Chapitre 2 : Le moment fatidique (partie 1)

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Je finis enfin par arriver à ma destination. Je retrouve mon amie et nous prenons l'avion. Quelques heures dans les airs me font déjà me sentir mal à l'aise. J'ai des étourdissements et décide alors de m'assoupir. Je me réveille à l'atterissage de l'engin. Nous avançâmes tranquillement vers la sortie et trouvâmes un taxi qui nous attendait. D'après lui, notre avion est en retard, il était sur le point de partir avant de nous voir arriver au loin. Nous montâmes dans le taxi et arrivâmes à notre hôtel. Son nom est vraiment chic je trouve : Hygie Hotel.

Nous payons le chauffeur avant de monter dans notre chambre, réservée juste avant notre arrivée. Elle est amménagée de deux grands lits et d'une salle de bain avec une douche à l'italienne. La petite table au milieu de la chambre laisse place à un merveilleux repas de bienvenue.

Nous nous régalons et profitons de la journée pour visiter un peu les différents endroits de la ville.

On arriva devant un énorme centre-commercial. Nous en profitons pour faire quelques courses pour le temps de notre séjour. On prend le nécessaire et on fini enfin par arriver à la caisse. Au loin, j'aperçois une femme. Elle est assez grande, des cheveux couleurs châtains, elle a des yeux d'une couleur indescriptible. C'est une femme charmante. Du haut de ces 1,80m, sur ces escarpins aux talons d'une dizaine de centimètres, me faisant sentir minuscule, insignifiante et futile, je la vois me fixer et me faire signe de la rejoindre. Son doux visage me rappelle quelque chose. Je l'ai déjà croisée, mais où ? À quel endroit ?

Je me dirige vers elle, la boule au ventre. Elle me regarde avec intensité, faisant couler de la sueur sur mon front.

"-Bonjour Ambre. Cela fait quelques années déjà que je ne t'ai pas revue. Tu es bien Ambre, je ne me trompe pas j'espère ? me demande-t-elle.

-Bonjour Madame.. Oui c'est bien moi, mais qui êtes-vous ? continuai-je.

-Oh je suis une grande amie à ta mère. La dernière fois que je t'ai vue tu n'étais qu'une petite fille. Tu devais avoir environ 6ans. Tu ne te rappelles sûrement pas de moi.

-Non je suis navrée."

Sarah finit par nous rejoindre au bout de 5 minutes :

"-Marion ? Wow ! Tu es magnifique ! s'exclame Sarah.

-Vous vous connaissez ?

-Mais oui Ambre, c'est la mère d'Anthony ! Notre ancien meilleur ami de primaire !

-Mais oui ! C'est bon, je me rappelle maintenant ! Vous êtes devenue très belle !

-Merci beaucoup, ma grande, je vois que vous aussi êtes devenues de très belles femmes aujourd'hui, me répondit Marion.

-On te remercie, nous aussi, pour le compliment. On doit te laisser, on doit ranger nos courses avant de manger.

-Attendez, j'ai quelqu'un à vous présenter, voici Ayron, c'est mon garçon. Quand il était petit il restait chez son père. Il est revenu chez moi à ses 14 ans, me disant qu'il ne pouvait plus supporter la méchanceté de celui-ci."

Un frisson parcoura tout mon corps. Les battements de mon coeur se sont accélérés à la vue de son fils. Je n'arrive pas à en croire mes yeux. C'est lui !

Il me fixa droit dans les yeux et esquissa un petit sourire provoquant. Il savait qu'il me faisait de l'effet.

Sarah remarque alors les regards que nous nous échangeons. Elle proposa à Marion de venir déjeuner avec nous à l'hôtel. Elle accepta gentillement et nous prenons la route.

En arrivant, je me précipite vers la salle de bain pour me changer. J'ai chaud et mes vêtements sont trempés par la transpiration. Je me déshabille quand j'entends la porte de la salle de bain s'ouvrir. Merde ! J'ai oubliée de la fermer à clé !

Je me tourne, dos vers la porte. Je reste immobile, m'attendant à un désolé.

Quelques secondes plus tard, la porte se ferme enfin, mais je ressens encore une présence. Je ne bouge toujours pas. Je sens soudainement un souffle chaud dans mon cou.

Mon coeur bat la chamade. Je me retourne brusquement et vois Ayron en face de moi, me fixant avec insistance. Il mit son doigt sur ma bouche, me faisant comprendre de me taire. Il retira finalement son doigt, m'attira lentement vers lui et m'embrassa si tendrement que tout mes membres tremblèrent...

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