Désir 

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Trois jours se sont écoulés depuis la vue de ce corps béni des Dieux. Le désir de le faire devient de plus en plus insistant qu’il me pousse à fantasmer d’avantage. J’ai envi de le faire oui mais je suis inexpérimenté en ce domaine, Grâce elle pense que je suis une experte mais c’est faux, je ne l’ai jamais fait. J’ai envi de l’avouer pour qu’elle puisse me trouver une personne mais je risque de passer pour une mitho ( menteuse ) et j’ai bien envie de me passer de cette image qu’elle aura de moi. J’appréhende mal cette première fois avec mon voisin, car il a un énorme Dagober et je risque de ressentir plus de douleur que du plaisir. Il me faut quelqu’un pour me préparer, une personne qui possède un Dagober ni trop gros ni trop petit.

Enfin bref, comme d’habitude j’ai commencé par le ménage ensuite je me suis fait un petit déjeuner avant de commencer la lessive. Je veux la faire plus tard car je ne me sens pas bien ce matin, j’ai pas bien dormi la veille.

La seule tâche de mon petit frère dans la maison est de remplir les récipients, tout le reste, même son linge c’est moi qui le le lave, et sa me fatigue énormément, il faut que je retourne et vite. Je dois maintenant me rendre à la supérette pour récupérer la lessive pour la machine, j’ai pas envi de laver à la main aujourd’hui.

J’y suis presque, je peux déjà apercevoir le magasin de loin. Et Merde, il y a un attroupement de garçon, tout ce que je voulais éviter à tout prix. Je porte juste une culotte et un teeshirt qui laissent voir mes formes, je dois être prêt à me faire accoster. A vrai dire j’aime pas quand les garçons le font, je me sent dénudée, quand il me matte de dos, tous ces yeux qui me regardent , qui me convoitent, c’est bizarre à vivre, il faut être une femme pour le comprendre.

Ah j’ai oublié de vous le dire, la voisine me donne de temps en temps ces vêtements et celui de son mari pour que je les lave en échange d’une rémunération. Il faut dire que cette alternative m’avait enchanté car j’avais besoin de gagner de l’argent et c’était une aubaine à ne pas manquer. J’étais encore plus enjoué lorsqu’il s’agissait de laver aussi les vêtements de son mari, que dis-je de mon mari.

Heureusement que Jean était là. Ces gens n’avaient pas émis de commentaires déplacés, les garçons avec des habitudes bizarres.

_Je t’apporter aussi pour moi ?

_Quoi ? Et pourquoi ?

_Mais on sort ensemble, tu es sensé me laver le linge. Ou bien ?

_Ah bon ? Et déjà on est pas encore vraiment en couple, j’ai dit qu’on s’observe d’abord.

_Mais c’est pareil.

_Non c’est pas pareil Jean.

_Allez, c’est juste quelques tenues s’il-te-plaît s’il-te-plaît bb.

J’ai envi de refuser. Pourquoi laver son linge alors que celui de mon voisin m’attend ?

_Y a combien de tenues ?

_Allons directement tu vas voir.

_On pars où ?

_Chez moi.

_Tu viens me les donner directement chez moi c’est mieux.

_Mais et si je me rend compte qu’il en y a plus ? C’est mieux que tu viennes toi même hein s’il-te-plaît.

_Okay.

Comment dire non ? J’ai envi d’approfondir ma relation avec lui, plus le connaître, savoir plus de chose, il est sympa comme tout. Je suis sûr qu’il fera un bon petit ami.

Non mais je rêve, ce n’est pas seulement quelques tenues mais tout un panier à linge. Je me suis fait avoir.

_C’est une blague ? Parce que moi je suis pas venu ici pour blaguer hein.

_Comment ça ? C’est à cause de ça que je t’ai dit de venir. Sinon moi je serai venu avec tout le directement.

_En tous cas. Choisi et donne je vais partir.

_Mais on ne peut pas parler avant ?

_Parler ? De quoi ?

Soudain il se rapproche de moi et me prend par la taille. Sa main est si forte que j’ai envi de le laisser continuer.

_Qu’est-ce… qu’est-ce que tu fait ?

Sort de ma bouche avec beaucoup de mal. J’ai envi mais pas envie de lui. Dois-je le laisser faire ? Que faire dans ce cas ? Fuir ? L’embrasser ? Le giflé ? Plein de questions me trottent dans la tête. Pendant ce temps lui il se rapproche de plus en plus, sa main droite descend maintenant sur mes fesses. J’en reviens pas, c’est donc ça le plaisir ? Sa main gauche emprisonne mon sein droit. Il appuie simultanément ce qui me donne une sensation bizarre. Je n’ai pas envi qu’il arrête.

_Je fais ce que les personnes qui sont en couple font.

_Mais…

Il me coupe directement en posant ses lèvres sur les miennes. Cette sensation, elle est magnifique. C’est décidé, c’est lui qui va me préparer à accueillir mon militaire. Je me prête au jeu, mais dommage que je ne connaisse pas comment faire. Embrasser semble être un jeu d’enfant mais une fois sur le pied d’œuvre je suis comme un littéraire en train de faire des maths, j’y comprend rien. Mais cette pratique est différente que les maths, en elle je me peut me laisser porter par l’interlocuteur et c’est ce que je fait.

Je prend enfin une minute pour respirer.

_C’est ta première fois ?

_Pourquoi ?

_Parceque…

_On continue ou tu veux arrêter ?

Sous ces mots que je lui dit il se jette sur moi. Notre étreinte nous emmène à nous balader dans toute la chambre enlacer tel des serpents en pleine reproduction. Je comprends mieux pourquoi les premiers hommes n’ont pas pu résister à ce plaisir de la chair, on a envi de s’arrêter que quand chacun aura atteint le paroxysme.

Je me retrouve toute nue face à son Dagober. Il a la taille que je cherchais , ni trop gros ni trop large. C’est juste sa longueur qui me fait peur. Je ne sais que faire, je n’ai jamais pratiqué de fellation de ma vie. Il s’impatiente. Alors je m’exécute.

C’est comme nager en pleine mer en s’étant persuadé qu’on connaissait mais qu’on avait jamais nagé de notre vie.

Je sens que je suis maladroite, que je fait des gestes qu’il ne faut pas mais je ne peut rien y faire.

Le souvenir de Grâce me reviens à l’esprit. « Moi je l’enfonce dans ma gorge » et si j’essayais ?

Je prend alors son Dagober et je fais comme Grâce.

Terminé, c’est le moment de passé au chose sérieuse.

Tous c’est passé dans la douleur mais avec quelques pointes de plaisir. J’étais fier de cette première fois car elle me permettait de me rapprocher encore plus de celui que je désire tant, mon voisin.

Il m’a remis un sac avec quelques vêtements que devrait laver. J’ai pris la direction de chez moi après mettre débarbouiller. J’en reviens toujours pas de ce je viens de vivre. Pourquoi ce plaisir est-il tant redouté ici bas chez les humains ? Même si j’avais mal je sais que ce mal engendrera un plus grand plaisir.

_Eh Imen apporte tes habits et vite !

_Ils sont dans ta chambre sur le sol.

_C’est là-bas que je fait la lessive ? Passe me les récupérer et amène les dans la buanderie. Sinon tu vas les laver toi-même.

Je vous jure. Il me prend trop pour sa bonne. Tout ça c’est à cause des parents. Si c’est rien que moi lui-même il fera sa propre lessive.

_C’est pas trop tôt, apporte le linge que Sandra est venue déposer aussi.

_Elle a dit d’aller chercher chez elle, son mari est là-bas.

Non c’est une blague ? A croire que non. Je dois me rendre chez elle, prendre les vêtements et croiser son euh mon mari ? Tout d’un coup je regarde mon accoutrement et je vois qu’il convient parfaitement. Je quitte alors la buanderie quand soudain mon téléphone sonne.

_Allo ?

_Oui Monica ?

_Hum ?

_S’il-te-plaît tu peux me récupérer mon pull chez Junior ? Je l’ai oublié la dernière fois.

_Okay pas de soucis, mais tu es où pour ne pas venir le récupérer toi-même ?

_Je suis quelques part je vais tout te raconter à mon retour bisous.

_Okay bye…

Je me dirige alors à l’arrière de la maison chez ce fameux Junior. Je ne sait pas mais j’ai un pressentiment étrange, je ne sait pas comment l’interpréter. Je continue à avancer un pas après l’autre, cette sensation s’intensifie. Mais qu’est-ce donc ? Qu’est-ce qui m’attend dans cette maison ?

Je toque, il ouvre.

_Je t’attendais.

_Elle t’a dit que je viendrai ?

_Oui, je m’apprêtais à aller à la douche comme tu peux le constater.

Comment ne pas le constater ? J’ai en face de moi un magnifique corps qui est juste muni d’une culotte et d’une serviette sur l’épaule, culotte à travers laquelle son Dagober se fait voir. Je suis obnubilée, je n’ai plus envie de retourner, je veux rester là à l’observer.

_Okay, passe moi le pull.

_Un soucis ?

Et merde, je suis restée trop le regard fixer sur sa culotte, que va-t-il penser de moi ? Mais c’est de sa faute, je crois qu’il a fait exprès ou peut-être que non, je suis venue au mauvais moment, j’aurais dû partir d’abord chez mon voisin.

_Non non, le pull stp

_Il est dans la chambre viens le chercher.

Je le suis, on arrive.

_Tu peux aussi prendre pour moi, comme tu vois j’ai beaucoup de linge sale.

_Je ne suis pas ta copine Junior, tu devrais demander ça à Grâce.

_Et si tu devenais ma copine ?

Je ricane…

_Arrête de blaguer je suis pas ce genre de fille. Désolé mais je dois partir.

_Je suis sérieux je ne blague pas.

_Et tu me dis ça comme ça, et si je le dis à Grâce ?

_Je sais que tu ne le dira pas.

_Et pourquoi ça ?

_Toi même tu sais.

_Tchuipppssss

Je récupère le pull et lui tourne les talons, mais pour qui il se prend ?

Je suis déjà au couloir et je continue mon avancée.

_Attend.

Je me retourne. Et là j’en crois pas mes yeux. Il est tout nu.

Il s’avance vers moi, je ne peux rien faire, je suis comme paralysé par ce corps. Il s’approche de plus en plus. Son Dagober est à l’affût, droit. Je me demande comment une personne peut avoir un engin aussi énorme et long, j’ai peur.

Il est maintenant face à moi, à quelques centimètres.

_Tu vois que toi et moi on est fait l’un pour l’autre. Je l’ai su quand tu me regardais la dernière fois.

_Qu’est-ce….

Je perd mes mots.

_Parle doucement, respire.

J’y crois pas, je perd mes mots face à une personne que je ne désire même pas. Mais pourquoi ?

Le désir, le pire sentiment qui soit. Désirer quelqu’un qui ne te désire pas en retour est la pire des souffrances. Il s’abat sur nous en nous demandant rien et s’installe dans nos vies. Au début tout va bien on pense gérer mais plus le temps passe et plus il nous montre que nous sommes impuissants. Et tout comme il est apparu il disparaît et ce fait remplacer par un autre. Ce que j’ignorais à ce moment-là c’est que je ne désirais plus autant mon voisin, mais maintenant ce sentiment était partagé avec celui qui se trouve en face de moi.

_On est pas fait l’un pour l’autre, laisse moi m’en aller.

_Je ne t’ai pas attaché, tu sais très bien pourquoi tu es encore là. Et si nous partions dans ma chambre ? Tu as oublié ma culotte.

J’ai envi de lui tourner les talons, j’y crois pas mon cœur s’accélère. Et s’il avait raison ? Pourquoi ne suis-je pas parti quand je l’ai vu tout nu ? Et si ? Non je ne peux pas ressentir un tel sentiment pour ce genre de personne. Mais j’ai un objectif à atteindre. Que dis-je non, je ne peux pas le faire non !

Je me retourne, il me saisit par la taille et me retourne vers lui, je sens son Dagober sur mes cuisses, il es si chaud. Je comprends mieux. Je me rapproche vers lui et je l’embrasse…

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