Chapitre 17 ~ Rapprochement (4/5)

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Je repris mon souffle. Mon désir était toujours brûlant en moi. Il ne repartirait pas de si tôt.

— On devrait… Y retourner… murmurai-je.

— Oui.

Mirabella me fit un nouveau baiser, plus doux, plus délicat.

— Oui, répéta-t-elle simplement.

Je pris sa tête entre mes mains et l’embrassai de nouveau. Encore et encore. Je pressais mon corps contre le sien, comme si mon inconscient savait comment faire. Je posais une main contre sa poitrine, désireux.

Mirabella me repoussa gentiment, un sourire aux lèvres.

— On se retrouve dans ma chambre ensuite ? me proposa-t-elle.

Je lui répondis par un nouveau baiser.

Puis, après avoir attendu quelques instants que mon désir se fasse plus discret, nous rejoignîmes les autres.

— Bah, vous étiez où ? questionna Célestin.

— On... discutait.

Célestin fronça légèrement les sourcils, comme s’il n’était pas totalement convaincu. Melvin nous lança un regard, ses yeux brillants d’une lueur que je ne saurais décrypter.

Alice et Maxime rigolaient ensemble. Je les voyais se taquiner. Quand je vins m’asseoir à côté de mon ami, Alice leva la tête et me lança un regard noir. Que lui arrivait-il ? Maxime se pencha vers elle et lui murmura quelque chose à l’oreille. Elle pouffa.

Je détournais les yeux.

— Où en étiez-vous ? demandai-je, essayant de me concentrer.

Un brun à ma droite m’indiqua que le jeu était terminé. Je voyais la lueur de son âme danser autour de lui. Je la sentais m’envelopper, me câliner, comme une vieille amie. Ses effluves jouaient avec moi.

Le jeune homme — Pierre — me posait des questions. J’avais du mal à me concentrer tant les images de ce que nous avions commencé avec Mirabella me hantaient.

Pierre me raconta son histoire d’amour avec Didier, assis à sa droite. Ce qu’il décrivait était un amour pur, sincère. Beau. Ce n’était pas ce que je ressentais pour Mirabella actuellement. C’était… Différent.

Même si ce n’était pas de l’amour, ce que je ressentais pour elle était fort. C’était mon amie, et je souhaitais la garder dans ma vie pour toujours. Mais ce qu’on me décrivait ne s’appliquait pas à elle. Pour l’heure, seul mon désir guidait mes gestes. Je n’en pouvais plus. Je voulais la sentir contre moi. Caresser sa peau…

Mirabella m’observait, désireuse.

Je. N’en. Peux. Plus.

— Bon, tu te concentres, Matt, cracha Alice.

Je me raclai la gorge et dus faire un effort surhumain pour poser mon regard sur elle. C’était très difficile de me concentrer. Alice paraissait de mauvaise humeur, mais je ne m’en souciais pas.

— Sur quoi ?

— Le nouveau jeu.

Je ne répondis rien. Mon regard se porta sur Célestin qui était toujours accompagné de Sophie et d'Antoine qui ne le lâchaient pas. Alice m’observait en silence. Ses joues étaient rougies. Son regard était perçant. Je me demandais ce qu’elle pensait actuellement.

Quand Maxime remarqua notre échange de regard, il vint serrer Alice contre lui. Ma mâchoire se contracta.

Mirabella vint s’installer à mes côtés. Son odeur m’hypnotisait.

C’en était trop. Je la voulais. Maintenant. Tout de suite.

Je ne pouvais rester une seconde de plus à cette soirée.

— Je vais vous laisser, dis-je, je suis fatigué.

— Moi de même, fit Mirabella, tout en bâillant.

J'ignorais si elle faisait semblant ou non. Je lui tendis la main qu’elle attrapa sans se faire prier. Nous souhaitions bonne nuit à tout le monde. Mon regard traîna quelques instants sur Alice. Elle m’observait d’un regard noir.

Reste avec ton Maxime.

Une fois avoir quitté la bibliothèque, nous montions les escaliers au pas de course. Arrivée dans le couloir de La Mort, Mirabella me plaqua contre le mur et m’embrassa avec passion. Je brûlais d’envie. Je la serrais contre moi et retournais son baiser, plaquant ma main contre sa nuque.

Avec empressement, elle ouvrit la porte de sa chambre avant de m’attirer à l’intérieur et de presser ses lèvres chaudes une nouvelle fois sur les miennes. Elle colla son corps contre le mien, caressa mon cou, mon torse. Puis, elle vint déposer sa bouche aux mêmes endroits que ses caresses.

Sans plus attendre, je déboutonnais son gilet avant de le jeter sur son bureau. J’embrassais le haut de sa poitrine avant qu’elle ne détache son soutien-gorge en dentelle et le laissa tomber à ses pieds.

Mon amie m’observa, interdite. À son tour, elle enleva mon t-shirt, mon pantalon et me poussa sur son lit. Elle défit sa jupe.

Son corps était éclairé par la lune à travers sa fenêtre. Mirabella grimpa sur moi, le sourire aux lèvres, avant de plaquer son corps contre le mien et de m’embrasser. D’une main, elle caressa mon torse pour venir ensuite retirer le dernier obstacle entre nos corps. Un sourire se dessina sur nos lèvres.

Puis, cette soirée prit un nouveau tournant.

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