Chapitre 26 - Pont

13 minutes de lecture

Mon corps reçut un choc électrique. Résultat, je me réveillai en sueur. Cette chambre n’était pas la mienne, et je pris quelques instants avant de me rappeler où j’étais. Cela faisait deux nuits qu’Alice et moi nous retrouvions clandestinement. Nous passions nos soirées à discuter, avant de nous endormir l’un contre l’autre.

Je déplaçai son bras avec douceur, essayant de m’extraire sans perturber son sommeil. Dans peu de temps, je devrai rejoindre Monsieur Rhânlam pour notre rendez-vous secret. Il me fallait avoir les idées claires, une douche me ferait le plus grand bien. Les escaliers résonnaient sous mes pas alors que je les gravissais quatre à quatre, ma hâte guidée par l’urgence.

Une fois fin prêt, je me hâtais vers la salle de classe, le cœur battant. L'incertitude persistait quant aux révélations que Monsieur Rhânlam me ferait.

Les images de la veille revenaient en moi tel un doux vent qui effleurait ma mémoire. Les moments avec Alice étaient toujours agréables, comme si le monde cessait de tourner quand j’étais à ses côtés. Cependant, une ombre persistait à assombrir ce tableau idyllique. Cette noirceur m’avait permis de garder une certaine distance avec elle malgré nos nuits blottis l’un contre l’autre. Chrys. Ce prénom sonnait comme un glas sourd.

Comme j’avais brisé le cadre contenant la photo, mon amie l’avait laissé à plat sur son bureau, m’évitant le regard dur de sa mère. Où qu’elle soit aujourd’hui, elle devait porter sur moi un jugement sévère et mérité.

La charge invisible de ce secret me pesait. C’était un fardeau, qui alourdissait mon cœur à chaque instant. Mais, je ne pouvais pas le lui confier. C'était impossible… Je devrais vivre avec ce poids, comme une ancre, bien installée dans mon esprit maudit.

Le professeur arriva en même temps que moi, tenant entre ses mains une fiole translucide, où dansait un spectre d’une pâleur éthérée. Je n’eus pas le temps de l’examiner, car il s’installa déjà derrière son bureau, posant des yeux à l’autorité d'un parent, sur moi. D’un geste solennel, il déposa la fiole entre nous.

Je l’observai avec une certaine incompréhension, hésitant sur la marche à suivre.

— Eh bien, vas-y, prends-la, me lança-t-il d’une voix qui frôlait l’ennui.

Mon regard se posa une nouvelle fois sur l’âme balourde qui m’attendait. J’avançai la main d’un geste hésitant, prêt à ressentir un courant électrique. Le professeur hocha la tête, m’encourageant avec entrain à m’en saisir. Alors, d’un mouvement plus assuré, j’attrapai le verre glacé entre mes doigts, puis y déposai mon œil.

​​​​​​J’étais pris dans un abîme blanc, un océan de vide où il n’y avait ni forme ni chaleur, seulement cette blancheur aveuglante. Les contours de mon corps me semblaient incertains. Des échos flottaient dans l’air, pareils à des voix oubliées qui chantaient sans langue. Le sol sous mes pieds semblait s’effacer, comme si mes pas n’avaient plus d’emprise. Pourtant, je parvins à me redresser.

— Troublant, n’est-ce pas ?

La voix de mon professeur émergea de l’éther, calme et profonde. Il s’avança vers moi, les mains croisées derrière son dos, une posture qui me rappelait étrangement celle de mon père. Toujours sérieux, toujours maître de lui.

— Quel est cet endroit ? lançai-je, ma voix se perdant dans un écho étouffé.

Dans le jargon, nous appelons ça un « pont ».

— Un pont ?

Me revenaient en mémoire les paroles de mon père.

— Oui. C’est ce qui permet de relier plusieurs âmes entre elles, et ainsi discuter sans risque d’être surpris. Astucieux, non ?

Je notai un détail étrange : autour de nous, des lueurs diffuses apparaissaient, s’éteignaient. Comme si des souvenirs tentaient d’émerger de la blancheur, avant de se dissiper. Une silhouette d’enfant, un rire brisé, un éclat d’œil… et plus rien. Une mer d’oubli.

— Mais… Pourquoi l’âme est-elle vide ? Une âme n’est pas censée être pleine, par nature ?

Il fit un mouvement léger de la tête avant de planter son regard noir dans le mien.

— Non. Une âme nouvelle est vide, comme celle-ci. Ce sont les membres de La Vie qui lui donnent sa substance, son mouvement, qui la remplissent. Enfin, cela ne concerne pas cette âme, puisqu’il s’agit de ma propre essence. C’est un morceau de moi, qui te permet d’entrer dans mon esprit, en quelque sorte.

Je hochai la tête. Mes questions se bousculaient dans mon esprit. Seulement, une m’obsédait particulièrement.

— La fiole que vous m’avez donnée la dernière fois… Qu’est-ce que c’était ?

— Un souvenir, répondit-il de sa voix calme.

— Un souvenir ? répétai-je, les yeux écarquillés.

— Comme je l’ai fait pour cette essence vide, nous pouvons extraire des souvenirs, des morceaux de l’âme. Comme tu l’aurais remarqué, ces souvenirs ne sont pas conformes à la réalité, puisque des personnes peuvent être floues. Il s’agit des images qui restent ancrées dans l’âme. Avec le temps, certains détails s’échappent. Mais cela nous permet néanmoins de conserver des instants du passé.

Mais… Pourquoi m’avoir donné ce souvenir ?

Ce n'était pas ce que tu cherchais avec Alice, l’autre soir ?

Le professeur m’adressa un sourire presque amusé.

— Comment vous le savez ?

— Je sais qu’Alice est à la recherche de la vérité. Je connaissais Chrys. Peut-être est-ce de la nostalgie, mais je veille sur sa fille, quand je le peux.

Cette réponse me fit l’effet d’une bombe. Était-il l’un des hommes, entrevus dans le souvenir ? Je l’observais avec curiosité. Ce qui m'échappait, c’était pourquoi m’avait-il réellement donné cette fiole. S’attendait-il à ce que je fournisse les réponses à Alice ?

Je n’eus pas le temps de reprendre, qu’il lança :

— Tu ne peux pas te permettre ce genre de distraction, Matt. Il faut impérativement que tu penses à ton âme. J’ai cru comprendre que tu étais médiocre en cours de Développement Magique. Tu dois te ressaisir. Votre test d’invisibilité est programmé dans un mois.

Cette annonce me porta un nouveau coup, comme une lame froide et profonde. Un mois. C’était si proche et si loin à la fois. Le professeur posa une main rassurante sur mon épaule.

— Nous allons nous y préparer, ne t’en fais pas.

Comme ce fut le cas avec Chrys ? pensai-je, un début de panique s’installant dans mon sternum.

— Concentre-toi, Matt. Je voudrais que tu réfléchisses et me dises à quel moment ton âme a commencé à changer ?

Je l’observai avec mutisme, essayant de me remémorer ce moment. Mais mon cerveau semblait éteint, après ce qu’il venait de me révéler.

— J’en sais rien, répondis-je dans un souffle.

Dans mon esprit, encore tant de questions se bousculaient. Il y en avait tellement que je peinais à faire le tri. A-t-il vu Chrys mourir ? A-t-il aidé à effacer des souvenirs ? Où est son âme désormais ? Les souvenirs d’Alice avaient-ils été supprimés ? Quel type de fraude étais-je ? Depuis quand était-il dans le mouvement ? Et pourquoi ?

Puis, une idée me frappa. Avec tout ce qu’il avait pu me dire depuis le début de l’année, ainsi que mon père… Comment avais-je pu passer aussi longtemps à côté de cette information ?

— Vous êtes le binôme de mon père, n’est-ce pas ? lâchai-je, la boule au ventre.

Le professeur se tourna vers moi, la posture identique à celle de mon père. La réponse tomba comme une enclume.

— C’est exact.

Ce mot claqua. Mon souffle se bloqua dans ma gorge.

Soudain, la colère monta en moi. Il n’était qu’une pâle copie de mon père. Lui aussi m’avait abandonné, m’avait laissé dans l’ignorance. Tous deux avaient participé à ma naissance, à ma construction. Pour ensuite me laisser seul, comme un déchêt facile à jeter.

Je serrais les poings, pour ne pas exploser. Mes narines se dilataient sous l'émotion.

— Pourquoi avoir tant attendu ? articulai-je, malgré ma mâchoire tendue.

Mon Gardien marqua un silence, semblant peser ses mots.

— Nous voulions que tu puisses vivre une vie normale avant d’être exposé à notre combat.

Je lâchai un rire amer, qui résonna comme un coup de tonnerre dans une cathédrale vide. À si méprendre, je devais avoir l’allure d’un fou sorti d’asile. Mais cela m’importait peu.

— Une vie normale ? On voit ce que ça a donné !

Monsieur Rhânlam s’approcha de moi, me détaillant avec intérêt. De mon côté, je tentais de reprendre le dessus sur mes émotions. Ne pas me laisser contrôler par elles.

— Es-tu amoureux ? me demanda-t-il, ignorant mes remarques.

— Qu’est-ce que ça peut bien vous faire ? lâchai-je, vexé d’être ignoré de la sorte.

— Parce que c’est ta faiblesse, Matt. Depuis toujours.

— Je vois pas le rapport…

— Ça veut dire que tu ne retrouveras jamais une âme entièrement noire, Matt. Elle sera toujours entachée, parce que c’est ce que tu es.

Je me concentrais sur ses paroles, mais j'étais perdue. J’ignorais ce qu’il voulait dire par « c'est ce que tu es. » Et, qui suis-je, alors ? J’avais envie de crier, de hurler, de libérer toute la pression que j’avais retenue depuis des jours. Mais, rien ne sortit. À la place, je lui fis :

— Pourquoi ?

Les sourcils de mon Gardien se levèrent comme l'on soulève de la fonte.

— Pourquoi m’avoir abandonné ? répétai-je, la voix brisée par l’émotion.

Je m’en voulais de craquer ainsi. De ne penser qu’à son départ et non aux conséquences de tout ce qu'il tentait de m’expliquer. De ma condition, de ce que j'étais. Non, à la place, je ne pensais qu'à ma petite personne, comme si cela devait avoir plus d’importance que tout le reste. C’était plus fort que moi.

Monsieur Rhânlam fit un pas vers moi. Au départ, je crus qu'il allait me prendre dans ses bras. Mais il se contenta de rester statique, proche de moi. Comme une statue de glace, prête à fondre et disparaître.

Je n'avais pas le choix. Le Grand Conseil m’a proposé d’enseigner alors que tu n’étais encore que tout petit. Nous ne choisissons pas quand nous pouvons nous retirer. Alors, une fois que j'ai accepté, j’ai dû partir. Nous avions besoin que je sois ici, pour t’aider au besoin. Je n’avais pas le choix, répéta-t-il avec douceur.

Le silence s’installa entre nous, lourd de sens. Je sentais qu'il était sincère. Que, peut-être, il aurait aimé me voir grandir, me voir évoluer. Son regard se faisait tendre, comme l’on regarde son enfant. Pour une fois, j’y sentis de l’amour, changeant des yeux froids de mon père.

Puis, au bout de plusieurs minutes, Monsieur Rhânlam se racla la gorge.

— Au fait, quand on est tous les deux, tu peux m'appeler Mik.

Il m’adressa un sourire chaleureux, auquel je répondis par mimétisme. Puis, je hochai la tête, lui indiquant que j'avais compris.

Encore une fois, nous restions muets. C’était plutôt étrange d’être à côté d’une personne que vous pensiez connaître. Désormais, je l’observais sous un nouveau jour, comme si mon regard sur lui avait évolué. Mikayil était le prénom qu’avait prononcé mon père lorsqu’il était venu récupérer une âme. Je ne prenais conscience que maintenant que j’avais sous les yeux une personne de mon passé.

Puis, j’aperçus du mouvement au niveau de son front. Il me lança d’un air sérieux :

— Il faut que tu mettes un terme à ton idylle.

— Mais pourq…

— Le changement de ton âme vient de là. Pour pouvoir retrouver un semblant de couleur, tu dois t'éloigner de tout ce qui te fait défaut. Si tu persistes dans tes sentiments, ton âme changera encore de couleur.

— Elle peut devenir blanche ? fis-je d’un ton paniqué.

Je baissai les yeux sur ma bague. Une fine veine argentée serpentait dans mes deux pierres, comme si mon essence tentait déjà de se dissoudre.

— Non, elle ne deviendra pas blanche. Mais il est crucial que tu fasses ce que je te dis. L’amour est le moteur. Si tu veux passer le test de Nysa, c’est la seule solution. Sinon, j’ai bien peur que tu n’échoues, et sois détruit par le Grand Conseil.

Je déglutis. Mettre fin à mon histoire avec Alice ? Alors qu’elle n’avait même pas commencé ? Comment le pourrais-je ? Elle était ma bulle, mon échappatoire… Sans elle, plus rien n’aurait de sens. Elle était ma boussole, celle qui me donnait de l’espoir.

Je poussai un soupir de frustration.

— Je suis désolé, Matt. Je sais que c’est brutal, mais c’est la seule solution. S’il y en avait une autre, je te la soumettrais. Or, ce n’est pas le cas.

Je ne répondis pas. Seule une douleur sourde pulsait dans mes tempes, un vertige intérieur. Le silence s’étira, et pour la première fois depuis longtemps, je me sentis terriblement seul, même dans une âme qui n’était pas la mienne.

Pourtant, je le savais, je devais mettre en action les conseils de Monsieur Rhânlam. Sans cela, j’échouerai. Est-ce que mon amour pour elle valait que je prenne le risque de mourir ?

**

— Qu'est-ce qu’on fait à propos de Melvin ? me fit Mirabella tandis que nous quittions notre cours.

Je lui jetai un regard discret, ne sachant pas vraiment quoi lui répondre. Mon esprit était ailleurs. L’image d’Alice ne cessait de me hanter, cherchant une solution pour faire mon deuil. Bien que je n’en eusse pas envie…

Cela faisait plusieurs fois que Mirabella se torturait l’esprit à cause de Melvin, comme si quelque chose avait changé entre eux. Ce n’était pas la première fois qu’elle me demandait ce que l’on pouvait faire à son sujet. Malgré mes propres soucis, je pris le temps de l’écouter, et de lui demander ce qui n’allait pas.

— J’ai pas arrêté de lui reprocher la mort de Vilenia. Depuis que je sais qu’il est avec nous, ça me hante. Je m’en veux, c’est plus fort que moi. Même s’il reste insupportable, je m’en veux d’avoir accentué son chagrin.

— Dis-lui, répondis-je, haussant les épaules.

Elle fronça les sourcils et stoppa sa marche.

Célestin, qui était sorti après nous, vint nous rejoindre après avoir pris congé auprès de Cole. Il nous salua avant de nous demander quel était notre sujet de discussion. Quand je lui eus expliqué, il observa Mirabella, surpris.

— Tu l’aimes bien, maintenant ? lui demanda-t-il.

— Ça n’a rien à voir, souffla-t-elle. L’empathie, ça vous parle ?

Célestin lui fit un sourire moqueur, auquel Mirabella répondit en roulant les yeux vers le ciel.

— Ce que vous pouvez être agaçant, quand vous vous y mettez.

— Non mais après, tu as le droit d’être ami avec lui, lançai-je d’un ton léger, le sourire aux lèvres.

— Ou peut-être que tu aimerais te faire pardonner autrement…

Célestin n’eut pas le temps de finir sa phrase que Mirabella nous planta dans le couloir, s’éloignant avec colère.

— C’est bon Mira, on rigole ! s’écria-t-il.

Mais elle avait déjà disparu.

— Pourquoi elle est aussi sensible à ce sujet ? me demanda Célestin.

— Aucune idée.

Nous avançâmes en silence pour rejoindre la cour, et aller nous restaurer avant notre cours de l’après-midi. Quand nous entrâmes dans la cafétéria, aucune trace de Mirabella non plus. Au loin, j’aperçus Melvin et Timéo qui riaient aux éclats. Derrière eux, Alice et ses amis étaient attablés. J’observais les mouvements de son corps quand elle parlait, cette joie de vivre qui émanait d’elle. Les gestes délicats de ses mains quand elle se lançait dans des explications. Comment pourrais-je l’oublier ?

Célestin se tourna vers moi.

— T’as prévu un cadeau pour son anniv ?

— Un cadeau ?

— Ouais. Tu sais, c’est un truc que tu emballes et que tu offres. Ça se fait bien aux anniversaires, se moqua Célestin.

— J’y ai pas pensé… Et puis, on t’avait rien offert au tien !

— Et alors ? J’ai besoin de rien, moi. Comme son anniversaire a l’air de la rendre triste, on peut lui offrir un bijou ? me proposa-t-il.

— Tu t’y connais ?

— J’ai quelques notions, ouais. Je vais en ville ce soir avec Cole, je pourrai regarder. Je t’enverrai des photos et on choisit ensemble. Ça te va ?

— OK.

Quand on parcourait la cafétéria à la recherche d’une place, Melvin nous fit signe de venir nous joindre à eux. J’eus un léger mouvement de recul, encore pris dans la spirale de mes doutes. Seulement, il était de notre côté. Avant tout ça, je l’appréciais. Pour retrouver un semblant d’amitié avec lui, je devais peut-être faire un pas de son côté.

Alors, nous prenions place à leur table. Au départ, j’eus du mal à m’ouvrir à nouveau. Puis, l’énergie de Melvin étant communicative, nous retrouvions facilement notre proximité, malgré les évènements passés. Timéo nous raconta ses déboires amoureux, avec une fille qu’il avait rencontrée lors d’une de leurs sorties dans un bar. Les conversations étaient légères, c’était agréable. Après mon rendez-vous avec mon Gardien, c’était ce dont j’avais besoin.

— Bella n’est pas avec vous ? murmura Melvin à mon intention.

Je lui lançai un regard en biais, remarquant pour la première fois de l’inquiétude dans son expression. Quand il en prit conscience, il haussa les sourcils et eut un mouvement de recul, comme si je venais de lui décrocher une droite. Il battit des paupières avant de se concentrer à nouveau sur les paroles de Timéo.

Melvin avait confié à Mirabella qu’il faisait partie des Anges Noirs. Je me demandai ce qu’ils avaient pu se révéler d’autres.

Comme ils parlaient toujours de cette fille — Cynthia — que Timéo appréciait, mon esprit vagabonda ailleurs. Et malgré l’euphorie générale, je ne cessais de penser à Alice. L’anniversaire de Melvin était dans quelques jours, et je lui avais promis d’y aller avec elle. Après tout ce que venait de me révéler mon professeur, j’étais déstabilisé. Mes pensées se bousculaient, je ne savais pas ce que je devais faire. Cependant, il avait raison sur une chose : je me mettais en danger en continuant sur cette voie. Alors, je me fis la promesse de passer cette dernière soirée avec elle, avant de couper tous les liens.

Annotations

Vous aimez lire Lexie_dzk ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0