Laisse ta tristesse s'écouler. Je te connais bien et vois ces cauchemars s'échapper d'entre tes oreilles quand tu t'endors au creux du soir.

La nuit fait peur et peut-être que je n'ai jamais su m'occuper des maux. Je ne sais pas prendre soin de moi, ni soin des autres, mais les prochaines fois... Quand tu pleureras, je t'offrirai ce que tu voudras.

Les minutes s'écoulent en fumée pour toi, je le sais bien. Même avec un parapluie, on ne peut pas contrer les cendres tombant dans nos têtes. Essayons quand même.

Il te faut quoi pour enfin relever ton courage de t'entendre avec toi-même ? Quelqu'un a dû dire, quelque part, aide-toi toi-même. Brûlons ensemble ce menteur, un de plus du mauvais côté des reférences. On ne s'aide pas tout seul.

On est toujours en enfance et je n'en sors pas. Tendons chacune notre main et on réparera tes viscères abîmés de ce toxique qui t'encrasse à tous les étages.

Allumons de nouvelles lumières, là où tu auras perdu espoir. Comment les veux-tu ? J'ai pensé à de nouvelles perles de confiance. Qu'en penses-tu ?