.

 « Quoi ?

 — Tais-toi ! »

 Sur ces belles paroles, elle pénétra dans la cabane.

 « Il y a quelqu'un ?

 — C'est pour quoi ? »

 La voix était douce et féminine. Elle s'avança et découvrit une femme enceinte, bientôt à terme, selon son estimation. Elle lui sourit et se présenta.

 « Bonjour, je m'appelle Leith et vos enfants m'ont sauvé la vie et je souhaiterais vous remercier, j'ai une dette envers vous.

 — N'importe quoi ! Elle a dit qu'elle s'appelait Leïla et que c'était la reine du pays voisin !

 — Allons Yassin, tu vois bien que ce n'est pas une reine !

 — Mais maman !

 — Suffit, jeune homme, retourne dehors. »

 Le garçon marmonna dans sa barbe contrarié de s'être fait ainsi rabroué et sortit pour rejoindre sa sœur à l'extérieur.

 « Excusez-moi, il a parfois beaucoup d'imagination.

 — Ce n'est rien.

 — Bien, je ne sais pas ce que tu pourrais faire pour nous aider, tu es.

 — À vrai dire beaucoup de choses, croyez-moi madame ! J'ai beau avoir l'air d'un enfant, je n'en reste pas moins plein de ressources. À commencer par vous aider à mettre au monde votre enfant.

 — Je n'ai pas ...

 — Besoin de moi ? Ainsi vous refuseriez l'aide d'un médecin compétent ?

 — Vous êtes ...

 — Médecin, oui c'est ce que j'ai dit. Je suis médecin et beaucoup d'autres choses encore.

 — Arrêtez de me couper la parole ! Je ne vous connais pas, je ne vais certainement pas vous faire confiance pour m'aider à accoucher. J'accepte vos remerciements mais il est hors de question que je ne fasse confiance à un homme.

 — Ainsi c'est le fait que je sois un homme qui vous rebute ... »

 Elle soupira quand elle vit l'air buté de son interlocutrice.

 « Et si je vous disais que votre fils avait raison ? Que je suis vraiment la reine du royaume de Shamsen. Que je suis ici incognito et que personne ne doit connaître ma véritable identité. Mais que Leith est en réalité mon frère jumeau et que je me suis engagée dans l'armée de mon pays à sa place car je ne supportais pas l'idée de rester les bras croisés dans un château doré pendant que mon peuple se faisait massacrer.

 — Vous êtes ...

 — Oui, je suis Leïla ibn Salim Khazar reine du royaume de Shamsen et épouse du roi Jamal ben Ahmad Al Shamseni. »

 La femme enceinte éclata d'un grand rire se moquant de son histoire. Elle se calma tout de suite quand elle comprit que l'autre était sérieuse. Elle plissa les yeux pour mieux l'observer.

 « Prouvez-moi que vous-êtes une femme ! »

 Leïla rougit mais ouvrit sa chemise à moitié déchirer. Quand elle aperçu sa poitrine, l'autre hocha simplement la tête lui indiquant ainsi qu'elle pouvait se rhabiller. Elle réfléchit encore quelques minutes. Elle avait désormais la preuve que c'était bien une femme qui se tenait devant elle mais de là à croire qu'il s'agirait d'une reine ...

 « J'ai entendu parler de vous. On dit que vous êtes une sorcière et que vous habitez auprès des misérables de Siloé. Vous avez charmé le roi et pris la place de notre princesse alors qu'elle était enceinte de lui. »

 La colère flamba immédiatement dans les yeux de Leïla. Elle grogna et serra ses poings si fort que ses jointures blanchirent.

 « Ce n'est qu'un tissu de mensonge. Je ne suis pas une sorcière et je n'ai jamais habité auprès des pauvres de Siloé. Je suis la fille d'un officier haut gradé et j'ai simplement aidé ces pauvres gens à vivre dans de meilleures conditions. J'ai été repérée par le roi à cause de mon œuvre auprès d'eux et je n'ai pas eu le choix de me présenter à cette stupide sélection pour devenir la future reine. Croyez-moi ou non, cela m'était insupportable de devoir vivre dans le luxe et la richesse quand mes amis mourraient de faim à quelques kilomètres de moi. Mais ma gouvernante m'a fait remarquer que si je souhaitais les sortir de la misère, cela me serait plus facile si je devenais leur reine. C'est uniquement pour cela que j'ai accepté de participer aux épreuves et que je ne me suis pas enfuie. Et j'ai réussi mon objectif. Durant le temps que j'ai passé là-bas, j'avais à ma disposition toutes les ressources intellectuelles nécessaires pour mener à bien mon projet. Je me suis assurée que plus personne ne vive dans la misère dans les rues de Siloé. »

 Elle déclamait son discours avec passion. Elle mettait tout son coeur dans ses paroles pour espérer convaincre son interlocutrice.

 « Et j'ai gagné cette sélection, non pas en ensorcelant le roi mais uniquement parce que j'ai fait preuve de droiture et d'honnêteté quand les autres participantes tentaient de tricher pour obtenir la couronne et la richesse qui va avec. Si votre princesse a été disqualifiée c'est parce qu'elle a tenté de m'assassiner et à cause de cette tentative d'assassinat, Jamal ben Ahmad Al Shamseni, roi de Shamsen, a failli y laisser la vie. Elle était également responsable du décès de trois personnes et suspectée de l'assassinat du précédent roi et de sa femme. Jamal ne l'a jamais touchée et si elle est effectivement enceinte, cet enfant n'est pas de lui, pour la simple raison qu'il déteste Émiliria et qu'il ne se serait jamais abaissé à coucher avec elle. Elle est tellement vulgaire et capricieuse que sa présence suffit à lui donner la migraine. Vous pouvez me croire ou non, cela ne dépend que de vous, mais laissez-moi vous aider. Vous vivez dans des conditions déplorables, vous avez besoin d'aide et je sais comment vous l'apporter. »

 La mère des enfants, qui s'appelait Zélie, ne demandait qu'à la croire. Son récit semblait plus probant que la version qu'on leur avait servi pour justifier une entrée en guerre. Mais elle détestait les riches et ne souhaitait pas de la pitié de cette femme, reine ou non !

 « Souhaitez-vous vous donner bonne conscience, majesté ?

 — Non, je fais ce qui est juste à mes yeux. Et personne ne devrait vivre comme vous le faites. Si le système de caste existe, c'est pour que les nobles protègent les plus pauvres. La noblesse n'est pas censée s'enrichir sur votre dos. Et cela me rend malade de voir que c'est ce qu'il se passe ici.

 — Vous êtes notre ennemie. »

 Elle commençait à être à court d'arguments valables.

 « Non, je suis une femme tout comme vous. Je suis humaine tout comme vous. Et je suis incapable de rester sans rien faire quand je me trouve face à tant de misère. Je vous en supplie, laissez-moi vous aider en remerciement de ce que vos enfants ont fait pour moi. »

 Zélie l'observa. Elle ne ressemblait en rien au portrait qui avait été dépeint d'elle. Elle semblait sincèrement touchée par leur sort. Elle était remarquablement belle, pas d'une beauté conventionnelle comme leur princesse, mais elle possédait une beauté qui attirait les gens à elle.

 Elle était vêtue de haillons, sale et sans aucun doute affamée, mais elle restait sereine et compatissante envers son prochain. Oui, cette femme avait l'aura d'une reine et le roi qui l'avait prise pour femme allait sans aucun doute devenir le plus grand monarque de tous les temps. Elle ferma les yeux un instant avant de prendre une grande inspiration.

 « Je vous crois. Et j'accepte votre aide. Je vous aiderai du mieux que je pourrai pour convaincre les autres de faire ce que vous demanderez. »

 Leïla lâcha un soupir de soulagement. Elle avait désormais une nouvelle mission, les aider à sortir de la misère et qui sait, peut-être, arrivera-t-elle à faire d'eux ses alliés pour l'aider à mener à bien sa rébellion.

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